L’administration Trump lance un réexamen des détenteurs de carte verte provenant de 19 pays
Auteur: Simon Kabbaj
Un drame qui secoue la politique d’immigration

C’est une histoire qui fait froid dans le dos et qui a des conséquences quasi immédiates sur la vie de milliers de personnes. Suite à une terrible fusillade près de la Maison Blanche le 26 novembre, où deux membres de la Garde Nationale ont été touchés, l’administration Trump a décidé de frapper un grand coup. Un suspect, Rahmanullah Lakanwal, a été arrêté, et son histoire personnelle a tout de suite mis le feu aux poudres. On parle maintenant d’un réexamen complet des cartes vertes pour les immigrés venant de 19 pays spécifiques. Une décision qui, forcément, fait beaucoup de bruit.
La réponse immédiate et radicale de l’administration

La nouvelle n’a pas tardé à tomber. C’est Joseph Edlow, le patron des services de citoyenneté et d’immigration américains (le fameux USCIS), qui l’a annoncé lui-même. Sur les réseaux sociaux, il a été très clair : Donald Trump lui a demandé de lancer « un réexamen complet, à grande échelle et rigoureux de chaque carte verte pour chaque étranger venant de chaque pays préoccupant ». Rien que ça. Ça s’est passé juste un jour après l’arrestation de Lakanwal, soupçonné d’avoir tué Sarah Beckstrom, 20 ans, et d’avoir gravement blessé Andrew Wolfe, 24 ans. Le lien de cause à effet semble évident, même si Edlow ne mentionne pas directement l’attaque dans sa déclaration.
Au fait, c’est quoi une carte verte ?

Pour ceux qui ne le sauraient pas, la carte verte, ou ‘green card’ en anglais, est le document qui permet à une personne de vivre et de travailler de façon permanente aux États-Unis. C’est un peu le Graal pour beaucoup d’immigrants. Normalement, on ne vous l’enlève pas comme ça. Il faut vraiment avoir fait quelque chose de très grave, comme un meurtre ou un viol, pour qu’un juge de l’immigration décide de la révoquer. C’est dire si la mesure annoncée est exceptionnelle. On change complètement les règles du jeu, en quelque sorte.
Les 19 pays dans le viseur

Alors, de quels pays parle-t-on exactement ? L’administration s’appuie sur une liste déjà établie par la Maison Blanche en juin. Les raisons invoquées sont la politique étrangère, la sécurité nationale et les questions d’immigration. La liste est assez longue.
D’un côté, il y a ceux pour qui les visas sont carrément interdits : l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan, et le Yémen.
De l’autre, des pays dont les ressortissants font face à des restrictions partielles : Cuba, le Burundi, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan, et le Venezuela.
Le suspect, Lakanwal, est d’origine afghane. On a appris qu’il était arrivé aux États-Unis en 2021 grâce à un programme spécial pour les Afghans ayant aidé les forces américaines. Il aurait même assisté la CIA, selon les procureurs fédéraux.
Les promesses de Trump sur les réseaux sociaux

Comme à son habitude, Donald Trump n’a pas mâché ses mots. Sur son réseau social, Truth Social, il a promis de « suspendre de façon permanente l’immigration de tous les pays du tiers monde », sans préciser lesquels. Il a aussi parlé de retirer la nationalité américaine à certains migrants et de « déporter tout ressortissant étranger qui représente une charge publique, un risque pour la sécurité, ou qui n’est pas compatible avec la civilisation occidentale ». Des mots très forts qui montrent bien la direction qu’il souhaite prendre. Pour lui, cette fusillade est la preuve de la « plus grande menace pour la sécurité nationale » du pays.
Conclusion : Un climat d’incertitude pour des milliers de personnes
Au final, que retenir de tout ça ? Un événement tragique est en train de servir de catalyseur à un durcissement spectaculaire de la politique d’immigration. Pour des milliers de personnes qui possèdent une carte verte et qui viennent de ces 19 pays, c’est le début d’une période de grande angoisse. Leur droit de rester aux États-Unis, qu’ils pensaient acquis, est soudainement remis en question. Cette décision s’ajoute à une autre, annoncée la semaine dernière, sur la révision du statut de tous les réfugiés admis sous la présidence de Joe Biden. On sent bien que le vent a tourné. Et on se demande bien où tout cela va nous mener…
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.