Le choc des saisons à québec: quand le premier manteau neigeux paralyse et réjouit

Selon les relevés d’Environnement Canada en fin d’après-midi, au moins dix centimètres s’étaient déjà accumulés. Cette offensive précoce de l’hiver a immédiatement testé la préparation des infrastructures et la patience des conducteurs.

Sur les artères majeures, comme le boulevard Laurier, où l’accumulation était particulièrement dense, les premières déneigeuses ont dû être déployées en urgence pour tenter de dégager les voies. Cet épisode a signifié, pour beaucoup, la fin définitive de l’automne et le début officiel de la saison des opérations hivernales.

Ce changement de décor est perçu par plusieurs comme une bouffée d’air frais, un antidote à la morosité de la fin d’automne. Les familles et les sportifs étaient au rendez-vous, prouvant que l’adage « Il faut savoir en profiter » reste d’actualité.

« On dit souvent que novembre est très gris et dépressif », confiait Guillaume Larouche, bottes lacées, juste avant de rejoindre la foule. « Quand on a la chance d’avoir de belles journées comme celle-ci, il faut absolument sortir et en profiter, sinon on le regrette. » Ce sentiment, largement partagé, a rythmé les activités hivernales du week-end.

C’est un terrain de jeu privilégié de trente kilomètres de pistes balisées, qui permet la pratique tant du style classique que du pas de patin. L’ouverture de ces sentiers, dès les premières grosses chutes, consolide le statut de la région comme véritable pôle d’activités hivernales en Amérique du Nord.

Une nouvelle perturbation est attendue pour vendredi, mais sa nature exacte reste à confirmer. Pour l’instant, l’agence fédérale n’écarte ni la neige classique, ni la pluie, ni même le redoutable verglas, soulignant l’instabilité typique de cette période de transition où la masse d’air peut rapidement changer.