On entend souvent parler de la fin du monde, que ce soit dans les films ou les prophéties. C’est une idée qui peut faire peur, c’est bien normal. Mais rassurez-vous, des scientifiques se sont penchés sur la question très sérieusement, et leurs conclusions ne sont pas pour demain, ni même pour nos arrière-arrière-petits-enfants. Une étude menée à l’aide d’un supercalculateur de la NASA nous donne une idée de quand tout cela pourrait vraiment se terminer.
La date précise calculée par la NASA
Alors, quand exactement ? Selon les résultats issus de 400 000 simulations informatiques réalisées par un supercalculateur de la NASA, notre planète Terre deviendra inhabitable dans très, très longtemps. La date avancée est l’an 1,000,002,021. Oui, vous avez bien lu, c’est dans plus d’un milliard d’années ! Cette prédiction, comme le rapporte le site d’information, nous laisse donc une marge considérable. Ce n’est pas un souci pour nous, mais plutôt pour une humanité future très lointaine.
Le coupable : notre cher Soleil
D’après les scientifiques de la NASA, le destin de la Terre est directement lié à celui de notre étoile, le Soleil. Ce n’est pas une menace soudaine, mais l’évolution naturelle d’une étoile. Avec le temps, toutes les étoiles vieillissent, et la nôtre ne fait pas exception. C’est son vieillissement qui, à terme, rendra la vie sur Terre impossible. Il ne s’agit pas d’une explosion soudaine, mais d’un processus lent et naturel qui s’étalera sur des millions d’années.
Comment cela va-t-il se produire ?
Des chercheurs de l’University College London et de l’Université de Warwick ont étudié ce phénomène en détail. Ils expliquent que lorsque le Soleil commencera à manquer d’hydrogène, son principal carburant, il s’effondrera sur lui-même avant de se dilater énormément. Il deviendra ce qu’on appelle une géante rouge, beaucoup plus grosse et moins stable. C’est cette transformation qui scellera le sort de notre planète.
Avalée ou déchiquetée : le sort final de la Terre
Le scénario final n’est pas très réjouissant, mais heureusement très lointain. Selon le Dr Edward Bryant, l’auteur principal de l’étude, en grossissant, le Soleil exercera une attraction beaucoup plus forte sur la Terre. Il explique : « Tout comme la Lune attire les océans de la Terre pour créer les marées, la planète attire l’étoile ». Cette interaction deviendra si forte que l’orbite de la Terre rétrécira. Notre planète finira par se rapprocher en spirale jusqu’à être soit avalée toute entière par le Soleil, soit déchiquetée en morceaux par ces forces gravitationnelles.
Et avant ce milliard d'années ?
Même si la destruction finale est lointaine, l’étude mentionnée par le journaliste James Moorhouse rappelle que les conditions sur Terre vont se dégrader bien avant. Bien avant d’être avalée par le Soleil, notre planète souffrira de sa chaleur grandissante. L’augmentation des températures, la baisse de la qualité de l’air et la diminution des niveaux d’oxygène rendront la vie de plus en plus difficile. Le changement climatique que nous vivons aujourd’hui est un avant-goût, à une échelle beaucoup plus petite, de ce que signifie une planète qui se réchauffe.
Un problème pour nos très lointains descendants
Il est important de remettre les choses en perspective. Un milliard d’années, c’est un temps si long qu’il est difficile de se l’imaginer. L’humanité moderne n’existe que depuis quelques centaines de milliers d’années. Ce problème ne concerne donc ni nous, ni nos enfants, ni les nombreuses générations qui suivront. C’est un destin cosmique qui concerne un futur si éloigné qu’il relève de la science-fiction. Comme le souligne l’article, même si certains milliardaires comme Elon Musk rêvent d’aller sur Mars, cela reste une solution pour quelques privilégiés et non pour l’humanité entière.
Pas de panique, mais une leçon d'humilité
Selon la source : pcworld.com