Le tic nerveux sous la table

Une soupape face au stress accumulé
Selon certains psychologues, ce geste permet de canaliser l’énergie excédentaire que le cerveau, potentiellement saturé, ne parvient pas à traiter calmement. C’est en quelque sorte un mécanisme de décharge qui aide à rétablir un certain équilibre interne. On peut aussi considérer que c’est le corps qui parle, lorsque l’esprit est trop encombré.
Soutenir la concentration et combattre l’ennui

Ce geste devient alors une béquille cognitive : il soutient la concentration sans que l’on ait à y penser consciemment. Il s’agit d’un mécanisme d’ancrage qui nous permet de rester connectés à l’environnement, même si, pour beaucoup, il s’est transformé en une simple habitude, un automatisme auquel on ne fait plus attention.
Ces vestiges de nos réflexes archaïques

Prenez, par exemple, le réflexe d’agrippement plantaire chez le nouveau-né : il provoque une contraction des orteils lors d’une stimulation. Bien que ce réflexe disparaisse en général très tôt, il témoigne de la profondeur avec laquelle notre système nerveux gère les réactions de nos membres inférieurs. Il y a peut-être là un vestige de notre évolution qui se réactive face à l’inactivité moderne.
Un coup de pouce discret pour la circulation

Cette action musculaire facilite le retour du sang vers le cœur. Taper du pied lutte ainsi contre la stagnation sanguine, ce qui peut être un réflexe instinctif pour prévenir des sensations désagréables comme l’engourdissement ou ces fameux picotements que l’on ressent après une trop longue période d’inactivité.
Quand la manie doit-elle inquiéter?

Un tel comportement pourrait en effet masquer des troubles plus précis, notamment le syndrome des jambes sans repos (SJSR), une affection neurologique qui provoque une envie incontrôlable de bouger les jambes. Dans ces cas, le geste sort de la simple habitude pour devenir une gêne clinique.
le miroir de notre état interne

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