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Le secret d’une vie plus longue se cacherait-il dans le piment ?
Crédit: lanature.ca (image IA)

Et si manger pimenté nous aidait à vivre plus longtemps ?

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Vous aimez quand ça pique un peu dans l’assiette ? Si c’est le cas, j’ai une nouvelle qui pourrait bien vous plaire. Une étude très sérieuse menée par des chercheurs de l’Université du Vermont, aux États-Unis, suggère que les amateurs de piments rouges pourraient avoir une espérance de vie plus longue.C’est une idée qui, pendant des siècles, relevait plus de la croyance populaire que de la science. Mais aujourd’hui, les choses semblent changer.

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

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Alors, que nous dit exactement cette étude ? Les résultats sont assez frappants. Les personnes qui consomment régulièrement des piments rouges forts verraient leur risque de mortalité globale diminuer de 13 %. C’est énorme !Et ce n’est pas tout. Cette baisse serait particulièrement marquée pour les décès liés aux maladies cardiaques ou aux accidents vasculaires cérébraux (AVC). Ces travaux, publiés dans la revue scientifique *PLoS ONE*, apportent une preuve de plus aux bienfaits supposés de cet aliment si particulier.

Une découverte qui n’arrive pas seule

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Ce qui rend cette étude encore plus intéressante, c’est qu’elle n’est pas la première du genre. Figurez-vous qu’en 2015, une autre grande étude menée en Chine était arrivée à des conclusions similaires.Voir que des chercheurs, sur un autre continent et avec une autre population, obtiennent des résultats qui vont dans le même sens, ça renforce beaucoup la crédibilité de cette découverte. On n’est plus dans la simple coïncidence, il y a probablement quelque chose de vrai là-dessous.

Le portrait-robot de l’amateur de sensations fortes

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L’étude s’est penchée sur les données de plus de 16 000 Américains suivis pendant près de 20 ans. C’est une base solide. Les chercheurs ont dressé un portrait un peu… inattendu des consommateurs de piments. Apparemment, ils seraient plutôt des hommes, plus jeunes, souvent mariés, fumeurs, buvant de l’alcool et mangeant plus de légumes et de viandes. Ils avaient aussi tendance à avoir un revenu et un niveau d’éducation plus faibles, et un taux de bon cholestérol (HDL) plus bas.C’est un profil complexe qui montre que le lien n’est pas si simple. Il faut donc rester prudent avant de tirer des conclusions hâtives.

Mais comment ça marche, au juste ?

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Le grand mystère, c’est de comprendre *pourquoi* le piment aurait cet effet protecteur. Les scientifiques ont une piste sérieuse : la capsaïcine. C’est la molécule qui donne au piment sa sensation de chaleur si caractéristique.Il semblerait que cette substance agisse sur des récepteurs dans notre corps, les canaux TRP. La capsaïcine pourrait aider à lutter contre l’obésité, améliorer la circulation sanguine dans nos artères et même avoir des propriétés antimicrobiennes. En modifiant les bactéries de notre intestin (notre fameux microbiote), elle pourrait indirectement améliorer notre santé globale. C’est fascinant, non ?

Faut-il tous se mettre au piment ?

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Alors, doit-on se précipiter pour ajouter du piment à tous nos plats ? Pas si vite. L’étude montre une association, pas une relation de cause à effet directe. Mais c’est une piste très encourageante.Comme le dit l’un des auteurs, ces résultats pourraient un jour mener à des recommandations alimentaires officielles ou, du moins, encourager de nouvelles recherches plus poussées.

En attendant, si vous aimez déjà la nourriture épicée, voilà une bonne raison de continuer. Et si vous n’y avez jamais goûté, pourquoi ne pas essayer, avec modération bien sûr ? C’est peut-être une façon simple et savoureuse de prendre soin de son cœur. Une petite touche de piquant pour une vie un peu plus longue, l’idée est séduisante.

Selon la source : medicalxpress.com

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