Une nouvelle espèce humaine découverte ? Ce que les scientifiques nous révèlent

Et si nous n’étions pas les seuls ?

On se sent parfois un peu seuls sur notre planète, nous, les Homo sapiens. C’est vrai, nous sommes la seule espèce humaine encore debout aujourd’hui. Mais il ne faut pas oublier que notre arbre généalogique est bien plus touffu qu’on ne le pense. Il fut un temps où la Terre abritait une mosaïque complexe de cousins plus ou moins éloignés. C’est une histoire fascinante. Et voilà que des chercheurs viennent peut-être d’y ajouter un tout nouveau chapitre.

L’arrivée d’un nouveau membre dans la famille

Des anthropologues de l’Académie des sciences de Chine et de l’Université d’Hawaï nous présentent un potentiel nouveau venu : Homo juluensis. Un nom un peu savant qui veut dire… « grosse tête ». Ça prête à sourire, n’est-ce pas ?

Ce lointain parent aurait vécu en Asie de l’Est il y a entre 300 000 et 50 000 ans. On imagine sa vie, pas facile du tout. Il chassait probablement des chevaux sauvages, fabriquait ses propres outils en pierre et, chose essentielle, il traitait les peaux d’animaux pour se protéger des hivers glaciaux. Une vie rude, mais une vie d’adaptation.

Comment les chercheurs l’ont-ils découvert ?

Ce qui est étonnant, c’est que cette découverte ne vient pas d’un os fraîchement déterré. Non, l’idée est venue lorsque les scientifiques, menés par Christopher J. Bae, ont décidé de mettre un peu d’ordre dans les fossiles déjà connus. Une sorte de grand ménage de printemps dans les archives de l’humanité.

En réorganisant tout ça, ils ont remarqué des similitudes frappantes entre plusieurs crânes et dents qui, jusqu’alors, ne rentraient dans aucune case. Parfois, les plus grandes découvertes se cachent juste sous notre nez. Il suffisait juste de regarder les choses différemment.

Un puzzle enfin résolu ?

Vous avez peut-être déjà entendu parler des Dénisoviens ? C’est l’un des plus grands mystères de la paléontologie. On a trouvé un petit bout de doigt en Sibérie, on en a tiré de l’ADN, mais on n’a jamais su leur donner un nom d’espèce officiel. Eh bien, ces fameux Dénisoviens pourraient bien être des Homo juluensis.

Et ce n’est pas tout. D’autres fossiles, comme ceux de Xujiayao, qui semblaient être un mélange étrange entre Homo erectus et nous, pourraient aussi faire partie de cette nouvelle espèce. Imaginez, toutes ces pièces du puzzle qui ne trouvaient pas leur place pourraient enfin s’emboîter. C’est assez grisant.

Qu’est-ce qui les rendait si différents ?

Alors, qu’est-ce qui fait qu’on pense à une nouvelle espèce ? Ce sont les détails, bien sûr. D’abord, leur crâne. Il est grand, d’où leur surnom. Mais ce n’est pas que la taille. La forme de la mâchoire, la structure des dents… tous ces éléments les distinguent clairement des autres espèces humaines connues.

Ce ne sont pas simplement des variations. Non, ce sont des caractéristiques uniques qui suggèrent une branche distincte sur notre arbre familial. C’est ce qui a mis la puce à l’oreille des chercheurs.

Alors, c’est officiel ?

Attention, il ne faut pas aller trop vite en besogne. Pour l’instant, c’est une proposition très sérieuse, une hypothèse convaincante, mais pas encore une vérité gravée dans le marbre. La communauté scientifique va devoir débattre, analyser, et il faudra sans doute d’autres recherches pour que tout le monde soit d’accord. C’est comme ça que la science avance, pas à pas.

Mais une chose est sûre : cette découverte nous rappelle que l’histoire de nos origines est loin d’être terminée. Qui sait quelles autres surprises dorment encore sous terre, attendant patiemment qu’on les découvre ?

Selon la source : popularmechanics.com

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