Nos amis les manchots en danger : une lutte acharnée pour le poisson contre les bateaux de pêche
Auteur: Mathieu Gagnon
Quand les manchots et les bateaux de pêche se disputent le même repas

Une toute nouvelle étude a suivi à la trace ces oiseaux près de deux îles sud-africaines pour voir où ils cherchaient leur repas. Et surtout, pour mesurer à quel point leurs trajets croisaient ceux des navires de pêche à la senne. Les résultats donnent un peu froid dans le dos.
Une étude pour y voir plus clair
Le but était aussi de comprendre comment cette situation changeait d’une année à l’autre. Est-ce que c’est pire quand les poissons sont abondants ou, au contraire, quand ils manquent ? C’est une question cruciale pour la survie de ces oiseaux.
L’« intensité de chevauchement », une nouvelle façon de mesurer le problème

Pour suivre les bateaux avec une grande précision, ils ont utilisé les signaux du système d’identification automatique (AIS), une sorte de GPS que tous les navires utilisent pour la sécurité. Ça leur a permis de cartographier l’activité de pêche avec une précision redoutable.
2016, une année noire pour les manchots

Ce qui est intéressant, c’est que si on regarde juste la surface totale partagée, ça peut paraître modeste. Mais cette mesure est trompeuse. L’intensité, elle, montre la vraie pression sur la population. Et c’est ça qui détermine si les poussins dans les nids seront nourris ou non.
Des filets de pêche qui ne pardonnent pas

Même une seule prise peut vider une petite zone de toute sa nourriture. C’est pour ça qu’une vue à petite échelle est si importante. « Nous voulions une meilleure façon d’évaluer combien de manchots sont potentiellement impactés lorsque les pêcheries opèrent à proximité », a expliqué le Dr Glencross.
Une lueur d’espoir : des zones de protection enfin mises en place

Concrètement, ce sont des zones où la pêche est interdite toute l’année sur environ 20 kilomètres. Et devinez quoi ? Cette nouvelle carte des eaux protégées correspond parfaitement aux zones où l’étude a montré le plus de risques. C’est une excellente nouvelle, car cela peut pousser les bateaux à pêcher ailleurs, loin des points chauds où les manchots ont désespérément besoin de trouver de la nourriture rapidement pour leurs petits.
Un équilibre délicat à trouver pour l’avenir

Cela permet de réduire les tensions, en gardant ouverts les zones de pêche à faible risque pour les oiseaux. Comme le conclut le Dr Glencross, cette recherche met en lumière pourquoi ces fermetures étaient nécessaires. Elles protègent les manchots exactement là où ils étaient le plus en danger. Un pas dans la bonne direction, je suppose, pour que les humains et les animaux puissent cohabiter un peu mieux.
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.