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Novembre sous haute surveillance : 18 astéroïdes ont frôlé la Terre de plus près que la Lune
Crédit: lanature.ca (image IA)

Un ciel bien plus fréquenté qu’on ne le pense

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On a beau lever les yeux vers le ciel en pensant y voir un grand vide, la réalité est tout autre. Il y a un trafic fou là-haut ! La preuve, en novembre dernier, pas moins de 18 astéroïdes sont passés plus près de nous que la Lune. Le plus incroyable dans tout ça ? On ne les a découverts que ce même mois, juste avant qu’ils nous saluent de loin. C’est un simple fait : l’espace est rempli de cailloux, petits et grands, et beaucoup aiment bien s’approcher de notre planète.

Nous avons bien sûr repéré les plus gros, ceux qui pourraient vraiment causer des soucis. Mais les plus petits… c’est une autre paire de manches. Ils réfléchissent si peu de lumière que nos télescopes ne les voient que lorsqu’ils sont déjà presque sur le pas de notre porte.

Une animation qui donne le vertige

credit : lanature.ca (image IA)

C’est un astronome amateur, Tony Dunn, qui a dû être particulièrement frappé par cette série de visites surprises. Il a créé un petit graphique fascinant qui montre les orbites de ces 18 roches spatiales. En regardant sa vidéo, on a l’impression de voir un véritable essaim d’astéroïdes foncer vers la Terre avant de se disperser à nouveau. C’est assez hypnotisant.

On y voit bien comment certains poursuivent leur route presque sans sourciller, tandis que d’autres sont clairement déviés par la gravité de notre planète. C’est le cas de 2025 WV13, un petit nouveau de la taille d’une maison qui est passé à seulement 24 000 kilomètres de nous. C’est vraiment très près à l’échelle de l’univers.

Pas de quoi paniquer : des cailloux de petite taille

credit : lanature.ca (image IA)

Rassurez-vous tout de suite, aucun de ces visiteurs n’était particulièrement menaçant. Le plus gros mesurait entre 12 et 28 mètres. C’est grand, bien sûr, mais pas assez pour causer une catastrophe planétaire. Si l’un d’eux avait décidé de nous rendre visite d’un peu trop près, il se serait probablement consumé dans notre atmosphère.

On aurait alors assisté à un spectacle lumineux impressionnant, ce qu’on appelle un « bolide ». Un peu comme celui de Tcheliabinsk en Russie, en 2013. Il avait causé pas mal de dégâts matériels (surtout des vitres brisées), mais heureusement aucune victime. Nos petits astéroïdes de novembre auraient fait la même chose : un grand boum et une belle frayeur, mais rien de plus.

Découverts sur le fil

credit : lanature.ca (image IA)

Ce qui donne un peu à réfléchir, c’est que tous ces objets ont été repérés quelques jours seulement avant leur passage au plus près. C’est court, très court. Historiquement, on n’a découvert qu’une petite dizaine d’astéroïdes avant qu’ils ne s’écrasent sur Terre, et à chaque fois, quelques heures à peine avant l’impact.

Alors, même si quelques jours de préavis peuvent sembler peu, ça peut faire toute la différence si un objet de ce type se dirigeait vers une zone très peuplée. Ça laisserait le temps de prendre des mesures de sécurité. Pour vous dire à quel point ces détections sont imprévisibles, Tony Dunn a mis en ligne sa vidéo le 29 novembre avec ses 18 astéroïdes… et juste après, trois autres ont été découverts, portant le total du mois à 21 ! On ne sait jamais vraiment ce qui se passe là-haut.

Un mois de novembre animé, mais pas un record

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Finalement, 21 astéroïdes en un mois, ce n’est même pas un record. Le mois d’octobre a été encore plus agité, avec 30 objets qui nous ont frôlés de plus près que la Lune. C’était un mois assez exceptionnel, il faut le dire. Sur la dernière année, on en a détecté 191 au total.

Cela montre que le passage de ces petits corps célestes est un phénomène bien plus courant qu’on ne l’imagine. C’est presque une routine cosmique. Et puis, ça prouve aussi que nos systèmes de surveillance fonctionnent de mieux en mieux. On les voit, on les suit, et c’est ça, le plus important.

Le ciel nous surveille, et nous le surveillons aussi

credit : lanature.ca (image IA)

Que faut-il retenir de tout ça ? Surtout que l’espace est un endroit dynamique, vivant, et que nous habitons dans un voisinage assez fréquenté. La bonne nouvelle, c’est que nous sommes de plus en plus capables de repérer ces petits voyageurs avant qu’ils ne représentent un danger potentiel.

La simulation de Tony Dunn est un excellent rappel : le ciel est immense et plein de surprises. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure, mais il est sage de rester vigilant. Après tout, mieux vaut prévenir que guérir, même quand il s’agit de cailloux qui tombent du ciel. Et puis, avouons-le, c’est tout de même une jolie danse cosmique à observer, non ?

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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