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Encelade en ligne de mire ! L’Europe prépare une mission pour chercher la vie sur la lune de Saturne
Crédit: ESA

Et si nous n’étions pas seuls ? L’Europe se lance à la conquête d’Encelade

credit : lanature.ca (image IA)

Parfois, les nouvelles scientifiques ressemblent à des histoires de science-fiction. Et pourtant, celle-ci est bien réelle. L’Agence Spatiale Européenne (ESA) vient de donner son feu vert pour une mission qui pourrait bien changer notre vision de l’univers et répondre à une question que l’on se pose depuis la nuit des temps.

Imaginez un petit robot, un atterrisseur, voyageant pendant des années pour se poser sur une lointaine lune de Saturne. Une petite boule de glace nommée Encelade. Son unique but ? Chercher des preuves de vie. C’est un projet absolument fou, incroyablement ambitieux, et il est en train de se concrétiser.

Pourquoi Encelade est-elle si spéciale ?

credit : lanature.ca (image IA)

On pourrait se demander : pourquoi aller si loin, sur ce caillou gelé ? Eh bien, Encelade n’est pas juste un gros glaçon flottant dans l’espace. C’est bien plus que ça. Sous son épaisse carapace de glace se cache quelque chose d’extraordinaire : un immense océan d’eau liquide qui recouvre toute la lune.

Nous le savons grâce aux observations d’une ancienne mission, la sonde Cassini. Elle a vu quelque chose que personne n’attendait. Des geysers géants, près du pôle Sud de la lune, qui crachent en permanence des gouttelettes de l’eau de cet océan caché. C’est comme si Encelade nous offrait un échantillon de ses secrets sur un plateau. Une chance inouïe pour les scientifiques.

Le plan : un atterrisseur pour ‘goûter’ l’océan

credit : ESA/Science Office

Le plan est audacieux, c’est le moins qu’on puisse dire. Il s’agit d’envoyer non pas un, mais deux engins. Un premier vaisseau restera en orbite autour de la lune, pour l’étudier de haut. Le second, un atterrisseur, tentera une descente pour se poser tout en douceur près des fameuses fissures d’où s’échappent les geysers, qu’on appelle les « Rayures du Tigre ».

Là-bas, il pourra analyser la « neige » qui retombe de ces panaches de vapeur. En gros, il va goûter à l’océan sans avoir besoin de creuser des kilomètres de glace. Comme l’a si bien résumé le Dr Jörn Helbert de l’ESA : « Encelade est le seul endroit où nous pouvons réellement toucher l’eau de l’océan ». Il faudra cependant s’armer de patience. Le décollage n’est pas prévu avant les années 2040, pour une arrivée sur place aux alentours de 2052. C’est un projet pour la prochaine génération.

Encelade, la cerise sur un gâteau spatial bien rempli

credit : lanature.ca (image IA)

Cette mission vers Encelade est certainement la plus excitante, mais elle n’est qu’une pièce d’un grand puzzle. L’Europe spatiale est active sur tous les fronts. En ce moment même, des sondes européennes observent notre Soleil de très près (Solar Orbiter), cartographient les mystères de l’univers sombre (Euclid) ou sont en long voyage vers Mercure (BepiColombo) et Jupiter (Juice).

Et ce n’est pas tout. D’autres missions se préparent à décoller. Bientôt, les télescopes PLATO et ARIEL partiront à la recherche de planètes qui ressemblent à notre Terre, et étudieront leur atmosphère. Il y a même une mission, baptisée Comet Interceptor, qui attend sagement dans l’espace qu’une comète venue d’une autre étoile passe par chez nous… pour se lancer à sa poursuite. On ne s’ennuie pas !

De la poussière rouge de Mars aux confins de l’univers

credit : ESA

Bien sûr, la quête de la vie ne se limite pas à Encelade. Notre voisine, la planète Mars, reste une cible de choix. Après plusieurs reports, le rover européen Rosalind Franklin devrait enfin s’envoler en 2028. Sa particularité ? Une foreuse capable de creuser jusqu’à 2 mètres sous la surface martienne, là où d’éventuelles traces de vie ancienne pourraient être préservées des rudes conditions de la surface.

L’astronaute Alexander Gerst le dit avec enthousiasme : avec cette mission, « nous pourrions obtenir une réponse ». Et pour ceux qui aiment regarder encore plus loin, l’ESA prépare des observatoires spatiaux absolument fabuleux. NewAthena sondera les phénomènes les plus violents du cosmos, comme les trous noirs. Et LISA sera le premier observatoire spatial d’ondes gravitationnelles, une nouvelle façon d’écouter les murmures de l’univers.

Une promesse pour les décennies à venir

credit : lanature.ca (image IA)

Tout cela a un coût, évidemment. Mais la bonne nouvelle, c’est que l’Europe a décidé d’investir massivement dans la science. Le directeur général de l’ESA, le Dr Josef Aschbacher, a confirmé que le budget scientifique allait augmenter de plus de 10 %. C’est un signal fort : l’exploration de l’univers est une priorité.

La mission vers Encelade, le rover sur Mars… ce ne sont pas que de simples projets techniques ou des dépenses. Ce sont des promesses. La promesse que, peut-être, nos enfants ou nos petits-enfants regarderont le ciel étoilé en sachant, pour de vrai, que nous ne sommes pas seuls. C’est une pensée assez vertigineuse, vous ne trouvez pas ? Le voyage ne fait que commencer.

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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