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L’ennemi silencieux de l’hiver: ce réflexe simple qui peut renverser la carence en vitamine d

Auteur: Adam David

2025-11-21 10:26:19

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Crédit: lanature.ca (image IA)

La fatigue persistante, le moral en berne, une susceptibilité accrue aux virus hivernaux : on attribue souvent ces maux aux rigueurs de la saison. Pourtant, derrière ces signaux d’alerte, se cache bien souvent un déficit massif et largement répandu dans nos populations : le manque de vitamine D. La bonne nouvelle ? Face à cette carence saisonnière, un geste quotidien d’une simplicité enfantine peut faire une réelle différence.

La vitamine du soleil : pourquoi elle nous manque tant

La vitamine D est fondamentale. Elle joue notamment un rôle clé dans la santé osseuse, en favorisant l’absorption du calcium, mais elle est également indispensable au bon fonctionnement de notre système immunitaire. Le hic réside dans son mode de production.

Nous distinguons principalement la D2 (d’origine végétale) et la D3, cette dernière étant la forme la plus efficace, synthétisée par notre peau sous l’action des rayons ultraviolets B (UVB). Or, sous nos latitudes tempérées, les UVB sont presque inexistants d’octobre à mars, car ils sont filtrés par l’atmosphère. C’est pourquoi, dès l’arrivée de l’hiver, les chiffres de carence explosent : plusieurs études estiment que jusqu’à 80 % des Français pourraient être concernés, souvent sans le savoir.

S'exposer à la lumière extérieure, même par temps gris

Si l’apport d’UVB est quasi nul, le simple fait de sortir et de s’exposer à la lumière naturelle reste le réflexe le plus puissant que l’on puisse adopter. Nous avons tous tendance à nous calfeutrer à l’intérieur dès que le ciel se voile. C’est une erreur.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, même un ciel d’hiver légèrement voilé offre une luminosité bien supérieure à celle de nos intérieurs, même près d’une fenêtre. Cette lumière naturelle est vitale pour donner le signal de départ à notre organisme, quitte à ce que la production de D3 soit modeste.

Quinze minutes pour casser le rythme

Il suffit de quinze à trente minutes d’exposition par jour. L’idéal est de placer cette courte sortie autour de midi, l’heure à laquelle l’intensité lumineuse est maximale. L’exposition n’a pas besoin d’être directe ; il s’agit simplement de profiter de l’extérieur. L’effet est double : non seulement on stimule la synthèse de D (même faiblement), mais surtout, cette routine permet de resynchroniser notre horloge biologique interne, le fameux rythme circadien.

Un rythme circadien bien réglé est la garantie d’un meilleur sommeil. Et qui dit meilleur sommeil dit, mécaniquement, meilleures défenses immunitaires. Il s’agit en fait d’un cercle vertueux facile à mettre en place.

L'alimentation : l'autre pilier à ne jamais négliger

La lumière est essentielle, mais elle ne fait pas tout. Notre alimentation est responsable d’environ 25 à 30 % de notre statut en vitamine D. Il est donc crucial de cibler les sources les plus riches pour compenser le manque solaire.

Les poissons gras : Le saumon, le hareng, le maquereau et surtout la sardine sont d’excellents pourvoyeurs de D3.
Les abats et œufs : L’huile de foie de morue, classique mais efficace, ainsi que le jaune d’œuf sont des sources non négligeables.
Les produits fortifiés : Certains laits, céréales ou margarines sont enrichis en vitamine D et peuvent aider à stabiliser l’apport quotidien.

Intégrer ces aliments plusieurs fois par semaine est une stratégie robuste pour traverser la période la plus sombre de l’année.

Quand et comment se supplémenter ?

Si malgré ces efforts, la fatigue ou la susceptibilité aux infections persiste, il est indispensable de faire un point médical. Une simple prise de sang suffit à établir si votre taux est insuffisant. En cas de déficit avéré, le médecin prescrira une supplémentation.

On recommande souvent la forme huileuse, car elle est généralement mieux absorbée par l’organisme. Cette approche ciblée est particulièrement pertinente pour les personnes qui présentent des facteurs de risque spécifiques : les personnes âgées, celles ayant une carnation foncée (qui filtre davantage les UVB) ou celles qui sortent très peu de chez elles en raison de leur mode de vie ou de pathologies chroniques.

Un hiver en pleine santé est possible

Maintenir un bon taux de vitamine D en hiver n’est certes pas un défi simple, mais c’est tout à fait réalisable. La solution passe par ce triptyque essentiel : l’adoption du geste simple de sortir s’exposer à la lumière quotidienne, une assiette riche en bons nutriments, et le recours à la supplémentation si un bilan sanguin révèle un besoin criant. Ce trio est la meilleure assurance pour traverser la saison grise avec énergie et un système immunitaire au sommet de sa forme.

Selon la source : passeportsante.net

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.