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Un homme forcé de choisir entre son pays et sa femme : son combat contre l’immigration canadienne
Crédit: lanature.ca / IA

Un amour transfrontalier face à un mur administratif

C’est l’histoire d’un homme qui se sent pris au piège. Un piège absurde, presque cruel. Les Allen, un habitant de Kelowna âgé de 66 ans, mène une bataille acharnée contre Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Son objectif ? Obtenir un simple visa de touriste pour sa femme, Ana Maria Rodriguez, originaire du Mexique, afin qu’elle puisse l’accompagner dans leur maison d’été en Colombie-Britannique. Une demande qui semble simple, mais qui s’est transformée en un véritable parcours du combattant.

Une routine bien huilée, aujourd’hui brisée

Voilà 15 ans que Les et Ana Maria sont mariés. Quinze ans à partager leur vie entre le Mexique l’hiver et la Colombie-Britannique l’été. Une routine heureuse, un équilibre parfait. D’ailleurs, Ana est venue au Canada à six reprises au fil des ans, sans le moindre souci. Mais les règles ont changé.

« À cause des changements dans l’immigration au Canada, elle a maintenant besoin d’un visa de touriste pour voyager avec moi », explique Les. Et c’est là que les ennuis commencent. Depuis 18 mois, les demandes de visa sont refusées les unes après les autres. C’est à n’y rien comprendre.

Pourquoi un tel refus ? Les justifications de l’immigration

Les raisons invoquées par l’IRCC laissent Les perplexe. « En gros, ils pensent qu’elle n’a pas de perspectives d’emploi raisonnables au Mexique et que si on lui donne un visa de touriste, elle pourrait ne pas repartir », confie-t-il. Une supposition qui ignore totalement la réalité de leur vie.

Le couple a pourtant tout fourni : la preuve de leurs 15 ans de mariage, et surtout, la preuve qu’Ana n’a aucune intention de s’installer au Canada. Elle a une mère âgée dont elle s’occupe au Mexique et des obligations professionnelles bien réelles. Surnommée ‘Mexicana Ana’, elle possède une flotte de voiturettes de golf de location et des appartements. Pas vraiment le profil de quelqu’un qui cherche à tout quitter. « Le gouvernement canadien semble penser que j’ai des ‘possibilités d’emploi limitées dans mon pays’ et que je pourrais ne pas quitter le Canada », déplore Ana. « S’il vous plaît, aidez-moi à retourner dans votre beau pays, dans ma maison d’été, et auprès de mon mari canadien aimant. »

La santé de Les, une course contre la montre

Cette situation est d’autant plus difficile que la santé de Les se dégrade. Il a besoin de rentrer au Canada pour recevoir des soins médicaux. Il y a quelques années, il a subi une opération pour remplacer son genou. Mais aujourd’hui, les problèmes sont plus graves.

« J’ai de sérieux problèmes de santé, et Ana est essentiellement mon aidante. J’ai passé un scanner du cerveau il y a environ un mois, qui a révélé que j’ai des problèmes progressifs et irréversibles dans mon cerveau », avoue-t-il. C’est une épreuve qu’il ne veut pas affronter seul.

L’avis du médecin et l’impasse politique

Le médecin de Les, le Dr Rodney Joshua, a même écrit une lettre pour appuyer leur demande. Son avis est sans appel : « À mon avis professionnel, M. Allen a besoin d’un soignant. Je peux attester du fait qu’il n’a aucun soutien familial ou amical au Canada. Je crois comprendre que sa femme, Mme Rodriguez, lui a fourni ces soins, et j’ai été alarmé de constater qu’il est récemment retourné au Canada non accompagné. »

Malgré cette lettre et l’intervention du député de Kelowna, Stephen Fuhr, l’IRCC reste inflexible. La frustration de Les ne fait que grandir.

Conclusion : Un choix cornélien et une peur viscérale

Ana Maria Rodriguez

Pour Les Allen, le temps est compté. « Je ne sais pas combien de temps il me reste, mais quel que soit le temps qu’il me reste, je veux le passer avec ma femme pendant sa saison morte dans notre maison de Colombie-Britannique. Ce gouvernement me fait choisir entre mon pays et ma femme », dit-il, la voix chargée d’émotion.

Il refuse de voyager sans elle, même si sa santé l’exige. Les questions le hantent. « Vais-je devoir vendre tout ce pour quoi j’ai travaillé toute ma vie parce qu’on interdit à ma femme de m’aider au moment où j’en ai besoin ? »

Et puis, il y a cette pensée, terrible, qui ne le quitte pas : « Que se passerait-il si j’allais en C.-B. sans ma femme et que ma santé se détériorait ? Je mourrais seul parce que ces salauds de l’IRCC ne la laisseraient pas venir à moi. Pensez à ça. » Le média Castanet a contacté l’IRCC pour obtenir des réponses, mais leur demande est, pour l’instant, restée sans suite. Comme celle de Les et Ana.

Selon la source : castanet.net

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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