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Accord historique : le Canada devient le premier pays non-UE à rejoindre un programme de défense européen de 150 milliards d’euros
Crédit: freepik

Une nouvelle alliance se dessine

lanature.ca (image IA)

C’est une nouvelle qui a de quoi faire parler. Le Canada vient de conclure un accord majeur avec l’Union européenne, un vrai partenariat de sécurité et de défense. Vous vous demandez ce que ça veut dire concrètement ? Eh bien, imaginez que nos entreprises de défense puissent désormais piocher dans une énorme cagnotte de 150 milliards d’euros pour vendre leur matériel. C’est une porte qui s’ouvre, une très grande porte.

L’accord a été signé et depuis, ça n’arrête pas. Les discussions vont bon train pour régler les derniers détails. C’est un peu comme préparer un grand voyage : on a les billets, maintenant il faut fignoler l’itinéraire.

Un timing qui n’est pas un hasard

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Alors, pourquoi maintenant ? On peut se poser la question. Il faut dire que la pression était devenue assez forte. D’un côté, l’OTAN demande au Canada et aux autres membres, de faire un effort et d’augmenter nos dépenses militaires. L’objectif est d’atteindre 5% du budget d’ici 2035. Ce n’est pas une mince affaire.

De l’autre, il y a cette volonté, je crois, de ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier. Notre dépendance envers les fournisseurs américains est bien connue. Cet accord avec l’Europe, c’est une façon de diversifier nos options, de nous donner un peu plus d’air. C’est stratégique, tout simplement.

Le programme SAFE : comment ça marche ?

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Au cœur de cet accord, il y a ce fameux programme au nom un peu barbare : SAFE (Security Action for Europe). Pour faire simple, c’est une sorte de « club d’achat » géant. L’Union européenne, ses membres, l’Ukraine et maintenant le Canada peuvent se regrouper pour acheter du gros matériel de défense. L’avantage ? En achetant en grande quantité, on obtient de bien meilleurs prix. C’est le bon sens même.

Ce fonds, c’est une partie d’un plan encore plus vaste, appelé « ReArm Europe ». L’idée générale est de renforcer la défense européenne en travaillant tous ensemble. Et le Canada est désormais dans la boucle.

Le petit obstacle : la fameuse clause de préférence

Évidemment, tout n’est pas encore parfait. Il y a un point qui fait beaucoup discuter les négociateurs en ce moment. C’est ce qu’on appelle la « clause de préférence européenne ». Qu’est-ce que c’est que cette bête-là ?

C’est une règle qui dit que dans tout équipement financé par le fonds SAFE, il ne peut pas y avoir plus de 35% de composants qui viennent de l’extérieur de l’Union européenne ou de l’Ukraine. Pour nos entreprises canadiennes, c’est un vrai défi. Il va falloir trouver un arrangement pour que cette règle soit assouplie pour nous, sinon l’intérêt de l’accord serait bien moindre. C’est, je suppose, le point le plus délicat des pourparlers actuels.

Bien plus qu’une simple affaire de gros sous

Ce serait une erreur de voir cet accord uniquement sous l’angle de l’argent et des armes. En réalité, c’est beaucoup plus large. Le partenariat prévoit une collaboration renforcée dans plein de domaines. On parle de sécurité maritime, un sujet crucial pour un pays comme le nôtre, mais aussi de cybersécurité pour se protéger des attaques informatiques.

Il y a aussi tout un volet sur la recherche et le développement en commun, notamment via le programme Horizon Europe. Et, bien sûr, tout cela s’inscrit dans un soutien coordonné à l’Ukraine. C’est un rapprochement à tous les niveaux.

Conclusion : Un pas de géant pour le Canada sur la scène mondiale

Alors, que faut-il retenir de tout ça ? D’abord, que le Canada se positionne clairement comme un partenaire stratégique majeur pour l’Europe. C’est un signal fort envoyé au reste du monde.

Ensuite, c’est une occasion en or pour notre industrie de la défense de grandir et de devenir plus résiliente et diversifiée. Fini, peut-être, le temps où l’on ne regardait que vers le sud.

Bien sûr, le succès de toute l’opération dépendra de la capacité de nos négociateurs à obtenir un bon arrangement sur cette fameuse clause des 35%. Mais une chose est sûre : une nouvelle page des relations transatlantiques est en train de s’écrire, et le Canada tient fermement le stylo.

Selon la source : cbc.ca

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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