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Les cours de lessive et de factures cartonnent: la génération z en quête d’autonomie
Crédit: lanature.ca (image IA)

Le phénomène des cours d’« adulting »

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Il y a peu de temps encore, imaginer payer pour apprendre à décoder une facture d’électricité ou à faire correctement une lessive aurait relevé de la comédie. Pourtant, ce temps est révolu. Aujourd’hui, ces formations insolites, souvent désignées sous l’anglicisme d’« adulting », ne sont plus un gag. Elles sont devenues un véritable phénomène qui séduit une jeunesse désireuse de transformer l’anarchie du quotidien en une routine maîtrisable et, surtout, en une véritable autonomie.

Le manque assumé de compétences pratiques

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Combien de jeunes adultes se sont déjà retrouvés figés devant le sélecteur d’un lave-linge, hésitant entre « synthétique » et « coton », songeant à appeler un proche ou, pire, à abandonner purement et simplement la tâche ? Cette anxiété domestique est révélatrice d’un malaise plus large. Entre la peur d’un contrat de location illisible, la gestion d’un budget serré et la difficulté à préparer un plat qui ne soit pas à base de pâtes, l’entrée dans la vie autonome s’apparente souvent à un grand saut sans parachute.

La vie d’adulte débarque parfois d’un coup, sans distribuer le moindre mode d’emploi. De nombreux étudiants, brillants dans leurs domaines académiques, se sentent ainsi complètement démunis face aux réalités les plus prosaïques.

Quand les universités réagissent

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Face à ce manque de préparation pratique – parfois criant –, plusieurs grandes universités, notamment aux États-Unis et au Canada, ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Leur constat est lucide : s’assurer que leurs étudiants maîtrisent l’analyse littéraire ou le codage est une chose ; mais les préparer à gérer sereinement leur propre existence en est une autre, tout aussi essentielle.

L’objectif de ces institutions n’est pas de pallier le rôle parental, mais plutôt d’offrir un espace structuré pour développer des compétences de vie, conçues pour bâtir une autonomie saine et durable. L’idée est d’intégrer les bases de la vie quotidienne au parcours éducatif.

La génération z face au grand saut

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Il faut dire que la génération Z, souvent élevée dans des cadres plus protecteurs, effectue ce grand saut vers l’indépendance parfois plus tardivement et se heurte alors de plein fouet à un mur de responsabilités inconnues. Gérer les finances, les démarches administratives, l’entretien d’un logement, sans parler des dynamiques complexes de la colocation : l’accumulation de ces nouveautés peut rapidement devenir oppressante.

Heureusement, cette génération fait preuve d’une grande capacité d’apprentissage et d’adaptation. Elle cherche avant tout des ressources accessibles, bienveillantes et surtout, dénuées de tout jugement. C’est exactement sur ce point que ces nouveaux programmes font mouche.

De portland à berkeley, les pionniers américains

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L’« Adulting School » de Portland, dans le Maine, est l’un des exemples les plus emblématiques de cette tendance. Le concept, aussi simple qu’efficace, repose sur des ateliers interactifs couvrant un éventail de sujets : apprendre à gérer des conflits sans exploser, maîtriser ses finances sans se sentir submergé, ou encore préparer un entretien d’embauche sans paniquer. Ces sessions visent à restaurer la confiance et à démystifier les tâches.

Plus à l’ouest, à l’Université de Berkeley en Californie, le cours intitulé sobrement « Adulting » va plus loin. Il s’agit d’un pack complet intégrant la gestion du budget, la cuisine de survie, la recherche d’emploi, et même les relations interpersonnelles. Ces enseignants ne font pas que transmettre des connaissances ; ils offrent une boîte à outils psychologique pour aborder l’âge adulte avec plus de légèreté.

L’avis des experts : un besoin confirmé

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Ces initiatives répondent à un besoin réel, comme le confirment les travaux de la psychologue Jean Twenge. Selon ses observations, les jeunes générations sont souvent moins autonomes non pas par manque de capacité, mais parce qu’elles ont été moins sollicitées pour les tâches pratiques au sein du foyer familial. Arrivés dans le monde actif, ils doivent affronter un ensemble de responsabilités inconnues, ce qui génère inévitablement un stress considérable.

Au Canada, l’Université de Waterloo, avec son guide numérique « Adulting 101 », adopte une approche pragmatique, axée sur le bien-être et la santé mentale, en répondant à des questions cruciales : comment laver son linge sans drame ? Comment gérer la vie en colocation ? Ces cours viennent précisément dissiper le brouillard de l’incertitude.

la maturité d’accepter l’apprentissage

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En définitive, ces formations nous rappellent une vérité simple mais essentielle : devenir adulte n’est pas un instinct inné qui se déclenche subitement. C’est un apprentissage, parfois chaotique, mais profondément formateur. Reconnaître ses lacunes, oser demander de l’aide pour apprendre à tenir ses comptes ou à gérer un dossier administratif n’est pas un signe d’immaturité.

C’est, au contraire, la preuve d’une démarche responsable. En réconciliant la théorie et la pratique, ces programmes offrent aux jeunes adultes un espace bienveillant pour explorer, essayer, se tromper et, finalement, réussir à vivre leur quotidien avec plus de confiance et d’équilibre.

Selon la source : ma-grande-taille.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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