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L’accès aux nouveaux traitements contre l’alzheimer en péril au québec et au canada
Crédit: lanature.ca (image IA)

Le canada mal préparé

Alors que de nouvelles thérapies prometteuses font leur apparition pour ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer à un stade précoce, une ombre plane sur le système de santé canadien. Selon un rapport d’alerte publié par la Société Alzheimer de l’Ontario (SAO), le pays serait dangereusement mal préparé pour offrir ces traitements novateurs aux milliers de patients qui pourraient en bénéficier.

Ce constat d’impréparation soulève une question cruciale : si la science avance, pourquoi la logistique ne suit-elle pas? C’est un enjeu de santé publique majeur qui menace de priver une partie croissante de la population de l’espoir offert par la recherche récente.

Un «moment charnière» que les gouvernements ne peuvent plus ignorer

La cheffe de la direction de la SAO, Cathy Barrick, a martelé l’urgence de la situation dans un communiqué, décrivant la période actuelle comme un « moment charnière » en matière de soins liés à la maladie d’Alzheimer. Elle adresse un message sans ambiguïté aux autorités : il n’est plus permis de reporter l’enjeu.

Chaque délai, insiste-t-elle, porte préjudice aux familles et aux malades. «Chaque retard compromet les chances d’un plus grand nombre de Canadiens d’avoir accès à des options de traitement et de garder espoir», a-t-elle ajouté. La pression est forte, car l’efficacité de ces thérapies dépend étroitement de leur administration rapide.

L’enjeu du diagnostic précoce : la clé de l’efficacité

credit : lanature.ca (image IA)
Contrairement aux anciens médicaments qui se concentraient principalement sur la gestion des symptômes, les nouvelles classes de traitements visent à modifier l’évolution biologique même de la maladie. Pour être efficaces, ces molécules doivent être administrées aux patients chez qui la maladie est identifiée à un stade très précoce.

C’est là que le système s’effondre. Le Canada, et le Québec, manquent cruellement d’infrastructures permettant un diagnostic rapide et précis. Sans accès accéléré aux tests spécialisés – souvent complexes et coûteux – et sans une coordination adéquate, l’approbation de ces médicaments par Santé Canada ne servira qu’à créer une frustration supplémentaire pour les familles concernées.

Les chiffres alarmants du québec

L’urgence de la situation se fait sentir avec une acuité particulière dans la province. En 2021, les données gouvernementales estimaient qu’environ 150 000 personnes vivaient au Québec avec la maladie d’Alzheimer ou un autre trouble neurocognitif. Ces chiffres sont déjà lourds, mais les projections à moyen terme sont plus inquiétantes encore.

D’ici 2040, on pourrait approcher les 207 000 cas recensés. Ce bond démographique, couplé à la complexité des soins requis par ces nouveaux traitements, met en lumière l’écart abyssal entre les besoins futurs et la capacité actuelle de notre réseau de la santé.

La feuille de route nationale en attente de financement

credit : lanature.ca (image IA)
Afin de sortir de l’impasse, la Société Alzheimer a élaboré une feuille de route nationale. Celle-ci n’est pas sortie de nulle part : elle a été construite avec des cliniciens, des dirigeants du réseau de la santé et, surtout, des personnes qui vivent au quotidien avec la maladie. L’objectif est clair : mettre en place des mesures pour accélérer l’accès.

Les actions demandées sont pragmatiques : renforcer drastiquement le diagnostic précoce, améliorer l’accès aux tests de pointe et garantir une meilleure coordination des soins à travers les provinces. En somme, il ne s’agit pas uniquement d’acheter les médicaments, mais de repenser tout le circuit de soins qui les entoure.

l’espoir et le rendez-vous manqué

credit : lanature.ca (image IA)
L’avancée scientifique contre l’Alzheimer représente une formidable lueur d’espoir pour des milliers de familles. Pourtant, au Canada, cet espoir pourrait demeurer théorique si les gouvernements ne se mobilisent pas rapidement. La science a fait sa part du chemin; c’est maintenant au politique et au système de santé de s’assurer que les moyens logistiques et financiers suivent.

Le risque est réel : transformer une révolution thérapeutique en un rendez-vous manqué, laissant des milliers de Québécois et de Canadiens sans accès à des soins qui pourraient changer le cours de leur maladie. L’horloge tourne, et l’action immédiate est requise pour ne pas laisser l’espoir se diluer dans les méandres bureaucratiques.

Selon la source : tvanouvelles.ca

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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