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Trump accorde un pardon présidentiel à une dinde de Thanksgiving et l’épargne du repas
Crédit: shutterstock / freepik

C’est un rendez-vous incontournable de la fin novembre à Washington, un moment où la politique laisse place à un peu de légèreté et de folklore. Comme le veut la coutume, le président américain Donald Trump s’apprête à gracier une dinde pour Thanksgiving. Mais cette année, il y a un petit détail qui change la donne : c’est vous qui avez votre mot à dire. Avant de passer à table pour ce repas traditionnel, découvrez comment deux volatiles, venus tout droit de Caroline du Nord, se disputent les faveurs du public et du président Trump.

Gobble et Waddle : les deux vedettes à plumes

lanature.ca / IA

Cette année, pour le 78e anniversaire de cette présentation, les stars s’appellent Gobble et Waddle. Ces deux dindes ont fait le voyage depuis la Caroline du Nord pour rejoindre la capitale. Leurs noms n’ont pas été choisis au hasard : ils sont le fruit d’un vote en ligne mené par des étudiants en agriculture. Le président Donald Trump, accompagné de la Première dame Melania Trump, perpétuera cette tradition ce mardi. C’est toujours un spectacle amusant de voir le couple présidentiel accueillir ces invités d’honneur un peu particuliers.

Des profils dignes de candidats politiques

La Maison Blanche ne lésine pas sur les détails pour nous présenter les candidats. D’un côté, nous avons Gobble, un beau bébé de 23,5 kilos (52 livres), qui, figurez-vous, raffole des biscuits de la marque Bojangles et aime le golf ! De l’autre, Waddle, pesant 22,6 kilos (50 livres), est un grand amateur de patates douces avec un supplément de guimauves. C’est assez cocasse de voir à quel point on humanise ces oiseaux. Waddle rêverait même de devenir une mascotte pour l’équipe universitaire locale. Des informations légères qui donnent le sourire.

À vous de jouer : comment voter pour votre préférée

C’est là que vous intervenez. Avant la cérémonie officielle, le public est invité à voter pour décider laquelle des deux dindes participera formellement à la présentation (même si les deux sont généralement épargnées).

Une vie de palace avant la retraite

Avant leur grand jour, ces dindes ne sont pas logées n’importe où. Après leur éclosion en juillet et leur élevage sous la supervision du président de la Fédération nationale de la dinde, Jay Jandrain, elles ont posé leurs valises au très chic Hôtel Willard InterContinental. Oui, vous avez bien lu, des dindes dans un hôtel de luxe ! Une fois graciées mardi, elles ne finiront pas dans un four. Elles retourneront en Caroline du Nord pour vivre une retraite paisible à l’Université d’État, où elles recevront des soins vétérinaires et serviront à l’éducation agricole.

Conclusion : Une histoire qui remonte à

Alexander Gardner – museums.fivecolleges.edu via wikimedia : Public Domain
Pour la petite histoire, sachez que cette cérémonie n’est devenue une tradition annuelle formelle qu’en 1989, sous le président George H.W. Bush. À l’époque, il avait plaisanté en disant que l’oiseau ne finirait sur la table de personne. Mais les racines de cette coutume sont bien plus anciennes. On raconte même, peut-être avec un peu d’enjolivement, qu’Abraham Lincoln aurait épargné une dinde en 1863 à la demande de son fils. Quoi qu’il en soit, c’est un moment de répit bienvenu dans l’actualité chargée de Washington.

Selon la source : en.as.com

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