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Une septième personne guérie du VIH : un nouvel espoir grâce à un don de cellules souches
Crédit: credit: lanature.ca (image IA)

Une annonce pleine d’espoir pour la recherche

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C’est une nouvelle qui redonne le sourire. Pour la septième fois, une personne atteinte à la fois du VIH et d’un cancer a vu le virus disparaître complètement de son corps. Comme pour les cas précédents, c’est une greffe de cellules souches, initialement destinée à traiter son cancer, qui a permis ce petit miracle. Mais cette fois-ci, il y a quelque chose de différent, de vraiment spécial. Le donneur de cellules souches n’avait pas le profil génétique « parfait » qu’on pensait nécessaire, et ça, eh bien, ça pourrait tout changer pour l’avenir.

Un peu d’histoire : comment une maladie peut en guérir une autre

credit : lanature.ca (image IA)

Pour bien comprendre, il faut remonter un peu dans le temps. Avant, le VIH était une condamnation. Aujourd’hui, grâce à des médicaments de plus en plus efficaces, on peut vivre une vie quasi normale avec. Mais on a toujours la maladie, et il faut prendre son traitement tous les jours, sans faute.

Pourtant, une poignée de personnes dans le monde n’ont plus le VIH. Le premier, c’était Timothy Ray Brown en 2008. Il avait une leucémie, et pour le soigner, les médecins lui ont fait une greffe de cellules souches. Son donneur avait une particularité génétique très rare : une mutation sur le gène CCR5, en double exemplaire. En gros, cette mutation rend les cellules immunitaires imperméables au VIH. C’est un peu comme si la porte d’entrée des cellules était devenue trop petite pour le virus. Pas bête, non ? Brown a été guéri, et depuis, d’autres cas similaires ont suivi.

La grande nouveauté de ce septième cas

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Alors, qu’est-ce qui rend ce nouveau cas si différent ? Le patient, un homme de 60 ans surnommé ‘B2’, a lui aussi été soigné pour une leucémie. Mais son donneur n’avait qu’une seule copie du fameux gène protecteur CCR5 Δ32. L’autre copie était tout à fait normale.

Jusqu’à présent, les scientifiques pensaient qu’il fallait absolument les deux copies pour que la protection fonctionne. Cette nouvelle guérison suggère que ce n’est peut-être pas le cas. Et ça, c’est une nouvelle formidable. Pourquoi ? Parce que trouver un donneur compatible pour une greffe, c’est déjà très difficile. Si en plus il faut qu’il ait cette double mutation rarissime… c’est mission quasi impossible. Si une seule copie suffit, alors le nombre de donneurs potentiels augmente de façon spectaculaire.

Le parcours du patient ‘B2’

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L’histoire de cet homme est touchante. Diagnostiqué séropositif en 2009, il a dû faire face à une leucémie aiguë myéloïde en 2015. C’est à ce moment-là qu’il a reçu la greffe de cellules souches. Après la greffe, il a pu arrêter son traitement antirétroviral. Et aujourd’hui, six ans plus tard, il n’y a toujours aucune trace du VIH dans son organisme. Il est considéré comme guéri.

C’est une victoire incroyable pour lui, bien sûr, mais aussi pour toute la communauté scientifique qui se bat contre ce virus depuis des décennies. C’est la preuve vivante que la guérison est possible.

Pourquoi il faut rester prudent

credit : lanature.ca (image IA)

Attention, il ne faut pas s’emballer trop vite. Les chercheurs eux-mêmes appellent à la prudence. Il y a encore beaucoup de choses qu’on ne comprend pas. Par exemple, le patient ‘B2’ avait lui aussi une copie de ce gène protecteur, ce qui ne l’a pas empêché d’être infecté au départ. On ne sait pas si le résultat aurait été le même pour une personne n’ayant aucune copie de ce gène.

D’ailleurs, il y a un autre cas de guérison où le donneur n’avait… aucune copie du gène CCR5 Δ32. Le mystère reste donc entier. Peut-être que le gène a joué un rôle, ou peut-être que c’est autre chose qui s’est passé dans le corps de ‘B2’. La science, c’est souvent un long chemin fait de petites avancées et de grandes questions.

Un pas de géant, mais la route est encore longue

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Que faut-il retenir de tout ça ? D’abord, que chaque guérison est une immense source d’espoir. Ce septième cas élargit considérablement les pistes de recherche. Il faut se souvenir que la greffe de cellules souches reste un traitement extrêmement lourd, risqué et douloureux, réservé uniquement aux personnes qui ont un cancer et n’ont pas d’autre choix.

Ce n’est donc pas un traitement que l’on proposera demain à toutes les personnes vivant avec le VIH. Cependant, cette avancée, ainsi que d’autres recherches prometteuses sur des immunothérapies, montre que la science ne baisse pas les bras. La guérison pour tous n’est peut-être plus un rêve lointain, mais un objectif qui, petit à petit, se rapproche.

 

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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