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Le nutriment secret que trois femmes sur quatre oublient pour prévenir l’ostéoporose
Crédit: lanature.ca (image IA)

L’oublié face à la maladie silencieuse

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Après la cinquantaine, l’ostéoporose s’impose souvent comme une crainte majeure, synonyme de fragilité et de perte d’autonomie. Si le calcium et la vitamine D sont les réflexes bien établis de la prévention, les experts s’accordent à dire qu’une pièce essentielle du puzzle manque encore à l’appel.

Selon notre diététicienne, près de trois femmes sur quatre présenteraient des apports insuffisants en un nutriment qui pourrait pourtant protéger efficacement leur capital osseux. Cette négligence, fréquente dans nos sociétés modernes, pourrait avoir des conséquences directes sur la solidité de notre squelette.

L’ostéoporose, un ennemi qui frappe souvent en silence

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L’ostéoporose est avant tout une déperdition progressive et insidieuse de la densité osseuse. Les os deviennent poreux, moins résistants, augmentant drastiquement le risque de fracture au moindre choc. Cette pathologie est, de loin, la plus fréquente chez les femmes après la ménopause, lorsque la chute des œstrogènes accélère brutalement le processus de déminéralisation.

Le diagnostic, lui, arrive souvent trop tard. On ne parle plus alors de prévention, mais de réparation, car la maladie n’est découverte qu’après un événement grave : une fracture du poignet, du col du fémur, ou, dans les cas les plus douloureux, d’une vertèbre. Les conséquences sur la qualité de vie et l’autonomie sont considérables.

Pourquoi le calcium et la vitamine D ne suffisent pas toujours

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Il serait impensable d’ignorer le rôle capital du duo calcium-vitamine D. Le calcium fournit le matériau de construction de l’os, et la vitamine D agit comme le contremaître, indispensable pour assurer son absorption et sa fixation efficace. On le sait, il faut miser sur les produits laitiers, certaines eaux minérales ou les poissons gras.

Mais, à force de se concentrer uniquement sur ces deux stars de la prévention, on occulte la nécessité d’un équilibre nutritionnel plus large. Des apports optimaux en calcium et vitamine D ne garantissent pas à eux seuls que le corps cessera de puiser dans ses réserves osseuses. L’équation est plus complexe que cela.

Le potassium, arbitre de l’équilibre interne

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Le chaînon manquant dans cette stratégie est peut-être le potassium. Ce minéral, traditionnellement associé à la régulation de la tension artérielle, joue un rôle fondamental que l’on commence à peine à démocratiser dans la santé osseuse. Des travaux scientifiques récents mettent en lumière son action cruciale sur l’équilibre acido-basique de l’organisme.

Voici le mécanisme : notre régime alimentaire occidental, souvent trop riche en protéines animales et en aliments transformés, tend à rendre le milieu intérieur légèrement acide. Pour compenser ce déséquilibre, le corps doit utiliser des agents neutralisants, et il va chercher ces fameux minéraux là où ils sont stockés en quantité : dans les os. Sans un apport suffisant en potassium pour maintenir un pH équilibré, la déminéralisation s’accélère, mine de rien.

Un déficit alarmant et des preuves tangibles

Ce lien entre potassium et solidité osseuse n’est pas qu’une hypothèse. Plusieurs grandes études épidémiologiques suggèrent clairement que les femmes qui atteignent les apports recommandés en potassium présentent une densité osseuse supérieure et, élément déterminant, subissent moins de fractures au fil du temps. C’est un argument de poids, d’autant plus qu’une large majorité d’adultes ne consomme pas assez de ce minéral.

Le potassium est le grand oublié d’une alimentation souvent déséquilibrée, trop dépendante des céréales raffinées et des produits préparés. Revenir à une assiette simple et riche en produits frais est le message que les nutritionnistes tentent de faire passer pour une prévention efficace.

Des sources naturelles et une mise en garde nécessaire

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La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’avaler des pilules coûteuses pour remédier à ce manque. Le potassium est extrêmement bien distribué dans le règne végétal. On le trouve en abondance dans les légumes verts (épinards, choux de Bruxelles), les légumineuses (lentilles, haricots secs), les tubercules (pommes de terre) et de nombreux fruits, notamment la banane et les abricots secs. Le secret réside dans la variété.

Toutefois, si vous suspectez un déficit, prudence avec l’idée de la supplémentation. Un excès de potassium peut être particulièrement dangereux, notamment pour les personnes souffrant de maladies rénales ou suivant certains traitements. Il faut toujours en discuter avec son médecin traitant avant d’envisager cette voie. La nature offre le remède le plus sûr.

L’assiette au service de l’autonomie

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En définitive, la santé osseuse est une question d’équilibre et non de quantité d’un seul nutriment. Si nous honorons le calcium et la vitamine D, il est temps d’intégrer pleinement le potassium dans notre stratégie anti-ostéoporose. Miser sur une alimentation riche en végétaux, variée et colorée, est le moyen le plus simple et le plus puissant de consolider sa charpente pour l’avenir. C’est peut-être la clé pour préserver son autonomie et profiter pleinement des années à venir, sans la menace constante d’une mauvaise chute.

Selon la source : passeportsante.net

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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