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Douleur chronique : le lien caché avec l’hypertension artérielle que vous devez connaître
Crédit: credit: lanature.ca (image IA)

Une douleur qui pèse aussi sur le cœur

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On a tous des petites douleurs de temps en temps. Une épaule qui tire, un dos qui coince… Mais quand la douleur s’installe pour de bon, qu’elle devient chronique, ça change tout. Et apparemment, ça ne touche pas que notre moral ou nos activités. Une nouvelle étude vient de mettre le doigt sur quelque chose d’assez inquiétant : un lien direct entre ces douleurs persistantes et un risque bien plus élevé de faire de l’hypertension. Franchement, ça donne à réfléchir.

Ce n’est pas juste une petite augmentation. Non, on parle d’un vrai risque pour notre santé cardiovasculaire. C’est comme si notre corps, en luttant constamment contre la douleur, finissait par mettre nos artères sous pression. C’est une découverte majeure, vraiment.

Quand la tension monte, le danger aussi

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L’hypertension, ou la haute pression sanguine si vous préférez, c’est quand le sang pousse trop fort contre les parois de nos artères. On ne le sent pas forcément, c’est ça le piège. Mais à la longue, ça peut provoquer des dégâts très sérieux : une crise cardiaque, un AVC… C’est un peu comme un tuyau d’arrosage sous trop haute pression, il finit par s’abîmer. Aux États-Unis, près de la moitié des adultes sont concernés par une tension trop élevée. C’est énorme. Et c’est la principale cause de mortalité dans le monde. Donc, tout ce qui peut augmenter ce risque, on doit le prendre très au sérieux.

L’étude qui a tout révélé

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Des chercheurs se sont penchés sur les données de plus de 200 000 adultes. Une sacrée base de travail ! Et ce qu’ils ont trouvé est limpide. Les personnes qui souffraient de douleurs chroniques un peu partout dans le corps avaient un risque beaucoup plus élevé de développer de l’hypertension que celles qui n’avaient pas de douleur, ou juste une douleur passagère.

Le Dr Jill Pell, qui a mené l’étude, l’a dit elle-même : « Plus la douleur était répandue, plus le risque d’hypertension était élevé ». Ce n’est donc pas juste le fait d’avoir mal, mais bien l’étendue et la durée de cette douleur qui comptent. Si vous avez mal au dos, à l’épaule et aux genoux depuis des mois, votre risque n’est pas le même que si vous avez juste mal au genou.

La dépression et l’inflammation : les complices de la douleur

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Alors, pourquoi ce lien ? Les chercheurs ont une piste sérieuse. En fait, la douleur chronique mène souvent à la dépression. C’est logique, quand on y pense. Avoir mal tout le temps, c’est épuisant physiquement et mentalement. Et il se trouve que la dépression, elle aussi, est un facteur de risque connu pour l’hypertension. C’est un cercle vicieux.

Il y a aussi l’inflammation. Le corps réagit à la douleur chronique en créant une inflammation de bas niveau, mais constante. Et cette inflammation, elle n’est pas bonne du tout pour nos vaisseaux sanguins. Au final, la dépression et l’inflammation expliqueraient environ 12% du lien observé entre la douleur chronique et la haute pression. C’est une pièce importante du puzzle.

Ce que les chiffres nous disent vraiment

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Les pourcentages sont assez parlants. Tenez-vous bien : les personnes avec une douleur chronique généralisée avaient un risque d’hypertension 75% plus élevé que celles sans douleur. Soixante-quinze pourcent ! Ce n’est pas rien.

Même une douleur chronique localisée augmente le risque de 20%. Et selon l’endroit, ça varie :

  • Douleur abdominale chronique : +43%
  • Maux de tête chroniques : +22%
  • Douleur chronique au cou/épaule : +19%

Ces chiffres montrent bien que peu importe où se situe la douleur, si elle est chronique, elle a un impact. Cela change vraiment la manière dont on devrait considérer la gestion de la douleur.

L’avis des experts et ce qu’il faut retenir

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Un autre médecin, le Dr Daniel W. Jones, qui n’a pas participé à l’étude, a confirmé l’importance de ces résultats. Il rappelle qu’on savait déjà qu’une douleur aiguë pouvait faire monter la tension sur le moment, mais on en savait moins sur l’effet à long terme. Maintenant, c’est plus clair.

Il a aussi soulevé un point très important : les médicaments. Beaucoup de gens prennent des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), comme l’ibuprofène, pour gérer leur douleur. Or, ces médicaments peuvent eux-mêmes faire monter la pression artérielle. C’est un vrai casse-tête pour les médecins et les patients.

Bien sûr, l’étude a ses limites. La plupart des participants étaient des adultes blancs d’un certain âge, donc il faudra voir si c’est pareil pour tout le monde. Mais l’avertissement est là.

Prendre sa douleur au sérieux, c’est aussi protéger son cœur

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Au fond, le message est simple : si vous vivez avec une douleur chronique, il est absolument crucial d’en parler à votre médecin, pas seulement pour la douleur elle-même, mais aussi pour surveiller votre tension. Votre médecin doit être au courant de votre situation globale. Il ne faut pas banaliser une douleur qui dure. C’est un signal d’alarme que notre corps nous envoie.

La gestion de la douleur devient donc un élément clé de la prévention cardiovasculaire. Et cela passe aussi par la détection et le traitement d’une éventuelle dépression. Prendre soin de sa douleur, c’est prendre soin de son cœur. C’est peut-être la chose la plus importante à retenir de tout ça.

Selon la source : scitechdaily.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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