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Une toxine bactérienne responsable de la colite ulcéreuse ? Une nouvelle découverte suscite l’espoir
Crédit: lanature.ca (image IA)

La colite ulcéreuse, un mal bien connu, mais encore mystérieux

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La colite ulcéreuse… rien que le nom peut faire un peu peur. Pour celles et ceux qui vivent avec, ce n’est pas juste un mot compliqué, c’est un combat de tous les jours. Une de ces maladies inflammatoires de l’intestin qui peut vraiment vous gâcher la vie, avec des douleurs, des saignements et des diarrhées qui n’en finissent plus.

On nous a longtemps dit que c’était probablement notre propre corps, notre système immunitaire, qui se retournait contre nous. Une sorte d’auto-sabotage. Mais si le vrai déclencheur était autre chose ? Un envahisseur venu de l’extérieur ? Eh bien, il semblerait qu’une équipe de chercheurs de l’Université de Nankin ait mis le doigt sur une piste très, très sérieuse.

Les gardiens disparus de notre intestin

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Imaginez que la paroi de votre intestin soit protégée par une petite armée de gardes du corps. Ces gardes, ce sont des cellules immunitaires spéciales appelées macrophages. Leur mission : nettoyer les débris et éliminer tous les microbes indésirables. Un travail essentiel, vous en conviendrez.

Le truc étrange, c’est que lorsque les scientifiques ont analysé des tissus de patients atteints de colite ulcéreuse, ces fameux gardes du corps avaient presque tous disparu de la zone de défense, juste sous la surface du côlon. C’était comme s’ils s’étaient volatilisés. Ça a mis la puce à l’oreille des chercheurs… et s’ils ne partaient pas de leur plein gré ? Si quelque chose, ou quelqu’un, les éliminait ?

À la recherche du coupable : une toxine bien cachée

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L’enquête a donc commencé. Les scientifiques se sont penchés sur des échantillons de selles, comparant ceux de personnes en bonne santé et ceux de malades. Et là, surprise. Ils ont trouvé une substance redoutable : une toxine appelée aérolysine.

Cette toxine, produite par une bactérie du genre Aeromonas, était présente dans 72 % des échantillons des patients atteints de colite, contre seulement 12 % chez les personnes saines. Un écart pareil, ça ne peut pas être une coïncidence. C’est une piste en béton.

Comment fonctionne cette arme bactérienne ?

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Alors, que fait exactement cette aérolysine ? Pour le dire simplement, c’est une véritable perforatrice. Elle s’accroche à une cellule – comme un de nos précieux macrophages – et lui fait un trou dans sa membrane extérieure. La cellule se vide et meurt en un clin d’œil. C’est radical.

Vu l’efficacité de cette toxine pour tuer nos cellules protectrices, les chercheurs ont donné un surnom bien mérité à la souche bactérienne qui la produit : MTB, pour « bactérie toxique pour les macrophages ». Pas vraiment le genre de colocataire qu’on voudrait héberger dans son intestin, n’est-ce pas ?

La preuve par l’expérience, sur des souris

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Avoir un suspect, c’est bien. Le confondre, c’est mieux. Pour cela, direction le laboratoire. L’équipe a utilisé des souris qui avaient déjà une inflammation du côlon, un peu comme la colite. Quand ils leur ont administré la fameuse bactérie MTB, les symptômes des souris se sont terriblement aggravés : plus de perte de poids, plus de saignements, plus d’ulcères… un vrai désastre.

Mais le plus parlant, c’est la suite. Quand ils ont utilisé une version de la bactérie modifiée pour qu’elle ne puisse pas produire la toxine, il ne s’est rien passé. La colite ne s’est pas aggravée. Pour finir, ils ont administré des anticorps anti-aérolysine aux souris infectées. Et là, miracle : les symptômes ont commencé à diminuer.

Un nouvel espoir de traitement à l’horizon ?

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Alors, qu’est-ce que tout ça change pour nous, les humains ? Il faut rester prudent, car ces résultats ont été obtenus principalement sur des souris. Mais… c’est une avancée vraiment porteuse d’espoir. Pendant des années, le principal traitement de la colite ulcéreuse consistait à prendre des médicaments qui affaiblissent tout le système immunitaire. C’est un peu comme utiliser un marteau pour écraser une mouche, avec pas mal d’effets secondaires.

Cette recherche ouvre la porte à une approche complètement différente. Et si, au lieu de mettre nos propres défenses K.O., on pouvait simplement cibler cette toxine bactérienne et la neutraliser ? Ce serait une manière bien plus intelligente et précise de combattre la maladie. Comme le disent les chercheurs eux-mêmes, cela suggère une nouvelle stratégie thérapeutique. Et ça, c’est toujours une excellente nouvelle.

Selon la source : medicalxpress.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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