On entend beaucoup parler de narcissisme, mais comment savoir si on a vraiment affaire à une personne qui en souffre ? Une psychologue criminelle, la Dr Julia Shaw, a partagé une astuce étonnamment simple. Selon elle, il n’est pas toujours nécessaire de faire passer des tests compliqués. Une seule question, directe et frontale, pourrait suffire à révéler la véritable nature d’un narcissique. C’est ce qu’elle appelle l’une de ses « découvertes préférées » en psychologie.
Le narcissisme, un mot à la mode mais souvent mal utilisé
Avant de révéler sa fameuse question, la Dr Shaw, qui intervient dans l’émission « Honesty Box » de LADbible Stories, met en garde : le mot « narcissique » est utilisé à tort et à travers. « Oh, ma mère est narcissique. Mon ex — c’est presque toujours un ex pour les femmes — est un narcissique », ironise-t-elle. Elle nous rappelle que le trouble de la personnalité narcissique (TPN) est une véritable condition de santé mentale, caractérisée par un sentiment démesuré de sa propre importance et un manque d’empathie. Il ne faut pas le confondre avec un simple égoïsme passager.
La fameuse question : "Êtes-vous un narcissique ?"
Alors, quelle est cette question magique ? C’est tout simplement : « Êtes-vous un narcissique ? ». Cela peut paraître trop simple pour être vrai, mais c’est le principe de ce que les chercheurs appellent l’« échelle de narcissisme à un seul item ». La Dr Shaw explique : « Les psychologues ont essayé avec 20 questions… puis ils se sont dit : pourquoi ne pas essayer une seule question ? ». Et ça a fonctionné. Cette unique question s’est avérée être aussi efficace que de longs questionnaires pour identifier les narcissiques.
Pourquoi cette question fonctionne-t-elle si bien ?
La raison est assez logique, quand on y pense. Un non-narcissique répondrait probablement non, peut-être même avec une certaine gêne. Mais un vrai narcissique ? Il ne voit pas le narcissisme comme un défaut, mais plutôt comme une qualité, une preuve de sa supériorité. La Dr Shaw imagine leur réponse : « Euh, ouais, mais je suis meilleur que la plupart des gens ». C’est cette certitude d’être au-dessus des autres, et de le mériter, qui les trahit. Pour eux, admettre être narcissique, c’est simplement faire une « évaluation réaliste » d’eux-mêmes.
Attention à ne pas jouer au psychologue amateur
Même si cette astuce est fascinante, la Dr Shaw insiste sur un point crucial : il faut être « incroyablement prudent » et ne pas utiliser ce langage thérapeutique de manière « désinvolte, trop confiante et inexacte ». Utiliser le mot « narcissique » à la légère enlève de sa gravité et de son importance dans les contextes où il compte vraiment, c’est-à-dire lorsqu’une personne souffre réellement d’un trouble de la personnalité diagnostiqué par un professionnel.
Et les leaders mondiaux dans tout ça ?
Selon la source : psychologytoday.com