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Alzheimer : Une découverte sur le cerveau pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une lueur d’espoir venue de la recherche

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C’est une nouvelle qui redonne un peu le sourire, franchement. Des chercheurs en Suède et au Japon viennent de faire une découverte qui pourrait bien changer la donne pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ils ont mis le doigt sur deux interrupteurs dans notre cerveau qui contrôlent le nettoyage d’une substance bien connue des spécialistes : l’amyloïde bêta. Vous savez, cette protéine qui s’accumule et forme des plaques dans le cerveau des malades.

Cette avancée, publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease, ouvre la porte à des médicaments potentiellement plus sûrs et, surtout, bien moins chers que ce qui existe aujourd’hui. On parle d’une approche complètement différente des traitements actuels à base d’anticorps.

Le grand nettoyage du cerveau et ses chefs d’orchestre

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Pour bien comprendre, il faut imaginer notre cerveau comme une ville qui a besoin d’être nettoyée en permanence. Dans le cas d’Alzheimer, les ‘déchets’ sont ces fameuses plaques d’amyloïde bêta (Aβ). Normalement, une enzyme appelée néprilysine fait le ménage. Le problème, c’est qu’avec l’âge ou la maladie, elle devient moins efficace. Elle fatigue, en quelque sorte.

Ce que les chercheurs ont découvert, c’est que deux ‘chefs d’orchestre’, des récepteurs appelés SST1 et SST4, dirigent cette enzyme dans une zone essentielle pour la mémoire : l’hippocampe. C’est un peu comme s’ils lui donnaient des ordres pour qu’elle travaille mieux. Une découverte fondamentale.

Les expériences sur les souris : des résultats concrets

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Bien sûr, tout cela a été testé en laboratoire, principalement sur des souris génétiquement modifiées. Et les résultats sont plutôt parlants. Quand les chercheurs ont ‘éteint’ ces deux récepteurs, la quantité de néprilysine a chuté. Résultat ? L’amyloïde bêta s’est accumulée et les souris ont montré des troubles de la mémoire. Logique.

Mais le plus intéressant, c’est l’inverse. En utilisant une substance pour ‘rallumer’ ou plutôt activer les récepteurs SST1 et SST4, les choses se sont améliorées. Chez des souris qui avaient des symptômes similaires à Alzheimer, le niveau de néprilysine a grimpé, les plaques d’amyloïde ont diminué et leur comportement s’est amélioré. Et tout ça, sans effets secondaires graves observés. C’est un point crucial.

La parole à l’expert : renforcer nos défenses naturelles

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Per Nilsson, l’un des responsables de l’étude au Karolinska Institutet, l’explique avec des mots simples. Pour lui, ces travaux montrent qu’on peut renforcer les propres défenses du cerveau contre l’amyloïde bêta. Il ne s’agit pas d’introduire un élément étranger pour attaquer les plaques, mais plutôt de stimuler un mécanisme de nettoyage qui existe déjà en nous.

C’est une perspective radicalement différente. L’idée est d’aider le corps à mieux faire son travail, au lieu de le faire à sa place avec des traitements lourds. C’est une approche que je trouve personnellement beaucoup plus élégante et, probablement, plus durable sur le long terme.

Une alternative plus douce aux traitements actuels ?

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Il faut savoir que les traitements les plus récents contre Alzheimer sont des anticorps. Ils fonctionnent, c’est vrai, mais ils ont deux énormes défauts. D’abord, leur coût est exorbitant, ce qui les rend inaccessibles pour beaucoup. Ensuite, ils peuvent provoquer des effets secondaires parfois très sérieux, comme des œdèmes ou des saignements au cerveau.

Alors, quand on entend parler d’une alternative qui pourrait être moins chère et plus sûre, forcément, on tend l’oreille. L’espoir, comme le dit Per Nilsson, est de développer de petites molécules capables de passer la barrière qui protège notre cerveau, ce qui est souvent un casse-tête pour les médicaments.

Le futur se trouve peut-être dans un simple comprimé

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Pour finir, le grand avantage de cibler ces récepteurs SST1 et SST4, c’est qu’ils appartiennent à une famille bien connue de la pharmacologie : les récepteurs couplés aux protéines G. Sans entrer dans des détails trop techniques, disons simplement que ce sont des cibles idéales pour les médicaments.

Les médicaments qui visent ce type de récepteurs sont généralement peu coûteux à fabriquer et peuvent souvent être pris sous forme de simples comprimés. On est loin des perfusions complexes et des coûts astronomiques des anticorps. Bien sûr, la route est encore longue, mais cette découverte est une piste très, très sérieuse pour l’avenir de la lutte contre Alzheimer.

Selon la source : medicalxpress.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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