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Centenaires: les 4 règles d’or d’un médecin pour tenter d’atteindre 100 ans

Auteur: Adam David

2025-11-17 08:58:30

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Crédit: lanature.ca (image IA)

Atteindre l’âge symbolique de 100 ans est souvent perçu comme un exploit réservé à quelques chanceux, peut-être dotés d’une génétique hors norme. Pourtant, selon le Dr Gareth Nye, spécialiste en sciences biomédicales, si la chance joue un rôle non négligeable, nous détenons une grande partie des cartes en main.

Le médecin rappelle que l’ADN compte pour environ 20 à 30 % de notre espérance de vie totale. L’influence génétique est réelle, notamment sur le risque de maladie et la qualité du renouvellement cellulaire, mais elle ne fait pas tout. En clair, une longue vie « tient à la chance, mais vous pouvez améliorer votre chance » en agissant sur le reste : notre environnement et nos habitudes.

Les secrets des centenaires sont souvent simples

Partageant son expertise dans une interview pour *The Mirror*, le Dr Nye insiste sur l’importance de nos routines. Il confirme que si près de 40 % de la longévité peut s’hériter au fil des générations, les habitudes de vie quotidiennes sont tout aussi cruciales. En observant les personnes ayant atteint un âge avancé, il constate qu’elles suivent des rituels étonnamment simples et surtout réguliers.

Adopter ces quelques habitudes, même de petits changements à première vue, ne garantit évidemment pas de devenir centenaire, mais augmente significativement la probabilité de fêter de nombreux anniversaires en bonne santé. Voyons les quatre piliers qu’il recommande d’intégrer sans attendre.

Règle n°1 : Briser la sédentarité au quotidien

Le premier conseil du médecin consiste à être beaucoup moins inactif. Il ne s’agit pas nécessairement de s’astreindre à des exercices intensifs, mais de maximiser le mouvement tout au long de la journée. « Les personnes qui vivent plus longtemps tendent à avoir un niveau d’activité élevé dans leur quotidien », rappelle-t-il.

Éviter les longues périodes assises, utiliser un bureau debout, repenser son trajet pour marcher davantage… C’est la somme de ces micro-ajustements qui fait la différence sur le long terme. Une étude a d’ailleurs démontré de manière frappante que faire environ 10 500 pas par jour pourrait réduire le risque de décès prématuré de près de 39 %.

Règle n°2 : Viser une assiette minimalement transformée

Deuxièmement, il est impératif de réexaminer ce que l’on met dans son assiette. Le spécialiste martèle un principe de base : « Moins il y a de transformation, mieux c’est. » L’accent doit être mis sur la réduction drastique de boisson, du tabac, des graisses saturées et, surtout, des aliments ultra-transformés.

Le Dr Nye attire l’attention sur certains produits populaires comme le jambon ou le bacon, qui augmentent le risque de cancer colorectal. Il recommande en contrepartie d’augmenter l’apport en fruits, de privilégier l’huile d’olive comme source de lipides saine et de limiter les protéines animales, sans oublier de traquer le sucre ajouté, omniprésent dans la majorité des produits de consommation modernes.

Règle n°3 : Optimiser la qualité du sommeil

La troisième clé de la longévité se trouve dans le repos. De nombreuses études montrent qu’un sommeil de sept à huit heures par nuit correspond au risque le plus faible de décès prématuré. Curieusement, un repos inférieur à sept heures majore ce risque de 12 %, mais un excès de sommeil (au-delà de neuf heures) peut l’augmenter jusqu’à 30 %.

Pour le spécialiste, le facteur le plus déterminant reste la régularité. Se coucher et se lever à heures fixes, y compris le week-end, contribue grandement à optimiser la santé cardiovasculaire, mais aussi les fonctions cognitives. C’est le rythme biologique constant qui permet au corps de mieux se réparer.

Règle n°4 : Connaître son histoire médicale

Enfin, le Dr Nye conseille de prendre l’habitude de mieux connaître ses antécédents et de consulter régulièrement. Savoir que les facteurs héréditaires influencent entre 20 et 30 % de la longévité implique d’être proactif. Les tests génétiques et l’étude des risques familiaux peuvent révéler des prédispositions que l’on ignorait jusqu’alors.

La recommandation est claire : s’informer et réaliser des bilans médicaux réguliers permet d’agir de manière préventive. Que ce soit en adaptant son mode de vie ou en entamant un suivi plus serré, la connaissance de ses propres risques permet de prévenir l’apparition de maladies chroniques bien avant qu’elles ne deviennent un problème majeur.

le contrôle des 70 %

Ces quatre piliers — mouvement quotidien, assiette saine, sommeil réparateur et vigilance médicale — dessinent le chemin vers la longévité qui est à la portée de la majorité. L’idée n’est pas d’atteindre la perfection, mais d’intégrer des routines durables qui contrôlent les 70 à 80 % de facteurs environnementaux que nous pouvons influencer.

Si la génétique nous donne une base, c’est bien notre engagement à long terme envers ces habitudes simples qui permet de maximiser la durée et la qualité de notre vie. Comme le résume si bien le Dr Nye, en mettant cela en pratique, on donne un sérieux coup de pouce à la chance.

Selon la source : aufeminin.com