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Ce microbe qui « fait le mort » dans les salles de la NASA a-t-il voyagé jusqu’à Mars ?
Crédit: Cette image microscopique montre des dizaines de cellules bactériennes individuelles de l'espèce Tersicoccus phoenicis. Crédit : NASA/JPL-Caltech

Le passager clandestin des étoiles

lanature.ca (image IA)

Parfois, les plus grandes surprises viennent des plus petites choses. Imaginez un microbe si malin qu’il arrive à se cacher dans les endroits les plus propres du monde, les salles de fabrication des vaisseaux spatiaux de la NASA. C’est l’histoire incroyable de Tersicoccus phoenicis, une bactérie découverte il y a près de 18 ans et qui a donné du fil à retordre aux scientifiques.

Ce petit organisme a une technique de survie assez spectaculaire : il fait le mort. Et pendant des années, tout le monde y a cru. Mais une étude récente vient enfin de percer son secret.

Une salle blanche… pas si blanche que ça. Quand la NASA construit un vaisseau spatial, rien n’est laissé au hasard. Tout se passe dans des « salles blanches », des lieux stérilisés à l’extrême. Le but ? Éviter d’emporter nos microbes terrestres dans l’espace, que ce soit pour protéger les astronautes ou pour ne pas contaminer une autre planète comme Mars. Imaginez qu’on y trouve des traces de vie, on voudrait être sûrs qu’elles ne viennent pas de chez nous !

Pour ça, ils emploient les grands moyens : chauffage intense, produits chimiques, rayons ultraviolets, radiations… un véritable parcours du combattant pour n’importe quel microbe. Et après tout ça, on vérifie que plus rien ne bouge. Alors, comment notre petite bactérie a-t-elle pu non seulement survivre, mais aussi passer inaperçue ? C’est un peu effrayant, quand on y pense.

Le tour de passe-passe du microbe endormi

lanature.ca (image IA)

Les chercheurs, intrigués, ont décidé de comprendre le super-pouvoir de ce microbe. Ils lui ont mené la vie dure en laboratoire : plus de nourriture, et une déshydratation complète sur des plaques de verre. En somme, ils ont tout fait pour s’en débarrasser.

Et là, surprise. En moins de 48 heures, la bactérie n’était pas morte. Elle était entrée dans un état de sommeil profond, une sorte d’hibernation. Ses signes vitaux étaient à zéro. Elle « faisait la morte », comme l’a si bien dit Madhan Tirumalai, l’un des auteurs de l’étude. Même en essayant de la réveiller avec de la nourriture, rien ne se passait pendant une semaine. Mais elle n’était pas morte. Il a suffi de lui présenter une protéine bien spécifique pour qu’elle se réveille et reprenne ses activités, comme si de rien n’était.

Alors, avons-nous envoyé des passagers clandestins sur Mars ? C’est la question qui brûle les lèvres. L’une des salles blanches où cette bactérie a été découverte servait à préparer la sonde Phoenix, qui a atterri sur Mars. Si ce microbe est si doué pour se cacher, a-t-on pu l’envoyer là-bas sans le savoir ?

L’idée fait un peu froid dans le dos. Mais les experts se veulent rassurants. Selon Nils Averesch, un microbiologiste qui n’a pas participé à l’étude, il est très peu probable qu’un microbe survive directement à la surface de Mars, avec ses conditions extrêmes. Ouf !

Un survivant unique en son genre ?

Une autre hypothèse fascinante suggère que cette bactérie pourrait être entièrement née de notre monde moderne. Comme elle n’a été repérée que dans ces salles blanches, il est possible qu’elle ait évolué spécifiquement pour survivre dans cet environnement ultra-hostile créé par l’homme. L’idée est vertigineuse : sans le vouloir, nous aurions peut-être engendré un véritable super-survivant.

Cette découverte dépasse la simple curiosité scientifique. Comprendre comment cette bactérie “fait le mort” pourrait inspirer de nouvelles méthodes de nettoyage. Par exemple, on pourrait imaginer un procédé permettant de la “réveiller” avant de l’éliminer complètement. Au-delà des applications pratiques, c’est aussi une leçon d’humilité : elle nous rappelle que la vie peut s’adapter et prospérer même dans les conditions les plus extrêmes que nous créons.

Conclusion : La vie trouve toujours un chemin

Au final, cette histoire nous rappelle à quel point la vie est tenace et pleine de surprises. Un organisme microscopique a réussi à déjouer les technologies les plus avancées du monde simplement en se mettant en pause. C’est une formidable démonstration des incroyables mécanismes de survie qui existent dans la nature.

Même si le risque d’avoir contaminé Mars est faible, cette aventure nous aura au moins appris à être encore plus prudents et plus malins dans notre exploration de l’univers. On ne sait jamais quels autres petits génies de la survie se cachent juste sous notre nez.

Selon la source : jpl.nasa.gov

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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