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Mélanie Joly n’aurait pas lu les contrats de Stellantis, selon un rapport de la commission
Crédit: shutterstock

Un contrat, des zones d’ombre et une question : qui dit la vérité ?

lanature.ca (image IA)

Voilà une histoire qui a de quoi laisser perplexe. D’un côté, un géant de l’automobile, Stellantis. De l’autre, le gouvernement canadien. Au milieu, un contrat de plusieurs centaines de millions de dollars avec de larges passages noircis. Le gouvernement avait juré que c’était Stellantis qui voulait garder des secrets. Mais voilà que l’entreprise rétorque : c’est le gouvernement qui a tout manigancé.

Alors, qui croire ? On se retrouve en plein dans un imbroglio politique où les versions s’opposent radicalement. Difficile de ne pas se demander ce qu’on essaie de nous cacher avec tant d’insistance. Ça commence à ressembler à une drôle de partie de poker menteur.

Le cœur du problème : un accord controversé

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Pour bien comprendre, il faut revenir un peu en arrière. Tout a commencé avec de l’argent public, beaucoup d’argent. Le gouvernement a versé des centaines de millions de dollars à Stellantis, la société qui possède des marques comme Chrysler ou Jeep, pour qu’elle maintienne et développe son usine de Brampton, en Ontario.

Sauf que, peu de temps après, coup de théâtre : Stellantis annonce qu’une partie de la production des Jeep déménage aux États-Unis. Apparemment, l’administration de Donald Trump aurait mis la pression. Curieuse façon de remercier le Canada pour sa générosité, vous ne trouvez pas ? Forcément, les députés ont voulu y voir plus clair et ont exigé de voir l’accord complet, sans aucune censure.

Le gouvernement accuse, Stellantis rétorque

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Au début, la version du gouvernement semblait simple. Des hauts fonctionnaires du ministère de l’Industrie (qu’on appelle ISED) sont venus devant le comité parlementaire et ont affirmé, droit dans leurs bottes, que c’était Stellantis qui avait demandé de noircir les passages. Ils ont clairement rejeté la faute sur l’entreprise.

Puis, patatras. Le comité reçoit une lettre de Stellantis qui dit tout le contraire. En résumé : « Attendez une minute… C’est le gouvernement qui nous a proposé ces suppressions, et nous avons simplement donné notre accord. » C’est un revirement total. On se retrouve avec deux histoires complètement différentes. C’est parole contre parole, et ça devient très compliqué de démêler le vrai du faux.

La volte-face de la ministre Joly

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Prise dans la tourmente, la ministre de l’Industrie, Mélanie Joly, a dû réagir rapidement. Elle a finalement annoncé que le comité recevrait le contrat en version intégrale, sans les caviardages. C’est une bonne chose, me direz-vous. Sauf que ça pose une nouvelle question, encore plus embarrassante : pourquoi avoir attendu si longtemps si c’était si simple ?

Et la grande question demeure : qui a menti aux élus du Parlement ? Sur ce point, la ministre est restée bien discrète. Elle a préféré botter en touche. Une stratégie politique classique, peut-être, mais qui ne répond pas aux interrogations des citoyens.

L’opposition monte au créneau. Sans surprise, les partis d’opposition sont furieux. La députée conservatrice Kelly Block s’est dite « choquée » et a résumé le sentiment général : « Quelqu’un ne nous dit pas la vérité ». Pour sa part, Marie-Hélène Gaudreau du Bloc Québécois dénonce un « manque flagrant de transparence ».

Désormais, ils exigent que les responsables du gouvernement et de Stellantis viennent s’expliquer en personne. L’ambiance risque d’être électrique au Parlement. Pendant ce temps, une députée libérale, questionnée par un journaliste, a simplement tourné les talons sans un mot. Parfois, le silence est plus parlant que de longs discours.

Conclusion : Plus de questions que de réponses

Au final, même si les députés finiront par voir ce fameux contrat, le mal est fait. La confiance est ébranlée. On ne sait toujours pas pourquoi le gouvernement a d’abord voulu cacher des parties de l’accord. Était-ce pour protéger l’entreprise, se protéger lui-même, ou est-ce une simple erreur administrative ?

Ce qui est certain, c’est que le gouvernement a été pris la main dans le sac à se contredire et qu’il doit maintenant fournir des explications claires. Cette affaire nous rappelle à quel point il est crucial que nos élus puissent faire leur travail de surveillance sans entraves. C’est une question de respect pour nos institutions démocratiques et, au bout du compte, pour nous tous.

Selon la source : nationalpost.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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