Des scientifiques ont trouvé l’endroit où un météore a le plus de chances de tomber
Auteur: Mathieu Gagnon
Le ciel nous tombera-t-il sur la tête ?

On a tous déjà entendu parler de ces roches venues de l’espace, les fameux météores. Parfois, on en voit un filer dans le ciel, une étoile filante, et on fait un vœu. Mais que se passerait-il si un visiteur venu de bien plus loin, d’un autre système solaire, décidait de nous rendre visite ? C’est une question qui a titillé une équipe de chercheurs. Ils se sont demandé : si un de ces objets interstellaires devait frapper la Terre, où et quand cela arriverait-il ?
Bon, je vous rassure tout de suite, il n’y a pas de danger imminent. Mais leur enquête est fascinante, un peu comme un jeu de détective à l’échelle de l’univers. Alors, embarquons avec eux pour voir ce qu’ils ont découvert.
Des visiteurs lointains dans notre voisinage

Notre système solaire a déjà eu de la visite. Vous vous souvenez peut-être de cet objet étrange en forme de cigare, baptisé ‘Oumuamua, qui a fait couler beaucoup d’encre. Il n’était pas seul. D’autres, comme les comètes 2I/Borisov et 3I/ATLAS, sont aussi passés par chez nous. Ces vagabonds de l’espace viennent de systèmes stellaires différents, probablement éjectés de l’orbite de leur étoile, qu’on appelle les étoiles de type M, ou naines rouges.
Pourquoi celles-ci ? Simplement parce que ce sont les étoiles les plus nombreuses dans notre galaxie, la Voie Lactée. C’est une question de probabilité, tout simplement. C’est de là que les chercheurs, menés par un certain Darryl Seligman, ont commencé leur simulation mathématique. Un peu comme une météo de l’espace, si vous voulez.
Le verdict : plutôt en hiver et près de l’équateur

Alors, que disent ces fameuses simulations ? Eh bien, il semblerait que le risque d’impact soit plus élevé pendant l’hiver. C’est à ce moment que notre planète fait face à l’antapex solaire. C’est un mot un peu compliqué pour dire que c’est la direction opposée à celle où notre Soleil se déplace dans la galaxie. C’est comme si, en voiture, on se faisait surtout heurter par ce qui vient de l’arrière.
Et pour le lieu ? Les impacts seraient plus probables à basses latitudes, près de l’équateur. Avec une petite préférence, et c’est là que ça nous concerne, pour l’hémisphère Nord, tout simplement parce que c’est la direction vers laquelle notre système solaire se dirige. C’est là que vit la majorité de la population mondiale, donc ce n’est pas une nouvelle totalement rassurante, je vous l’accorde.
Une surprise : les plus lents seraient les plus dangereux

Ce qui a le plus étonné les scientifiques, c’est que les objets les plus susceptibles de nous percuter seraient… les plus lents. Ça semble contre-intuitif, n’est-ce pas ? On imaginerait qu’un bolide ultra-rapide serait plus menaçant.
Mais en fait, c’est logique. Un objet qui se déplace lentement a plus de chances d’être capturé par l’immense force de gravité de notre Soleil. Une fois pris dans ses filets, sa trajectoire peut être complètement modifiée et, par un malheureux hasard, le diriger droit sur la Terre. Les objets très rapides, eux, ont tendance à tracer leur route sans être trop déviés. Ils passent et puis s’en vont. ‘Oumuamua, par exemple, filait à toute allure sur une orbite très allongée et n’est jamais passé près de nous.
Alors, faut-il vraiment s’en faire ?

La réponse courte est : non, pas pour l’instant. Il est important de se rappeler que tout ceci est basé sur des modèles, des calculs. C’est une étude de probabilités. Comme le dit le chercheur principal lui-même, Darryl Seligman, « il n’y a toujours aucune détection concluante de météores interstellaires » qui aient frappé la Terre.
Cela fait plus d’un siècle que les astronomes cherchent des preuves de tels impacts, sans jamais rien trouver de certain. Ces objets venus d’ailleurs sont incroyablement difficiles à repérer. Ils surgissent un peu de nulle part et repartent tout aussi vite. Donc, même si l’idée est un peu angoissante, nous sommes en sécurité.
Continuons de regarder les étoiles sans crainte

En résumé, si un caillou d’une autre étoile devait un jour nous tomber dessus, ce serait probablement en hiver, près de l’équateur, et ce serait un voyageur plutôt lent. Mais les chances que cela arrive sont, pour l’instant, infimes. Ces études sont utiles pour que les scientifiques sachent où et quoi chercher. Elles nous aident à mieux comprendre notre place dans l’immense ballet cosmique.
Alors, la prochaine fois que vous lèverez les yeux au ciel, continuez de le faire avec émerveillement et non avec anxiété. L’univers est plein de mystères, mais pour le moment, il nous laisse plutôt tranquilles. Et c’est une très bonne chose.
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.