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Des empreintes de pas vieilles de 14 400 ans : la plus vieille preuve d’amitié entre l’homme et le chien
Crédit: lanature.ca (image IA)

Un voyage dans le temps, au cœur d’une grotte italienne

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Imaginez un instant. Nous sommes il y a plus de 14 000 ans. L’air est froid, le monde est dangereux. Explorer une nouvelle grotte n’est pas une mince affaire, c’est une véritable expédition pleine de périls. C’est pourquoi un petit groupe d’humains, en Italie, a décidé de ne pas s’aventurer seuls dans l’obscurité. Ils ont emmené avec eux leur plus fidèle compagnon à quatre pattes. Et ils nous ont laissé une preuve touchante de leur passage : des empreintes de pas et de pattes, figées dans le temps, qui racontent une histoire fascinante. C’est tout simplement la plus ancienne preuve directe que nous ayons d’une vie commune entre les humains et un chien domestiqué.

Des traces qui ne trompent pas

credit : lanature.ca (image IA)

C’est dans la Grotta della Bàsura, dans le nord-ouest de l’Italie, que cette découverte a eu lieu. Les chercheurs ont mis au jour pas moins de 25 empreintes de canidé, bien conservées dans différentes salles de la grotte. Ce qui est incroyable, c’est que ces traces ne sont pas isolées. Parfois, une patte de chien recouvre une empreinte de pied humain. À d’autres endroits, c’est l’inverse. Pour les scientifiques, le doute n’est pas permis : l’homme et le chien exploraient la grotte exactement au même moment.

Marco Romano, un des auteurs de l’étude, l’explique très bien. Il dit que ces superpositions sont la preuve « sans équivoque » de leur relation étroite. Ce n’est pas juste une coïncidence. C’est un instantané de leur vie, de leur interaction, comme une photo vieille de 14 400 ans.

Qui était ce compagnon préhistorique ?

credit : lanature.ca (image IA)

Alors, à quoi ressemblait ce tout premier chien connu ? Grâce à des techniques très modernes comme la photogrammétrie (une sorte de modélisation 3D à partir de photos), les chercheurs ont pu dresser son portrait-robot. Et ce n’était pas un petit chien de salon !

Toutes les empreintes appartiennent à un seul et même animal : un grand chien adulte, pesant environ 40 kilos et mesurant près de 70 centimètres au garrot. Un beau bébé, quoi. Sa longueur totale était d’environ 108 centimètres. Impossible de dire s’il ressemblait plus à un loup ou à une race moderne, mais une chose est sûre : son lien très proche avec le groupe d’humains en fait le plus ancien cas confirmé de chien domestiqué. Avant cela, la preuve la plus solide venait d’Allemagne, avec des os de chien enterrés aux côtés de deux humains, il y a 14 200 ans. On vient de remonter le temps encore un peu plus loin.

Une amitié qui remonte à bien plus loin

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Même si ces empreintes sont la plus ancienne trace physique, les études génétiques, elles, nous suggèrent que le début de cette grande histoire d’amitié entre l’homme et le chien pourrait avoir commencé il y a bien longtemps, peut-être même il y a 40 000 ans. C’est vertigineux, n’est-ce pas ?

Mais ce qui rend la découverte de la Grotta della Bàsura si spéciale, c’est qu’elle est concrète. On peut presque voir la scène. Ce n’est pas une simple analyse d’ADN, ce sont des traces physiques, un moment de vie partagé, qui a traversé les millénaires pour nous parvenir. C’est la première fois qu’on voit l’interaction de si près.

Un gardien précieux dans l’obscurité

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Mais pourquoi emmener un chien dans les profondeurs d’une grotte ? La réponse est probablement simple : pour se protéger. Les auteurs de l’étude expliquent que le chien a suivi le groupe partout, même dans les zones les plus reculées de la grotte. Il était un « allié parfait » pour explorer ces lieux sombres et inconnus.

D’ailleurs, des fossiles prouvent que des ours des cavernes occupaient les lieux à la même époque. Un grand chien comme celui-ci aurait donc été une protection indispensable, une sorte de garde du corps. Et ce besoin de protection était d’autant plus grand que parmi les empreintes humaines, on a retrouvé celles… d’enfants. On imagine facilement ces petits, vulnérables, se sentant bien plus en sécurité avec ce gardien poilu et courageux à leurs côtés.

Le début d’une longue histoire

credit : lanature.ca (image IA)

En fin de compte, cette découverte est bien plus qu’une simple trouvaille archéologique. Elle nous parle des débuts de la relation la plus durable et peut-être la plus belle entre l’homme et l’animal. Federico De Sario, un autre chercheur, le résume parfaitement : dès cette époque lointaine du Paléolithique, les chiens étaient déjà des compagnons fiables, utiles pour explorer des environnements dangereux et pour se protéger des grands prédateurs.

Ces empreintes dans la boue d’une grotte italienne sont le premier chapitre tangible d’une histoire qui continue de s’écrire chaque jour, dans des millions de foyers à travers le monde. Une histoire de confiance, de protection mutuelle et d’une amitié qui a su traverser les âges.

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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