Poutine lance un avertissement : « Si l’Europe veut la guerre, nous sommes prêts »
Auteur: Simon Kabbaj
Une déclaration qui fait froid dans le dos

Mardi dernier, lors d’un forum sur l’investissement à Moscou, le président russe Vladimir Poutine a jeté un pavé dans la mare. Ses mots ont été clairs et sans ambiguïté : si l’Europe cherche la guerre, Moscou est « prête maintenant ». Une phrase choc, qui résonne forcément de manière très inquiétante dans le contexte actuel. On sent bien que la tension est à son comble.
Pour Poutine, les choses sont simples. Si la situation est si tendue, ce n’est pas de sa faute. Non. Il accuse directement les Européens de ne pas avoir un « agenda pacifique » et d’être du « côté de la guerre », en faisant évidemment référence au soutien massif de l’Occident à l’Ukraine. C’est une manière, un peu facile peut-être, de renverser la table et de se poser en victime d’une Europe agressive.
Il a même ajouté que si l’Europe se lançait réellement dans une guerre, eh bien, Moscou pourrait se retrouver très vite sans personne avec qui négocier. C’est presque une menace à peine voilée, vous ne trouvez pas ?
Des « illusions » européennes et des exigences « inacceptables »

Selon le président russe, les gouvernements européens « vivent dans l’illusion » de pouvoir infliger une défaite stratégique à la Russie. C’est sa vision des choses. Pour lui, les exigences européennes pour mettre fin à l’invasion en Ukraine sont tout simplement « non acceptables » pour Moscou. Le dialogue semble donc complètement bloqué, chacun campant sur ses positions. Difficile d’imaginer une sortie de crise dans ces conditions.
Et puis, il y a ce point qui revient sans cesse. Poutine a réaffirmé la position du Kremlin : il ne veut négocier qu’avec l’administration américaine. Pas question d’avoir les dirigeants européens à la table des discussions. Pourquoi ? Parce qu’il prétend qu’ils « gênent » l’administration américaine et le président Donald Trump dans leurs efforts pour « parvenir à un accord de paix par le dialogue ». Bien sûr, Moscou refuse également toute négociation avec le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy. La porte est fermée à double tour de ce côté-là.
L’Allemagne tire la sonnette d’alarme : une attaque contre l’OTAN en 2029 ?

Pendant que Poutine hausse le ton, de l’autre côté, l’inquiétude monte. Des responsables allemands ont récemment prévenu qu’ils s’attendaient à ce que la Russie soit prête à attaquer l’OTAN d’ici 2029. C’est demain, 2029. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a même déclaré que de nouvelles informations des services de renseignement montraient que Moscou se préparait à cette option. « Nos services de renseignement lancent des avertissements urgents », a-t-il affirmé. L’heure n’est plus à la naïveté, semble-t-il.
La menace n’est pas seulement militaire. Les pays européens font face à une vague d’activités suspectes liées à la Russie : cyberattaques, tentatives de sabotage, et même des incursions de drones et de missiles dans l’espace aérien de l’OTAN. Vous avez sûrement entendu parler de ces drones non identifiés qui ont provoqué la fermeture d’aéroports dans les pays baltes, en Belgique ou en Allemagne. Il y a aussi eu des avions de chasse russes qui ont violé l’espace aérien estonien. C’est une guerre qui ne dit pas son nom, une guerre de l’ombre.
Conclusion : L’Europe est-elle vraiment prête à se défendre ?

Face à tout cela, la question se pose : que fait l’Europe ? Le commissaire européen à la Défense, Andrius Kubilius, a reconnu que la réponse de l’UE restait insuffisante. « Ce que nous avons constaté d’un point de vue technique, c’est que nous n’avons pas assez de capacités de détection, nous n’avons pas de moyens rentables pour détruire les drones », a-t-il admis. C’est un aveu de faiblesse assez préoccupant. Il semble que notre compréhension de la guerre moderne ne soit « pas au niveau requis ». Entre les déclarations martiales de Moscou et les lacunes de la défense européenne, l’avenir paraît bien incertain.
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.