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Kupiansk : l’Ukraine repousse la Russie et reprend le contrôle de la majeure partie du terrain
Crédit: shutterstock

Entre le champ de bataille et le bureau présidentiel

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Lors d’une visite à Paris aux côtés du président français Emmanuel Macron, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait le point sur deux sujets très importants. D’un côté, des nouvelles encourageantes du front, et de l’autre, un grand changement au sein de son équipe rapprochée. C’est le quotidien d’un pays en guerre : gérer les combats et la politique en même temps.

La première nouvelle est une source d’optimisme. Le président a annoncé que la ville de Koupiansk était sur le point d’être totalement libérée. C’est une avancée significative. « Il y a eu plus de succès pour nos gars dans le secteur de Koupiansk », a-t-il déclaré, ajoutant que même si la Russie prétend le contraire, la réalité sur le terrain est différente. Ses mots exacts ? « pour être franc, nous avons presque entièrement nettoyé cette ville d’eux ». On sent une certaine fierté dans cette affirmation, et c’est bien normal.

Mais la guerre n’est pas finie

President.gov.ua , via Wikimedia Commons — CC BY 4.0

Il ne faut pas crier victoire trop vite, bien sûr. Le président Zelensky l’a rappelé lui-même : les combats continuent ailleurs, notamment dans le secteur de Pokrovsk. La situation reste tendue. D’ailleurs, le 1er décembre, l’état-major de l’armée ukrainienne a signalé que cinq affrontements étaient toujours en cours près de plusieurs localités comme Pishchane ou Petropavlivka. Cela montre que chaque victoire est durement gagnée. Le président a tout de même souligné que les tentatives d’offensives russes de ces derniers mois n’avaient, selon lui, donné aucun résultat.

Un départ surprise au sommet du pouvoir

L’autre grande nouvelle est d’ordre politique. Andriy Yermak, qui était le chef de cabinet du président – un peu comme son bras droit – a démissionné. C’est une nouvelle qui a dû en surprendre plus d’un. Cette démission est intervenue après que des enquêteurs du Bureau national de lutte contre la corruption ont mené des perquisitions dans son bureau le 28 novembre. Le président Zelensky a officiellement accepté et validé ce départ.

Les explications du président : renforcer l’Ukraine avant tout

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Comment le président justifie-t-il ce changement majeur ? Sa réponse est claire. Face aux questions sur l’impact de ce départ sur d’éventuelles négociations de paix, il a expliqué que toutes ses décisions, même les plus difficiles, n’ont qu’un seul but. « Je suis le président d’un pays en guerre, et je prends des décisions tous les jours », a-t-il confié. Il a insisté sur le fait que ces choix, depuis le début du conflit, sont « uniquement axés sur le renforcement de l’Ukraine ». Il ne nie pas que de tels événements ont des conséquences, mais pour lui, la solidité du pays passe avant tout. C’est le fardeau du dirigeant en temps de crise, j’imagine.

Conclusion : Gérer deux fronts à la fois

Finalement, cette journée de communication du président Zelensky nous montre bien la double réalité de l’Ukraine aujourd’hui. D’un côté, il y a le front militaire, avec ses avancées, ses espoirs comme à Koupiansk, mais aussi ses combats acharnés qui se poursuivent. De l’autre, le front intérieur, politique, où des décisions fortes et parfois déstabilisantes doivent être prises pour, selon le président, assurer la force et l’unité du pays. C’est un équilibre difficile à tenir, mais essentiel pour l’avenir.

Selon la source : ukrinform.net

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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