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Les drones : de nouveaux alliés pour percer les secrets des éléphants
Crédit: lanature.ca (image IA)

Quand les drones changent de rôle

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On a longtemps cru que les drones et les éléphants ne feraient jamais bon ménage. Il faut dire qu’on utilisait surtout ces engins bruyants pour les effrayer et les éloigner des champs cultivés. Une sorte d’épouvantail volant, si vous voulez. Les équipes de conservation s’en servaient même pour guider les troupeaux loin des cultures. Plutôt efficace, mais pas très amical.

Pourtant, une nouvelle étude menée par l’organisation Save the Elephants et l’Université d’Oxford vient de tout chambouler. Figurez-vous qu’en faisant voler les drones très haut, de manière stable et discrète, les éléphants finissent par ne plus y prêter attention. Ils s’y habituent, tout simplement. Et ça, ça change tout. D’un seul coup, ces machines ne sont plus des outils pour faire peur, mais de précieux observatoires volants.

Un œil dans le ciel, comme jamais auparavant

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Jusqu’à présent, pour étudier le comportement des éléphants, les scientifiques se cachaient dans des véhicules, des affûts, ou grimpaient sur des plateformes. Un travail de patience qui remonte aux recherches pionnières d’un certain Iain Douglas-Hamilton dans les années 60. C’était bien, mais avec une vue limitée.

Les drones, eux, offrent une vue d’ensemble. D’un seul coup d’œil, on peut comprendre comment tout le groupe s’organise, qui se déplace, qui protège qui… C’est fascinant. Avec leurs caméras stabilisées, ils peuvent suivre les déplacements, les interactions, et tout le contexte. C’est bien plus complet que ce qu’un œil humain peut capter depuis le sol. On parle même d’intelligence artificielle pour analyser toutes ces informations et déceler des schémas que nous, humains, aurions manqués.

L’expérience menée au Kenya : que s’est-il passé ?

credit : lanature.ca (image IA)

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont mené des essais très concrets. Ils ont réalisé 35 vols de drones au-dessus de 14 familles d’éléphants bien connues, dans les réserves de Samburu et Buffalo Springs, au nord du Kenya. Des animaux qu’ils suivent depuis des années.

Au début, lors du premier survol, environ la moitié des groupes ont montré de légers signes d’agacement. Un petit coup de trompe en l’air, une brève pause… rien de bien méchant. Mais ce qui est incroyable, c’est la vitesse à laquelle ils se sont calmés. En général, en moins de six minutes, tout revenait à la normale. La preuve qu’ils sont bien plus malins qu’on ne le pense.

Des géants qui apprennent et s’adaptent

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Le plus important, ce n’est pas tant la présence du drone, mais la manière dont il est piloté. C’est ce que soulignent les chercheurs. Un vol haut et régulier, et le tour est joué. Les réactions de surprise ont diminué de 70 % dès les vols suivants. Le message est clair : les éléphants apprennent, et ils apprennent vite.

Angus Carey-Douglas, l’auteur principal de l’étude, explique que cette habitude pourrait même durer des mois, voire des années. Cela montre à quel point ces animaux ont une capacité d’adaptation et d’apprentissage extraordinaire, une chose qu’on savait déjà un peu, mais qui se confirme de façon spectaculaire.

La technologie ne s’arrête jamais

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Une fois que les éléphants ignorent le petit bourdonnement au-dessus de leur tête, un nouveau monde s’ouvre aux scientifiques. Ils peuvent observer leur comportement naturel : qui mène le groupe, comment les petits sont protégés, comment ils réagissent face à une menace… C’est une mine d’or d’informations.

Et ce n’est pas tout ! La nuit, grâce à des caméras thermiques, les drones peuvent percer l’obscurité. On peut enfin savoir où, quand et combien de temps les éléphants dorment. On peut aussi observer leurs activités nocturnes, qui étaient jusqu’ici un grand mystère. Bientôt, un outil permettra même d’estimer automatiquement l’âge et le sexe des éléphants à partir des images, ce qui facilitera grandement leur suivi.

Des règles strictes pour protéger la faune

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Bien sûr, il ne s’agit pas de faire n’importe quoi. Les chercheurs insistent sur un point crucial : l’utilisation des drones doit être très strictement réglementée près des animaux sauvages. On ne peut pas laisser n’importe qui s’amuser à les survoler.

Le Kenya, par exemple, a déjà pris les devants. Les vols de drones par les touristes ou pour le loisir sont interdits dans les parcs et réserves. C’est une mesure de bon sens pour éviter de stresser les animaux inutilement. Pour cette étude, l’équipe a dû obtenir des autorisations spéciales et suivre des protocoles très stricts pour minimiser toute perturbation. C’est cette approche prudente et réfléchie qui transforme un gadget potentiellement nuisible en un véritable atout pour la conservation.

Une belle avancée pour les éléphants

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Finalement, cette étude nous montre que les éléphants sont non seulement capables de s’adapter, mais qu’ils peuvent aussi devenir, à leur manière, des partenaires de la science. En s’habituant aux drones, ils nous permettent de les observer de plus près, sans les déranger.

Ces yeux dans le ciel nous offrent des informations plus riches et plus précises sur leur vie secrète. C’est une véritable victoire pour la science, mais aussi et surtout un coup de pouce pratique pour leur protection. Dans un monde qui change si vite, mieux les comprendre est la clé pour mieux les protéger.

Selon la source : earth.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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