Frappes russes en Ukraine : un immeuble s’effondre à Dnipro, la guerre de l’énergie s’intensifie
Auteur: Simon Kabbaj
La nuit de samedi a été tragique en Ukraine. Un drone russe s’est écrasé sur un immeuble d’appartements à Dnipro, la quatrième plus grande ville du pays, tuant trois personnes dans leur sommeil. Selon les autorités ukrainiennes citées par The Associated Press, une quatrième personne a été tuée dans une autre frappe à Kharkiv, plus au nord. Le bilan fait également état de 12 blessés, dont deux enfants à Dnipro. L’attaque sur l’immeuble de neuf étages a provoqué un incendie et détruit plusieurs appartements, laissant les sauveteurs chercher des survivants dans les décombres.
Une attaque massive sur les infrastructures énergétiques
Ces frappes meurtrières s’inscrivent dans une offensive russe de grande envergure. Au total, la Russie a lancé 458 drones et 45 missiles, dont 32 missiles balistiques, à travers le pays. L’armée de l’air ukrainienne a annoncé avoir abattu ou neutralisé 406 drones et 9 missiles. Au total, 25 localités ont été touchées. La ministre ukrainienne de l’Énergie, Svitlana Grynchuk, a confirmé que ces attaques ont forcé les autorités à couper l’électricité dans plusieurs régions pour protéger le réseau.
La "guerre de l'hiver" : la Russie cible les centrales électriques
La stratégie russe semble claire : paralyser le réseau électrique ukrainien à l’approche de l’hiver pour, selon Kiev, ‘transformer l’hiver en arme’. Le Premier ministre ukrainien, Yulia Svyrydenko, a déclaré que les frappes avaient endommagé ‘plusieurs installations énergétiques majeures’ autour de Kiev, Kharkiv et dans la région de Poltava. La compagnie énergétique d’État Centrenergo a confirmé que ses trois centrales thermiques, déjà endommagées puis réparées l’an dernier, ont de nouveau été mises hors service.
La Russie affirme avoir repoussé une attaque ukrainienne
De son côté, le ministère russe de la Défense a affirmé que ses frappes nocturnes visaient des sites militaires et énergétiques approvisionnant les forces ukrainiennes. Moscou a également déclaré avoir repoussé une attaque ‘massive’ contre des installations énergétiques dans la région de Volgograd, deux jours après que Kiev a affirmé y avoir touché une raffinerie. Le gouverneur, Andrei Bocharov, a confirmé des coupures de courant mais pas de victimes. Au total, la Russie dit avoir abattu 82 drones ukrainiens dans la nuit. Dans la région voisine de Saratov, deux personnes auraient été blessées par un drone qui a fait exploser les fenêtres d’un immeuble.
Le pétrole russe, un enjeu diplomatique majeur
En réponse à cette guerre énergétique, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a juré vendredi de ‘trouver un moyen de s’assurer qu’il n’y ait pas de pétrole russe en Europe’. Cette déclaration intervient alors que la Hongrie, dirigée par Viktor Orbán, un allié de Trump, a obtenu une exemption d’un an aux nouvelles sanctions américaines visant les géants pétroliers russes Rosneft et Lukoil. ‘C’est une question de temps’, a insisté Zelensky, sans donner plus de détails sur sa stratégie.
Bataille cruciale pour la ville forteresse de Pokrovsk
Sur le front, les combats font rage pour la ville stratégique de Pokrovsk, dans la région de Donetsk. Le ministère russe de la Défense a affirmé samedi que ses troupes avaient avancé et encerclé la ville, ainsi que la ville voisine de Myrnohrad. Moscou a également revendiqué l’encerclement des défenseurs ukrainiens à Koupiansk. Ces affirmations n’ont pas pu être vérifiées de manière indépendante et Kiev n’a pas commenté dans l’immédiat.
Une escalade nucléaire en préparation ?
Dans un développement inquiétant, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré samedi que le travail avait commencé pour préparer les plans d’un éventuel essai nucléaire russe. Cette annonce, rapportée par l’agence Tass, fait suite à un ordre du président Poutine, lui-même réagissant à des déclarations du président américain Donald Trump qui suggéraient que Washington pourrait reprendre ses propres essais atomiques pour la première fois en trente ans.
Une lueur d'espoir à la centrale de Zaporijjia
Au milieu de ces nouvelles sombres, l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) a annoncé une bonne nouvelle. La centrale nucléaire de Zaporijjia, contrôlée par la Russie, a été reconnectée au réseau électrique avec une deuxième ligne de transmission. C’est un soulagement majeur pour la sécurité du site, qui a dû fonctionner avec des générateurs diesel de secours à 10 occasions depuis le début de la guerre pour assurer le refroidissement de ses réacteurs et éviter une catastrophe.
Une guerre sans fin en vue
Selon la source : nbcnews.com
Cet article a été rédigé avec l’aide de l’intelligence artificielle puis révisé par un humain afin d’en garantir l’exactitude et la clarté.