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La mort, une zone grise ? Un médecin affirme que nous ne saurons jamais vraiment où la vie s’arrête
Crédit: lanature.ca (image IA)

L’incroyable histoire de Constance Glanz, déclarée morte… puis retrouvée vivante

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Imaginez la scène. Nous sommes en juin 2024, dans une petite ville du Nebraska. Le corps de Constance Glanz, une dame de 74 ans, arrive dans une entreprise de pompes funèbres. On l’avait déclarée morte deux heures plus tôt dans sa maison de retraite. Mais voilà qu’un employé remarque quelque chose de complètement fou. Dans son sac mortuaire, Constance… respirait.

On lui a fait un massage cardiaque, on l’a transportée à l’hôpital. Elle a survécu quelques heures de plus, avant d’être, cette fois, déclarée morte pour de bon. C’est une histoire qui donne des frissons, non ? Le shérif local, un homme avec plus de 30 ans de métier, a avoué n’avoir jamais rien vu de tel. Et pourtant, ce genre de situation, bien que rare, n’est pas unique.

Des erreurs qui font froid dans le dos : quand la mort n’est pas la fin

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L’histoire de Constance n’est malheureusement pas un cas isolé. En fait, ça arrive plus souvent qu’on ne le pense. En 2023, une femme de 76 ans en Équateur a été retrouvée vivante dans son cercueil, cinq heures après avoir été déclarée morte. Quelques mois avant, dans l’Iowa, c’est une autre femme qui a été découverte par les employés des pompes funèbres, cherchant de l’air dans son sac mortuaire. On pourrait continuer : une femme handicapée dans le Michigan en 2020, une autre en Afrique du Sud en 2018…

Cette liste, qui n’est même pas complète, soulève une question vertigineuse, une question que les médecins, les scientifiques et même les philosophes se posent depuis la nuit des temps : qu’est-ce que ça veut dire, vraiment, mourir ? C’est une question qui a des conséquences énormes sur le plan médical, légal et, bien sûr, éthique.

La peur d’être enterré vivant : une angoisse qui ne date pas d’hier

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Cette confusion autour du moment exact de la mort nous angoisse depuis toujours. Le docteur Joseph Eble, médecin, explique que « mourir n’est pas un état binaire, c’est plutôt une zone grise ». On peut comprendre pourquoi nos ancêtres étaient si prudents. Les Grecs anciens, par exemple, coupaient parfois les doigts des défunts pour voir si la douleur les réveillait. Les Romains, eux, essayaient de les ranimer avec de l’eau chaude et criaient leur nom pendant des jours.

Au 19ème siècle, la peur d’être enterré vivant était si forte qu’on a inventé des « cercueils de sécurité ». Dingue, non ? Certains avaient des cordes pour sonner des cloches à la surface, d’autres des tubes pour respirer. Pourquoi tant de précautions ? Parce que, comme le dit le Dr Eble, « les signes habituels de la mort, comme l’absence de pouls ou de respiration, ne la garantissent pas. Le seul signe infaillible, c’est la putréfaction, quand le corps commence à se décomposer ».

Comment les médecins décident-ils qu’une personne est morte ?

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Heureusement, aujourd’hui, on n’attend plus que les corps se décomposent. Les médecins suivent des règles précises. Tout a été plus ou moins décidé en 1980, sous la présidence de Jimmy Carter. À l’époque, avec les progrès de la médecine comme les respirateurs artificiels, on pouvait maintenir en vie un corps indéfiniment. Il fallait donc définir clairement ce qu’était la mort.

Des experts ont conclu qu’une personne est morte quand elle subit soit un « arrêt irréversible des fonctions circulatoires et respiratoires », soit un « arrêt irréversible de toutes les fonctions du cerveau, y compris le tronc cérébral ». C’est ce qu’on appelle la mort cérébrale. Au fil du temps, c’est cette définition qui est devenue la norme pour la plupart des médecins.

La mort cérébrale : une définition qui pose question

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Mais même cette définition est loin de faire l’unanimité. Pourquoi ? Parce que c’est plus compliqué que ça en a l’air. Des personnes en état de mort cérébrale peuvent… eh bien, continuer à vivre, d’une certaine manière. Leur corps peut continuer à grandir, à avoir ses menstruations, et même, tenez-vous bien, à mener une grossesse à terme. C’est incroyable, mais vrai. On comprend que cela puisse troubler.

Cela a mené à des batailles juridiques complexes. Faut-il continuer de payer pour un maintien en vie artificiel ? Est-il éthique de prélever des organes sur ces patients ? Le Dr Eble soulève un point sensible : « Avant le don d’organes, il n’y avait pas d’urgence à déclarer la mort. Aujourd’hui, il y a une pression énorme pour prélever les organes rapidement », parfois quelques instants seulement après la déclaration de mort cérébrale. Le patient est-il alors en train de mourir, ou déjà mort ? Le débat est ouvert.

Face à la mort, l’humilité avant tout

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Alors, c’est quoi la mort ? Pour beaucoup de gens, c’est le moment où l’âme ou l’esprit quitte le corps. Pour les médecins, la définition est plus pragmatique. Comme le dit le Dr Eble, « la définition de la mort, c’est quand le patient ne reviendra pas de lui-même, et que nous allons arrêter d’essayer ».

Cela veut dire qu’il y aura toujours une part de subjectivité, de spéculation. C’est pourquoi le personnel qui côtoie la mort tous les jours, comme dans la maison de retraite de Constance Glanz, doit être « prudent, rigoureux et bien formé ». Il craint qu’à force, déclarer un décès devienne un acte banal. Et c’est là que réside le problème. Sa conclusion est simple et pleine de sagesse : « Nous devons être humbles face à la mort et exercer la plus grande prudence en la déclarant ».

Selon la source : popularmechanics.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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