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Le Soleil en colère : des scientifiques décryptent l’impact des récentes éruptions sur notre planète
Crédit: lanature.ca (image IA)

Plus que de belles aurores boréales

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On a tous entendu parler, et peut-être même vu, ces magnifiques aurores boréales qui ont récemment illuminé le ciel jusqu’en Floride. Un spectacle à couper le souffle, vraiment. Mais pendant que nous avions les yeux rivés vers ces lumières dansantes, quelque chose de moins visible mais de bien plus crucial se tramait au-dessus de nos têtes.

Des chercheurs du Centre de recherche solaire-terrestre du New Jersey Institute of Technology (NJIT) étaient sur le qui-vive, enregistrant les impacts profonds de cette tempête solaire sur la haute atmosphère de notre planète.

Une série d’explosions solaires hors du commun

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Ce qui a vraiment surpris les experts, c’est la fréquence de ces éruptions. Imaginez : quatre éruptions solaires de classe X, les plus puissantes, en seulement quelques jours, et toutes provenant de la même région sur le Soleil, baptisée AR4274. C’est assez rare.

« C’est une série très productive », confie Bin Chen, professeur au NJIT. Entre le 9 et le 14 novembre, le Soleil n’a pas chômé, avec en point d’orgue une éruption X5.1, la plus forte de 2025 jusqu’à présent. Mais ce qui a vraiment marqué les esprits, ce sont les conséquences directes ici, sur Terre.

Comment les scientifiques ont-ils pisté ces perturbations ?

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Alors, comment ont-ils pu observer tout ça ? Pendant que les observatoires en Californie dormaient, car c’était la nuit, les radiotélescopes du NJIT, eux, étaient aux premières loges. Ils ont enregistré en temps réel les ‘séquelles’ de ces éruptions dans notre atmosphère.

Normalement, les données radio qu’ils reçoivent dessinent des lignes presque verticales et bien nettes. Mais après les éruptions, c’était le chaos. « Les signaux étaient courbés et chaotiques, surtout à basses fréquences », explique Bin Chen. C’était la preuve irréfutable que l’ionosphère, cette couche essentielle pour nos communications radio et GPS, avait été sérieusement secouée.

Une tempête géomagnétique qualifiée de ‘majeure’

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Pour les spécialistes de l’ionosphère, l’événement était presque aussi frappant que les aurores. « Cette tempête nous a rappelé que la Terre fait partie d’un système cosmique bien plus vaste », souligne Lindsay Goodwin, une autre experte du NJIT. Parfois, le Soleil ‘crache’ de la matière et la Terre l’esquive. Mais pas cette fois.

Cette fois, on a tout pris de plein fouet. Le résultat ? Une tempête géomagnétique de niveau G4 (sur une échelle de 5), ce qui est considéré comme majeur. Pour vous donner une idée, notre bouclier magnétique a été tellement compressé que l’indice qui le mesure est passé de -40 à près de -250 nT en quelques heures seulement. Un choc énorme pour les défenses de notre planète.

Des avancées technologiques nées de la tempête

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La conséquence la plus visible, ce sont bien sûr ces aurores qui sont descendues très au sud. « Mon groupe de discussion sur les aurores explosait d’images venant d’endroits qui n’en voient presque jamais ! » s’amuse Lindsay Goodwin. Mais cet épisode a aussi été l’occasion de tester de nouveaux équipements.

Les observatoires du NJIT sont de plus en plus performants. Ils ont même installé un petit appareil au nom amusant, FLUMPH (qui ressemble, paraît-il, à une créature de Donjons & Dragons). Ce petit bijou de technologie mesure en direct les perturbations sur les signaux GPS. Cela permet de lier directement la colère du Soleil aux pannes de nos technologies quotidiennes.

À quoi devons-nous nous attendre ?

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Pour le moment, la communauté scientifique est encore en train d’éplucher toutes les données pour comprendre l’ampleur du phénomène. Le Soleil approche du pic de son cycle d’activité de 11 ans, il ne serait donc pas surprenant que de telles tempêtes se reproduisent à court terme.

Ces événements ne sont pas anodins : ils peuvent perturber les réseaux électriques, les communications et menacer nos satellites. L’activité solaire finira par se calmer, mais dans une dizaine d’années, le cycle reprendra. Et d’ici là, notre dépendance à la technologie spatiale sera encore plus grande. Il est donc plus important que jamais de comprendre ces colères du Soleil pour mieux nous y préparer.

Selon la source : phys.org

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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