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Ongles jaunis, stries et faux-pas: ce que révèlent nos mauvaises habitudes de manucure
Crédit: lanature.ca (image IA)

Démêler le vrai du faux

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On rêve tous d’une manucure impeccable, qu’elle soit sobre ou audacieuse. Pourtant, entre les mythes persistants et les gestes quotidiens mal exécutés, nos ongles paient souvent le prix de la désinformation. Ces petits bouts de kératine sont fragiles, et certaines pratiques courantes — de l’application à la dépose — peuvent les affaiblir, les rayer, voire les faire jaunir. Faisons le point pour démêler le vrai du faux et adopter enfin les bons réflexes pour des mains saines.

L’épineuse question du vernis semi-permanent: le danger du TPO

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Pendant longtemps, le vernis semi-permanent a suscité une certaine inquiétude, notamment à cause d’un ingrédient facilitant la catalyse sous lampe LED : l’oxyde de diphényl triméthylbenzoyl phosphine, plus connu sous l’acronyme TPO. Classé comme substance potentiellement CMR (cancérigène, mutagène ou toxique pour la reproduction), cet ingrédient est désormais strictement interdit au sein de l’Union Européenne.

Il est toutefois rassurant de savoir que la plupart des fabricants avaient largement anticipé cette législation. Ils ont basculé vers d’autres alternatives appelées photo-initiateurs (comme le TPO-L ou le BAPO), ce qui garantit que les formules actuelles utilisées à la maison ou en institut sont garanties «TPO free».

Faut-il couper les cuticules? Le dilemme de la peau morte

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C’est l’un des grands débats de la manucure, et la prudence s’impose. Il faut d’abord faire une distinction capitale. Il y a la cuticule, fine et sèche, qui adhère à la surface. Et il y a la proximale, la peau vivante qui forme un léger renflement protecteur à la base de l’ongle. C’est cette dernière qui nous intéresse : elle agit comme une véritable barrière contre les bactéries.

Couper la proximale est non seulement risqué — cela peut causer des blessures — mais paradoxalement, cela pourrait aussi épaissir la peau avec le temps. La bonne pratique est simple : utiliser un gel émollient, laisser agir, puis repousser doucement les cuticules avec un bâtonnet de buis. Si l’esthétisme l’exige, on peut couper très légèrement la cuticule sèche avec une pince dédiée, mais jamais la proximale vivante.

Polir sans fragiliser: attention aux excès

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Le polissoir est tentant. C’est l’outil idéal pour gommer les stries disgracieuses et offrir une brillance naturelle. Néanmoins, l’utiliser à outrance est une très mauvaise idée. Polir, c’est affiner, et affiner l’ongle le rend inévitablement plus fragile et sujet au dédoublement. Les professionnels conseillent de ne pas dépasser une fréquence d’une à deux fois par mois, grand maximum.

On évitera d’ailleurs les ponceuses électriques multifonctions, qui creusent trop vite la kératine. Si les stries sont très marquées, mieux vaut se rabattre sur une base lissante comblante. Pour un effet miroir sans agression, une pâte à polir combinée à un polissoir en peau de chamois est une option non abrasive efficace.

Démystifier la dépose : pourquoi il ne faut pas poncer

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Retirer soi-même son semi-permanent demande de la patience et surtout, d’éviter un réflexe fatal : le ponçage. Les ponceuses sont réservées aux professionnels pour enlever les gels très épais qui, eux, ne se dissolvent pas. Pour le vernis semi-permanent classique, la méthode est la suivante : on lime légèrement la surface pour «casser» la couche supérieure.

Ensuite, on imbibe des morceaux de coton d’un dissolvant à l’acétone, on les applique sur l’ongle, puis on enveloppe le tout dans des papillotes d’aluminium (ou des embouts en silicone). Après dix à vingt minutes d’attente, le vernis se décolle. On utilise alors un outil spécial, souvent appelé quick remover, pour pousser doucement la matière vers l’extérieur, sans jamais gratter l’ongle lui-même, ce qui pourrait gravement l’abîmer.

Le cas des ongles jaunis et des taches blanches : mythes et réalités

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La couleur des ongles est un excellent indicateur de nos pratiques. La coloration jaune, par exemple, est souvent un signal d’alarme esthétique. Contrairement à ce que l’on pense, elle n’est pas uniquement due à la mauvaise qualité du vernis. Selon Agathe Pons, fondatrice de @bleucocotte, ce jaunissement est principalement causé par les pigments rouges ou corail qui, sous l’effet des rayons UV (surtout l’été), traversent le vernis et viennent tacher la kératine en dessous. La solution préventive reste l’application systématique d’une base protectrice.

Quant aux fameuses taches blanches, souvent attribuées à un manque de calcium, c’est une idée reçue tenace. Elles sont en réalité le résultat d’un micro-traumatisme — un petit choc sur la matrice de l’ongle — et disparaissent simplement avec la repousse. Enfin, il est bon de rappeler que les taches bleues ou violacées sur les pieds sont souvent liées à des chaussures trop étroites : coupez vos ongles et choisissez des modèles adaptés.

les gestes simples qui changent tout

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Qu’il s’agisse de vernis classique ou de pose en gel modelé sous lampe UV (qui ne doit rester qu’une prestation occasionnelle à cause des risques d’infiltration d’humidité), le geste final est crucial. Oubliez la vieille lime en métal, qui est connue pour fragiliser la kératine, la fendre ou la dédoubler. Les professionnels recommandent d’utiliser des outils en verre ou en carton, en veillant surtout à ne limer que dans un seul sens, sans jamais faire d’aller-retour.

Après toute dépose ou manucure lourde, le secret pour des mains saines reste la nutrition : n’hésitez pas à soigner les ongles et la proximale avec des huiles et des baumes spécifiques, essentiels pour leur redonner souplesse et vigueur.

Selon la source : femmeactuelle.fr

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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