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Le soleil en colère : une éruption record promet des aurores boréales jusqu’en France ce soir

 Auteur: Adam David
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Le soleil en colère : une éruption record promet des aurores boréales jusqu’en France ce soir
Crédit: lanature.ca (image IA)

Un spectacle céleste inattendu se prépare

lanature.ca (image IA)
Le ciel pourrait bien nous réserver une surprise de taille cette nuit. Hier matin, le Soleil est entré dans une colère spectaculaire, libérant sa plus puissante éruption de l’année. Un événement qui a déjà provoqué des pannes radio sur deux continents et qui pourrait, dans les heures qui viennent, peindre le ciel européen de couleurs inhabituelles.

Une éruption de classe X, la plus forte depuis des mois

credit : lanature.ca (image IA)
Il était environ 11 heures, heure de Paris, lorsque l’observatoire solaire a enregistré le pic de l’événement. L’éruption a été classée X5.1, ce qui la place dans la catégorie la plus élevée de l’échelle de puissance. Pour se faire une idée, cette classification est exponentielle : chaque lettre représente une intensité dix fois supérieure à la précédente. Une éruption de classe X est donc bien plus qu’une simple anicroche solaire.Le coupable ? Une région solaire particulièrement instable, baptisée AR4274, qui n’en est pas à son coup d’essai. Cette dernière secousse fait suite à deux autres éruptions, plus modestes mais déjà de classe X, survenues les 9 et 10 novembre. Un véritable chapelet d’explosions cosmiques.

Premières conséquences : l’Europe et l’Afrique privées d’ondes radio

credit : lanature.ca (image IA)
Les conséquences de cette puissance déchaînée ne se sont pas fait attendre. Le flot de particules énergétiques, projeté à une vitesse prodigieuse, a immédiatement frappé la haute atmosphère terrestre. Résultat : une panne radio majeure, de niveau R3 (sur une échelle de 5), a touché une large partie de l’Europe et de l’Afrique. Les communications à haute fréquence, utilisées notamment par l’aviation et les transmissions maritimes, ont été fortement perturbées.

Un train de tempêtes en direction de la Terre

credit : lanature.ca (image IA)
Mais le plus impressionnant est sans doute à venir. Chacune de ces trois éruptions successives a expulsé une bulle de plasma magnétisé, ce que les scientifiques appellent une éjection de masse coronale (EMC). Et par un hasard de calendrier cosmique, la région AR4274 faisait directement face à la Terre au moment des faits. Ces trois nuages de particules foncent donc droit sur nous.Selon les prévisions de la NOAA, l’agence américaine d’observation océanique et atmosphérique, cet assaut cosmique devrait nous atteindre de plein fouet entre le 11 et le 13 novembre. On s’attend à des tempêtes géomagnétiques dont l’intensité pourrait grimper jusqu’au niveau G3, qualifié d’« intense ».

L’équation complexe des prévisionnistes

credit : lanature.ca (image IA)
Prévoir l’impact exact de ce carambolage solaire relève toutefois du casse-tête. « L’analyse de ces événements se poursuit en raison du grand nombre de scénarios possibles », admet la NOAA, qui reconnaît un « niveau d’incertitude modéré ». Le principal défi est de savoir si l’EMC la plus rapide, celle du 10 novembre, va rattraper la première, plus lente, avant qu’elles n’atteignent notre planète.Cette interaction pourrait soit amplifier les effets, soit au contraire les atténuer. Quoi qu’il en soit, l’intervalle entre leur arrivée s’annonce très court. La troisième éjection, la plus puissante, est encore en cours d’analyse mais tout porte à croire qu’elle ajoutera sa force à l’ensemble.

les yeux rivés vers le ciel cette nuit

credit : lanature.ca (image IA)
Pour le commun des mortels, cette agitation se traduira peut-être par un spectacle rare et magnifique. Les tempêtes géomagnétiques sont en effet à l’origine des aurores boréales. Et une tempête de niveau G3 est suffisamment puissante pour les rendre visibles bien plus au sud que d’habitude, y compris sur l’ensemble du territoire français.« Si l’activité de cette nuit perdure et que la troisième éjection arrive au bon moment, (presque) tous les ingrédients seraient réunis », confie Olivier Katz, prévisionniste au Centre Opérationnel de Météorologie de l’Espace. Il ne reste plus qu’à espérer un ciel dégagé et, comme il le précise, une « bonne orientation magnétique » du vent solaire. Le rendez-vous est pris.

Selon la source : trustmyscience.com

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