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Trump ordonne à Maduro de quitter immédiatement le Venezuela, sous les renforts militaires américains
Crédit: le Président de la République du Venezuela, Nicolás Maduro. Palais du Planalto - Brasilia - DF. Photo : Ricardo Stuckert/RP via wikimedia / CC BY 2.0 / shutterstock

Un coup de fil qui fait jaser

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Alors comme ça, Donald Trump a décroché son téléphone pour parler à Nicolás Maduro. Qui l’eût cru ? Dimanche, le président américain a confirmé l’appel, sans trop s’étendre : « Je ne dirais pas que ça s’est bien ou mal passé, c’était un coup de fil. » Une réponse laconique qui laisse tout le monde sur sa faim. Forcément, on se demande ce qu’ils ont bien pu se raconter.

Officiellement, silence radio des deux côtés, que ce soit à Washington ou à Caracas. Mais des indiscrétions commencent à fuiter, et le tableau qui se dessine est celui d’une conversation pour le moins… tendue. L’appel, qui aurait eu lieu le 21 novembre, était tout sauf une simple formalité diplomatique.

L’offre de Trump : « Pars maintenant »

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D’après des sources citées par le Miami Herald, Trump n’y est pas allé par quatre chemins. Il aurait envoyé un « message direct » à son homologue vénézuélien, au cœur d’une campagne de pression intense depuis quatre mois, avec un déploiement naval impressionnant au large des côtes du Venezuela.

Le message était clair comme de l’eau de roche : « Vous pouvez vous sauver, vous et vos proches, mais vous devez quitter le pays maintenant ». Trump aurait même offert un sauf-conduit pour Maduro, sa femme et son fils. Une seule condition, et pas des moindres : qu’il accepte de démissionner sur-le-champ. C’est ce qu’on appelle un ultimatum, non ?

La réponse de Maduro : Pas si simple…

le Président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro. Palais du Planalto – Brasilia – DF. Photo : Ricardo Stuckert/RP via wikimedia / CC BY 2.0

Mais voilà, Maduro n’est pas du genre à plier facilement. Il aurait tout simplement refusé de démissionner immédiatement. À la place, il aurait posé ses propres conditions. Et quelles conditions ! Il aurait demandé une sorte d’« amnistie mondiale » pour lui et ses alliés, une immunité contre toute poursuite judiciaire, partout dans le monde.

Et ce n’est pas tout. Il aurait aussi suggéré de pouvoir céder le contrôle politique, oui, mais de garder la main sur les forces armées. Franchement, il fallait oser. Je suppose que personne ne s’attendait à ce qu’il accepte de partir sans rien demander en retour, mais ça… c’est une autre dimension.

Les coulisses de l’appel et le silence radio

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Apparemment, cette discussion n’a pas été suivie d’autres contacts directs. Le journal affirme que Maduro aurait tenté de recontacter Trump le week-end dernier, surtout après que le président américain a déclaré l’espace aérien du Venezuela « entièrement fermé ». Mais… le gouvernement de Maduro n’a reçu aucune réponse. Silence total.

On apprend aussi que cet appel n’est pas sorti de nulle part. Il aurait été organisé grâce à la médiation de trois pays : le Brésil, le Qatar et la Turquie. Un drôle de trio, quand on y pense, qui montre bien la complexité du dossier vénézuélien sur la scène internationale.

Bluff ou menace réelle ?

Malgré cet ultimatum qui a fuité, beaucoup d’observateurs restent sceptiques. Est-ce que Trump est vraiment prêt à passer à l’action militaire ? Rien n’est moins sûr. Une source proche du pouvoir vénézuélien confiait le mois dernier au Wall Street Journal : « Maduro et la plupart de ses acolytes considèrent les menaces militaires américaines comme un bluff. »

Il faut dire que Maduro en a vu d’autres. Depuis son élection en 2013, il a survécu à tout : la campagne de « pression maximale » de Trump, des vagues de manifestations monstres, un effondrement économique historique, une tentative d’assassinat en 2018 et même une défaite électorale probable l’an dernier face à Edmundo González. Il est toujours là.

Pression et tentatives de dialogue

Pendant ce temps, les pressions continuent. Le Wall Street Journal a exhorté l’administration Trump à ne rien lâcher, affirmant que « déposer Maduro est dans l’intérêt national des États-Unis ». Pour eux, si Trump ne va pas au bout, c’est sa crédibilité et celle des USA qui en prendront un coup.

D’un autre côté, il y a des tentatives de trouver une sortie pacifique. Le président colombien, Gustavo Petro, a proposé la ville de Carthagène pour accueillir des pourparlers entre le régime de Maduro et l’opposition. Une main tendue, peut-être ? Pas sûr que Maduro la saisisse. Lui, il a sa propre version des faits, accusant les États-Unis de vouloir simplement « s’approprier les vastes réserves de pétrole du Venezuela » par la force.

Conclusion : Un dialogue de sourds ?

Au final, que retenir de tout ça ? On a un président américain qui pose un ultimatum, et un dirigeant vénézuélien qui non seulement le refuse, mais se permet de faire des contre-propositions audacieuses. La situation semble complètement bloquée.

Ce coup de fil secret, loin de débloquer les choses, n’a fait que mettre en lumière le fossé qui sépare les deux camps. D’un côté, une offre de sortie conditionnée à une reddition immédiate. De l’autre, une volonté de négocier son départ en position de force. Le jeu est loin d’être terminé, et l’avenir du Venezuela reste plus incertain que jamais. On est en plein dans un dialogue de sourds, et personne ne sait vraiment qui fera le prochain mouvement.

Selon la source : theguardian.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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