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Chiens-tueurs télécommandés : L’incroyable expérience de la CIA qui visait l’homme
Crédit: lanature.ca (image IA)

Les sombres secrets de la Guerre Froide

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On pense souvent tout savoir sur les folies de la Guerre Froide, mais il y a des histoires qui dépassent l’entendement. Grâce à des documents déclassifiés, on a découvert des pans entiers des programmes de la CIA, notamment le fameux MKUltra. C’était un projet top-secret dans les années 50 et 60, une quête un peu folle pour contrôler l’esprit humain. On parle de chocs électriques, d’ondes radio, de drogues psychédéliques administrées à des Américains qui ne se doutaient de rien. L’objectif ? Développer des techniques de lavage de cerveau à utiliser contre les Soviétiques. C’est déjà assez glaçant comme ça.

Mais ce qu’on sait moins, c’est que les humains n’étaient pas les seules victimes de ces expériences. Non, les animaux aussi ont été enrôlés de force dans cet étrange effort de guerre. Et là, ça devient encore plus étrange.

Des espions à quatre pattes et à plumes

credit : lanature.ca (image IA)
Avant même de parler des chiens, il faut savoir que l’idée d’utiliser des animaux pour l’espionnage n’était pas nouvelle. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le prédécesseur de la CIA, l’OSS, avait déjà des idées… disons, créatives. Ils ont essayé d’attacher des mini-bombes à des chauves-souris pour qu’elles aillent se nicher dans les bâtiments japonais avant d’exploser. De véritables missiles guidés volants !

Il y a eu aussi l’Opération Fantasia, où ils ont peint des renards avec de la peinture radioactive pour qu’ils brillent dans le noir. L’idée était de faire peur aux Japonais en recréant une légende locale. Ça n’a pas abouti, mais ils ont quand même relâché une trentaine de ces renards lumineux dans un parc de Washington. On imagine la surprise des promeneurs.

Avec MKUltra, ils sont passés à la vitesse supérieure. Entraîner des faucons à porter des caméras, des corbeaux à poser des micros… et puis le projet ‘Acoustic Kitty’, où ils ont carrément implanté un micro dans le crâne d’un chat. Une histoire qui s’est terminée tragiquement, le pauvre chat s’étant fait écraser par un taxi lors de sa première mission. C’est peut-être à ce moment-là qu’ils se sont dit : plutôt que de les dresser, pourquoi ne pas les contrôler directement ?

Le projet 94 : créer le chien-robot

credit : lanature.ca (image IA)
C’est là qu’arrive le ‘Subproject 94’, entre 1961 et 1962. L’objectif était clair : voir s’il était possible de contrôler le comportement d’un chien à distance, en plein champ, grâce à une stimulation électrique du cerveau. Ça sonne comme de la science-fiction, mais c’était bien réel. Ils ont pris six chiens de différentes races et ont commencé les expériences.

Comment ça marchait ? Les chirurgiens implantaient des électrodes directement dans les ‘centres du plaisir’ du cerveau des chiens. On imagine la scène… Le chien était ensuite lâché dans un champ. S’il allait dans la bonne direction, les chercheurs envoyaient une petite décharge électrique (jusqu’à 50 volts !) pour lui procurer une sensation agréable. Une sorte de récompense. S’il s’arrêtait ou déviait, la stimulation cessait. Le chien, cherchant à retrouver cette sensation, finissait par tourner la tête dans la direction voulue, et hop, une nouvelle stimulation. C’était diaboliquement malin.

Des résultats… et des complications

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Étonnamment, ça fonctionnait plutôt bien. Le rapport final mentionne même ‘la facilité relative avec laquelle un chien peut être entraîné à répondre’. Pour les humains, c’était un succès. Pour les chiens, c’était une autre histoire. Les pauvres bêtes développaient des infections au niveau des plaies chirurgicales. Les chercheurs ont donc dû trouver une méthode plus invasive, en recouvrant les électrodes de ciment dentaire sur le crâne et en faisant passer les fils sous la peau jusqu’à un harnais. Un véritable attirail.

Les chiens semblaient apprécier les stimulations positives, mais les chercheurs ont aussi testé le contraire : des décharges dans les centres de la douleur. Là, le résultat était sans appel. L’animal ‘s’arrêtait, se mettait en boule et ne voulait plus bouger nulle part’. On peut le comprendre. Le projet a finalement été freiné par des soucis pratiques : le manque d’endroits discrets pour les tests et… la tendance naturelle des chiens à se laisser distraire. Un chien reste un chien, après tout.

Des chiens-missiles aux super-soldats animaux

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Mais à quoi tout cela devait-il servir ? Les idées ne manquaient pas. Un chien télécommandé pouvait servir d’éclaireur pour détecter des radiations ou des troupes ennemies. Il pouvait transporter des messages ou des munitions sur des terrains dangereux. Mais l’idée la plus effrayante était celle-ci, écrite noir sur blanc dans les rapports : ‘Un chien peut être utilisé comme un missile guidé pour détruire de petites structures stratégiques‘. En clair, transformer le chien en bombe vivante, qu’on ferait exploser à distance.

Les chercheurs admettaient froidement que ces applications ‘impliquaient la destruction de l’animal’. Heureusement, le projet a été annulé avant d’être mis en pratique. Mais l’idée a fait son chemin. Les documents suggèrent que la CIA envisageait déjà la suite : utiliser des animaux plus gros et plus forts, comme des ours ou des yaks. Des créatures capables de transporter de lourdes charges, comme des armes chimiques ou biologiques, en plein cœur de l’Union Soviétique. De véritables drones-assassins avant l’heure.

L’homme, la cible finale

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Finalement, toute cette histoire de chiens télécommandés n’était qu’une étape. Une sorte de répétition générale. Car l’objectif ultime, le vrai but derrière tout ça, était encore plus audacieux et franchement terrifiant. Comme l’explique l’historien John Lisle, qui a étudié ces archives, le but était ‘d’appliquer finalement cette technique aux humains’.

Ils voulaient créer de véritables ‘candidats mandchous’, des agents humains contrôlables à distance, sans qu’ils en aient conscience. Un fantasme de la Guerre Froide qui, heureusement, ne s’est jamais concrétisé, du moins à notre connaissance. Mais le simple fait que des scientifiques, financés par une agence gouvernementale, y aient pensé et aient mené des expériences pour y parvenir, ça donne froid dans le dos. Ça nous rappelle jusqu’où la peur de l’ennemi peut mener et que, parfois, la réalité dépasse de loin la fiction la plus sombre.

Selon la source : popularmechanics.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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