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433 Eros : l’astéroïde qui frôlera la Terre ce week-end, et comment l’observer
Crédit: lanature.ca (image IA)

Un vieil ami nous rend visite

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Ce week-end, le ciel nous réserve une visite un peu spéciale. Un vieil ami, pour ainsi dire. Il s’agit de 433 Eros, le tout premier astéroïde géocroiseur que l’humanité a découvert. Il va passer relativement près de nous, et la bonne nouvelle, c’est que vous pourrez probablement l’observer pendant plusieurs semaines si vous avez un télescope, même un modèle modeste.

Quand et où regarder ?

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Notez bien la date : le dimanche 30 novembre 2025. C’est ce jour-là qu’Eros nous fera son petit coucou. Il passera à environ 60 millions de kilomètres de notre planète. Ça peut sembler énorme, et ça l’est – aucune inquiétude à avoir, c’est une distance tout à fait sûre. Pour vous donner une idée, c’est un peu moins de la moitié de la distance qui nous sépare du Soleil.

Ce passage est une occasion en or pour les astronomes amateurs. L’astéroïde va se balader à seulement quelques degrés du cœur lumineux de la galaxie d’Andromède, notre plus proche voisine galactique. Un spectacle magnifique en perspective !

Un caillou pas si petit et visible de chez vous

credit : lanature.ca (image IA)

Eros n’est pas un petit gravier perdu dans l’espace. Il a une forme assez curieuse, un peu comme une cacahuète, et mesure environ 34 kilomètres de long sur 11 de large. C’est grâce à cette taille respectable qu’il brillera suffisamment pour être visible pendant plusieurs semaines.

Si vous avez un télescope d’au moins 60 millimètres, vous devriez pouvoir l’apercevoir. Et si le ciel est capricieux ou que vous n’êtes pas équipé, pas de panique. Le Virtual Telescope Project et l’Asteroid Foundation organiseront une retransmission en direct le 30 novembre à 20h UTC (soit 21h, heure de Paris) sur leur site web. Pratique, non ?

Une longue histoire avec la Terre

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La découverte d’Eros ne date pas d’hier. Figurez-vous qu’on le connaît depuis 1898 ! C’est l’astronome allemand Gustav Witt et son assistant, Felix Linke, qui sont souvent crédités de sa découverte, même si un Français, Auguste Charlois, l’avait aussi repéré de son côté à l’observatoire de Nice. C’était une grande première : le premier astéroïde « proche » de la Terre jamais identifié.

Depuis, on peut dire qu’on a noué une relation particulière avec lui. Il a même eu droit à une visite privée…

La mission NEAR Shoemaker : un rendez-vous historique

credit : lanature.ca (image IA)
En 1998, la NASA a envoyé la sonde NEAR Shoemaker à sa rencontre. Et le 14 février 2000 (le jour de la Saint-Valentin, un joli clin d’œil pour un astéroïde nommé d’après le dieu grec de l’amour !), la sonde s’est mise en orbite autour de lui. C’était la toute première fois qu’on étudiait un astéroïde depuis son orbite.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. En 2001, la sonde a réussi un exploit : le tout premier atterrissage sur un astéroïde. La NASA pensait la mission terminée, mais à la surprise générale, Shoemaker a survécu à l’impact ! Ses instruments fonctionnaient encore, ce qui a permis de réaliser la première analyse gamma depuis la surface d’un autre corps que la Terre. Une prouesse qui a montré qu’on pouvait analyser en détail la composition de ces roches spatiales en s’y posant directement.

Un salut à un pionnier de l’espace

credit : lanature.ca (image IA)

Alors voilà, si vous levez les yeux au ciel dans les prochaines semaines et que vous apercevez ce petit point lumineux, vous saurez que ce n’est pas n’importe quel caillou. C’est 433 Eros, un pionnier qui nous a beaucoup appris sur notre système solaire.

C’est une belle occasion de se reconnecter à l’immensité de l’espace et de saluer cet astéroïde qui, à sa manière, fait partie de notre histoire scientifique. Alors, au nom de la science et de tous les curieux, merci, Eros !

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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