Aller au contenu
Votre cerveau refuse de s’éteindre la nuit ? Une étude australienne révèle enfin pourquoi
Crédit: lanature.ca (image IA)

Ce sentiment familier de ne pas pouvoir déconnecter

lanature.ca (image IA)
Vous tournez et virez dans votre lit, l’esprit en ébullition. Les pensées s’enchaînent sans répit, les soucis de la journée, les plans du lendemain… impossible de trouver le bouton « off ». Si cette situation vous parle, sachez que vous n’êtes pas seul. Et surtout, des chercheurs australiens pensent avoir trouvé une explication très concrète à ce phénomène.

Une nouvelle étude de l’Université d’Australie du Sud apporte un éclairage fascinant sur les raisons pour lesquelles certaines personnes, surtout les seniors, luttent pour s’endormir. Il semblerait que tout soit lié à notre horloge biologique interne, ce fameux rythme de 24 heures qui gouverne notre corps… et notre esprit.

Le mystère de l’esprit qui pédale dans le vide

credit : lanature.ca (image IA)
L’insomnie touche environ 10 % de la population, et ce chiffre grimpe à plus de 30 % chez les adultes plus âgés. La plainte la plus courante ? Avoir l’impression que le cerveau est sur-actif, qu’il « turbine » sans arrêt au moment de dormir. On appelle ça l’hyperéveil cognitif. Pendant longtemps, on a constaté ce symptôme sans vraiment comprendre d’où il venait.

Alors, que se passe-t-il vraiment dans notre tête ? Les scientifiques se sont demandés si cette incapacité à calmer son esprit la nuit ne serait pas le reflet d’un dérèglement de notre horloge interne, le rythme circadien.

Une expérience unique en son genre

credit : lanature.ca (image IA)
Pour en avoir le cœur net, les chercheurs ont mis en place une expérience assez particulière. Ils ont réuni 32 adultes plus âgés – la moitié souffrant d’insomnie chronique, l’autre moitié de bons dormeurs – et les ont gardés éveillés pendant 24 heures. Mais attention, pas n’importe comment.

Les participants sont restés au lit, dans une pièce très faiblement éclairée, avec des repas et des activités strictement contrôlés. L’idée était d’éliminer toute influence extérieure (comme la lumière du jour ou les horaires de repas) pour isoler et observer le rythme naturel du cerveau. Chaque heure, ils devaient décrire leurs pensées : leur nature, leur intensité, s’ils arrivaient à les contrôler. Un protocole rigoureux pour voir le cerveau à nu, si l’on peut dire.

Des cerveaux qui ne sont pas sur la même longueur d’onde

credit : lanature.ca (image IA)
Les résultats sont assez parlants. Tout le monde, bons dormeurs comme insomniaques, a montré un cycle de l’activité mentale : un pic l’après-midi et un creux au petit matin. C’est normal. Mais c’est là que les choses deviennent intéressantes. Chez les personnes souffrant d’insomnie, plusieurs différences majeures ont sauté aux yeux.

Le professeur Kurt Lushington, qui a dirigé l’étude, l’explique simplement : « Contrairement aux bons dormeurs, dont l’état cognitif passait logiquement de la résolution de problèmes en journée à un désengagement la nuit, les insomniaques n’arrivaient pas à ralentir aussi franchement. » Leurs pensées restaient bloquées en mode « jour », même au milieu de la nuit. Pire encore, leur pic d’activité cérébrale était retardé d’environ six heures et demie. C’est un peu comme si leur horloge interne les encourageait à rester alertes et à réfléchir activement bien après l’heure du coucher.

Quand le cerveau refuse de ‘mettre la clé sous la porte’

credit : lanature.ca (image IA)
Le sommeil, ce n’est pas juste fermer les yeux. C’est un processus actif où le cerveau doit se déconnecter des pensées orientées vers un but et de l’implication émotionnelle. C’est une sorte de… enfin, une incapacité à débrayer mentalement. On doit pouvoir lâcher prise.

L’étude montre que chez les insomniaques, ce désengagement est bien plus faible et arrive beaucoup plus tard. Probablement à cause de ce décalage de leur rythme circadien. En gros, le cerveau ne reçoit pas le signal clair qu’il est temps de se mettre en veille. Il continue de fonctionner comme en plein après-midi, alors qu’il devrait se préparer au repos.

Vers de nouvelles solutions pour retrouver le sommeil

credit : lanature.ca (image IA)
Alors, que faire ? Cette découverte ouvre des pistes de traitement vraiment nouvelles. Plutôt que de se concentrer uniquement sur des stratégies comportementales, on pourrait s’attaquer directement à la racine du problème : cette fameuse horloge biologique déréglée.

Le professeur Jill Dorrian, co-auteure de l’étude, suggère des interventions qui pourraient renforcer nos rythmes naturels. Par exemple, une exposition à la lumière à des moments précis de la journée, ou la mise en place de routines quotidiennes très structurées pour aider le cerveau à retrouver ses repères jour/nuit. La méditation de pleine conscience pourrait aussi être un outil précieux pour apprendre à apaiser l’esprit le soir venu.

Bref, cette recherche nous rappelle que pour bien dormir, il faut que tout notre être soit synchronisé. C’est une approche plus globale et, qui sait, peut-être la solution pour des millions de personnes qui cherchent désespérément à trouver le sommeil.

Selon la source : medicalxpress.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu