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Trump traite Tim Walz de « retardé »
Crédit: shutterstock / Office of Governor Tim Walz & Lt. Governor Peggy Flanagan — Flickr / via wikimedia public domaine

Une insulte qui passe presque inaperçue

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On a beaucoup parlé d’une petite phrase, enfin, d’une insulte plutôt. Quand le président Donald Trump a traité le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, de « sérieusement attardé » sur les réseaux sociaux. C’est le genre de mot qu’on espérait ne plus entendre, surtout venant d’une personne avec une telle tribune. Ce qui est peut-être encore plus frappant, c’est le silence qui a suivi.

Bien sûr, il y a eu une exception. Un sénateur républicain de l’Indiana, Mike Bohacek, a courageusement dit que ces propos l’avaient offensé. Une voix solitaire, ou presque. Car pour le reste… c’est le calme plat. On se demande bien pourquoi.

La gêne ou l’indifférence au sein du parti ?

lanature.ca (image IA)

Quand on pose la question aux autres Républicains, les réponses sont, disons, embarrassées. Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a simplement dit que ce n’était « pas le mot que j’aurais choisi ». Une façon bien polie de ne pas prendre position, vous ne trouvez pas ? Il a même tenté de justifier la réaction de Trump comme étant « spontanée » face à une prétendue fraude.

Le sénateur Bill Cassidy, lui, a carrément botté en touche : « Je n’ai pas entendu ça, donc je préfère ne pas commenter. » C’est pratique. Pourtant, l’information était partout. Ce manque de réaction est assez révélateur. On dirait que critiquer Trump est devenu plus tabou que d’utiliser une insulte blessante envers les personnes en situation de handicap.

Trump persiste et signe, sans complexe

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Et Trump, dans tout ça ? A-t-il regretté ses paroles ? Pas le moins du monde. Interrogé sur le sujet, il a enfoncé le clou : « Oui. Je pense qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez lui. Absolument. Bien sûr. » C’est dit. C’est assumé.

La Maison Blanche a même envoyé un communiqué de presse avec pour titre : « Oui, ‘il y a quelque chose qui ne va pas avec Walz’ », en évitant soigneusement de répéter l’insulte. C’est une stratégie de communication bien rodée : on valide le fond sans reprendre la forme, histoire de garder les mains propres. Mais personne n’est dupe.

Un retour en arrière qu’on ne voyait pas venir

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Pendant des années, on a cru que la société avait progressé. Des associations comme Special Olympics avaient mené des campagnes pour bannir ce mot du vocabulaire courant. En 2010, le président Obama avait même signé la « Loi de Rosa » pour remplacer le terme « retard mental » par « déficience intellectuelle » dans les textes de loi fédéraux. C’était une vraie victoire.

Mais voilà que tout ce travail semble s’effriter. Des personnalités comme le commentateur Jack Posobiec se réjouissent ouvertement : « Trump nous a officiellement rendu le mot ». C’est à peine croyable. Une étude a même montré que l’utilisation de ce terme sur X (anciennement Twitter) a explosé après qu’Elon Musk l’ait utilisé. On a l’impression d’assister à une régression culturelle, en direct.

Plus que des mots, des actes lourds de conséquences

On pourrait se dire que ce ne sont que des mots. Mais les mots ont un poids. Et dans le cas de l’administration Trump, ils s’accompagnent souvent d’actes qui rendent la vie des personnes handicapées plus difficile. Ce n’est pas juste une gaffe, c’est une mentalité.

Il faut se souvenir de la tentative de démantèlement du Bureau de l’éducation spécialisée, ou des coupes drastiques dans Medicaid, une aide vitale pour de nombreuses familles. Ces décisions politiques ont un impact bien réel. Alors, quand on entend ce genre d’insulte, on ne peut s’empêcher de penser que ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Ça montre un manque de considération, voire un mépris, qui est très inquiétant.

Conclusion : Une permission de discriminer ?

Au final, cette histoire n’est pas juste une anecdote sur un dérapage verbal de plus. C’est le symptôme de quelque chose de plus profond. Quand une insulte aussi chargée de mépris est utilisée par une figure politique de premier plan, et que la plupart de ses collègues restent silencieux, cela envoie un message terrible.

Le message, c’est que c’est de nouveau permis. Permis de se moquer, permis de blesser, permis de discriminer. Les paroles de Trump ne sortent pas de nulle part ; elles répondent à un courant qui gagne du terrain. Et en ne disant rien, beaucoup se rendent complices de ce retour en arrière. C’est un triste constat pour tous ceux qui se battent chaque jour pour une société plus inclusive et respectueuse.

Selon la source : ms.now

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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