Disney World, en Floride, est souvent surnommé l’endroit le plus joyeux du monde. Pourtant, au cours d’une période étonnamment courte, cette façade enchantée a été brisée par une série d’événements tragiques. Le complexe a été le théâtre de cinq décès distincts en moins d’un mois, un fait divers qui soulève de nombreuses questions sur la sécurité et le bien-être au sein de ce gigantesque parc de loisirs.
Entre la mi-octobre et le début novembre, les autorités locales ont dû intervenir à plusieurs reprises dans les hôtels du groupe. Si les causes de ces décès varient—allant du malaise médical au suicide—leur concentration temporelle, révélée par le New York Post, est pour le moins troublante.
L’onde de choc initiale et la première identification
La macabre série a débuté le 14 octobre. Ce jour-là, une grande admiratrice de l’univers Disney, Summer Equitz, a été retrouvée sans vie au sein du prestigieux Contemporary Resort. Les conclusions des enquêteurs locaux ont rapidement pointé vers un suicide, jetant une première ombre sur l’ambiance des vacances.
Quelques jours plus tard seulement, la situation s’est aggravée. Le 18 octobre, les services d’urgence ont été appelés au Disney’s Fort Wilderness Resort & Campground. Un sexagénaire y est décédé, bien que dans ce cas, le drame ait été attribué à une condition médicale préexistante, selon les informations partagées par le New York Post.
La semaine noire d’octobre : un drame spectaculaire
La semaine suivante a marqué un tournant particulièrement dramatique. Le 23 octobre, l’horreur a frappé un hôtel non identifié du complexe. Un homme de 23 ans, originaire de Los Angeles, aurait apparemment mis fin à ses jours en faisant une chute du 12e étage. Si les circonstances exactes restent floues, cet événement spectaculaire a naturellement amplifié le sentiment d’une série noire en cours, loin des yeux du grand public.
Le début du mois de novembre : le mystère se prolonge
Malheureusement, l’enchaînement des décès ne s’est pas arrêté avec la fin du mois d’octobre. Le 2 novembre, une femme d’une quarantaine d’années a été découverte inconsciente au Disney’s Pop Century Resort, un établissement situé non loin des parcs Epcot et Hollywood Studios. Son décès a été constaté peu de temps après, ajoutant une quatrième victime à la liste, avec des causes encore indéterminées.
Le décompte s’est achevé (pour l’instant) le 8 novembre, au Disney’s Saratoga Springs Resort & Spa, près de Disney Springs. Un cinquième voyageur, dont l’identité et les circonstances du décès n’ont pas été précisées par le bureau du médecin légiste du comté d’Orange, y a perdu la vie.
Le silence gêné des autorités locales
Face à cette concentration anormale de drames, l’attention s’est naturellement tournée vers les responsables. Pourtant, ni la Walt Disney Company, ni le bureau du shérif du comté d’Orange n’ont souhaité fournir des éclaircissements ou des déclarations officielles concernant cette vague de décès.
Ce mutisme, bien que fréquent dans ce type d’enquêtes pour préserver la confidentialité des familles ou ne pas nuire à l’image, rend difficile l’évaluation de l’ampleur du problème. On ignore si cette densité est purement le fruit du hasard ou si elle est liée à une période de fréquentation particulièrement stressante ou difficile.
Hasard ou coïncidence inquiétante?
Il est crucial de noter que, sur un domaine aussi vaste et accueillant des millions de visiteurs chaque année, des incidents tragiques sont inévitables. Cependant, la survenue de cinq décès en moins d’un mois soulève légitimement des questions au-delà de la simple malchance. Si plusieurs des cas sont traités comme des suicides ou des morts naturelles, la concentration des événements met en lumière une facette plus sombre de l’univers de loisirs.
En l’absence de toute déclaration officielle, les médias et le public sont réduits aux faits bruts. Pour l’heure, cette série reste une coïncidence statistique sombre, mais elle rappelle que même dans le « Royaume Magique », la réalité peut frapper fort et sans préavis.
Selon la source : journaldemontreal.com
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