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Le secret des pupilles en forme de W des seiches
Crédit: lanature.ca (image IA)

Un regard pas comme les autres

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Saviez-vous que les seiches possèdent la vision la plus pointue du monde animal en matière de polarisation de la lumière ? C’est assez incroyable. Elles peuvent percevoir des motifs lumineux que nos yeux humains sont tout simplement incapables de voir. On a encore beaucoup à apprendre sur la façon dont elles interprètent leur monde sous-marin, mais il y a un mystère que nous avons enfin réussi à percer : la forme bizarre de leurs pupilles en W.

Une forme pour le moins surprenante

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Oui, si c’est la première fois que vous en entendez parler, vous avez bien lu : les seiches ont des pupilles en forme de W. Plutôt étrange, non ? Pendant des années, les scientifiques ont pensé qu’il s’agissait soit d’une sorte de camouflage, soit d’un moyen d’évaluer les distances. C’était les hypothèses les plus logiques, je suppose. Mais la vérité était un peu plus complexe. Et puis, une étude de 2012 est venue tout éclaircir.

L’expérience qui a tout révélé

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Dans cette fameuse étude, les chercheurs ont placé trois seiches (*Sepia officinalis*) dans des aquariums individuels. Elles n’étaient pas entravées, juste libres de leurs mouvements. À l’aide d’une caméra infrarouge pointée à travers un diviseur de faisceau, ils ont photographié la forme de leurs pupilles pour voir comment elles changeaient en fonction de l’intensité lumineuse. Une approche assez directe, finalement.

Un W qui apparaît et disparaît

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Les résultats ont été sans appel. La forme en W de la pupille n’apparaît que sous une lumière vive. Quand on baisse l’éclairage, ce ‘W’ s’élargit progressivement jusqu’à devenir une pupille parfaitement circulaire. C’est donc un mécanisme d’adaptation, pas une caractéristique fixe. Un peu comme nos propres pupilles qui se dilatent dans le noir, mais en beaucoup plus original.

L’ingéniosité derrière le W

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Les seiches vivent principalement en eaux peu profondes, où le contraste lumineux est extrême entre la surface et le fond. Le soleil tape fort en haut, et c’est beaucoup plus sombre en bas. La pupille en W permet de réduire l’éblouissement venant du soleil et d’uniformiser ce gradient de lumière. Cela leur facilite grandement la détection de prédateurs ou de proies qui s’approchent dans les zones plus sombres de leur champ de vision.

Les auteurs de l’étude ont conclu que grâce à cette pupille, « le champ visuel apparaît plus uniforme ». Ils ajoutent que sous un éclairage intense et direct comme celui du soleil, la dispersion de la lumière dans le cristallin peut sérieusement dégrader la sensibilité au contraste dans les parties les plus sombres de la scène. Le W résout ce problème.

Un monde de pupilles étranges

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Les scientifiques suggèrent que cette forme pourrait aussi aider à camoufler l’œil et même améliorer la mise au point sur les distances dans certaines directions, ce qui est bien pratique vu la position de leurs yeux. Ensuite, la pupille redevient un cercle en basse lumière pour laisser entrer un maximum de lumière. Une pupille vraiment bien pensée, donc.

Mais elle est loin d’être la seule bizarrerie oculaire du règne animal. Chez les animaux terrestres, il y a une tendance : les chasseurs à l’affût ont des pupilles verticales, les proies des pupilles horizontales, et ceux qui cherchent leur nourriture, des pupilles rondes. Sauf que… sérieusement, qu’est-ce qui se passe avec les yeux des mangoustes ? C’est une autre histoire.

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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