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Le squat, ce mouvement banal qui dit tout de votre force après 50 ans
Crédit: lanature.ca (image IA)

Affronter la sarcopénie

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Passé la cinquantaine, une réalité physique s’impose à tous : la perte progressive de masse musculaire, un phénomène connu sous le nom de sarcopénie. Si ce déclin, qui affecte l’ensemble du corps, est inévitable, il est absolument crucial de l’anticiper et de le combattre. C’est là que le renforcement musculaire entre en jeu, mais un exercice en particulier pourrait s’avérer plus révélateur que les autres.

Un baromètre de l’autonomie physique

Loin d’être un simple ajout à une routine de gym, le squat, souvent considéré comme un exercice de base, serait en fait un formidable baromètre de notre condition physique en vieillissant. C’est du moins l’avis de Kevin Snodgrass, un coach sportif américain, qui voit dans ce mouvement un excellent indicateur de notre force avec l’âge.

Dans une récente interview accordée au média *Eat This Not That*, il insiste sur le fait que la capacité à maîtriser ce geste simple est un excellent reflet de nos capacités physiques globales, allant bien au-delà de la simple force brute des cuisses.

Quand le fitness imite le quotidien

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Rappelons la mécanique du squat : il suffit de simuler l’action de s’asseoir et de se relever, en gardant les pieds à largeur d’épaules. Si cela paraît simple, la capacité à enchaîner cet exercice sans difficulté se traduit directement par une meilleure autonomie dans la vie courante.

Snodgrass souligne en effet que le squat est la réplique exacte des gestes quotidiens les plus fondamentaux, comme se lever d’une chaise, d’un canapé ou même sortir de sa voiture sans effort. À l’inverse, buter sur cet exercice est souvent le signe d’une force réduite ou d’une mobilité limitée qu’il ne faut surtout pas ignorer.

Les critères d’une « force exceptionnelle »

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Pour évaluer cette force après 50 ans, le coach propose deux critères de référence concrets. Le premier consiste à chronométrer le nombre de fois où l’on est capable de se lever et de se rasseoir sur une chaise en l’espace de trente secondes.

Le second, plus simple, est la capacité à réaliser un squat parfait uniquement avec le poids du corps. Réussir l’un ou l’autre de ces tests, précise Kevin Snodgrass, « est le signe d’une force, d’une mobilité, d’un équilibre et d’une fonction neuromusculaire exceptionnels dans la vie réelle. » Un vrai signal d’alarme ou de félicitation pour notre corps.

Des bénéfices qui vont au-delà du diagnostic

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Au-delà de son rôle d’indicateur de performance, le squat est surtout un outil de bien-être irremplaçable. Comme l’expliquait la coach française Julie Pujols dans une interview précédente, ce mouvement est incroyablement complet. Il sollicite non seulement les muscles majeurs des jambes (quadriceps, ischio-jambiers, mollets, fessiers), mais renforce également le tronc, notamment les lombaires et les abdominaux.

Ce travail global permet d’améliorer le métabolisme et de favoriser la perte de masse grasse. Surtout, en vieillissant, il réduit significativement le risque de blessures grâce à une meilleure posture et un meilleur soutien articulaire.

Un investissement dans la capacité fonctionnelle

L’avantage majeur de cet exercice est qu’il peut être adapté à tous les niveaux, des débutants aux athlètes aguerris. En somme, le squat reste, selon Kevin Snodgrass, « l’un des mouvements les plus efficaces pour maintenir la santé des articulations et la capacité fonctionnelle ».

C’est une invitation claire à intégrer ce geste simple dans notre quotidien pour assurer non seulement une bonne forme physique, mais surtout une autonomie durable. Si vous réussissez le test après 50 ans, vous détenez visiblement une clé essentielle pour bien vieillir.

Selon la source : femmeactuelle.fr

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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