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Un nouveau test sanguin pourrait-il retrouver les cancers cachés ?
Crédit: lanature.ca (image IA)

Le grand mystère des cancers sans origine

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Quand on découvre une tumeur, on pense souvent que le plus dur est fait. Mais parfois, c’est tout le contraire. Imaginez qu’on trouve une tumeur dans votre foie. Logiquement, on pense à un cancer du foie. Eh bien, pas toujours. Elle pourrait venir d’ailleurs, d’un poumon par exemple. Et là, tout se complique, car le traitement n’est pas du tout le même.

C’est une situation bien plus courante qu’on ne le pense. Pour environ 5 % des personnes atteintes d’un cancer, les médecins trouvent la tumeur, mais ils n’ont aucune idée de son point de départ. On appelle ça un « cancer primitif inconnu » ou CPI. Un vrai casse-tête pour les soignants et une source d’angoisse terrible pour les malades.

Le sang, ce grand messager

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Et si la solution se trouvait dans notre sang ? C’est l’idée géniale de la professeure Caroline Dive et de son équipe au Centre national des biomarqueurs de Cancer Research UK à Manchester. Cela fait plus de 15 ans qu’ils travaillent sur un test révolutionnaire.

Le principe est assez simple à comprendre. Notre sang circule partout, absolument partout, pour apporter de l’oxygène à nos tissus. Pendant son voyage, il ramasse des petits souvenirs, des sortes d’indices. Pour les scientifiques, ces indices sont des « biomarqueurs » : des indicateurs qui peuvent révéler ce qui se passe dans notre corps, et donc aider à détecter des maladies.

À la recherche des « codes postaux moléculaires »

L’équipe de la professeure Dive cherche quelque chose de très précis : des « codes postaux moléculaires ». C’est le petit nom qu’ils ont donné à la signature unique que chaque cellule cancéreuse garde de son tissu d’origine. Une cellule de cancer du poumon, même si elle se retrouve dans le foie, gardera son « code postal » de poumon.

L’avantage immense de cette méthode ? Plus besoin d’examens lourds et parfois douloureux pour chercher l’origine du cancer. Une simple prise de sang pourrait suffire. On parle de « biopsie liquide ». C’est une avancée qui pourrait vraiment changer la vie des patients.

Des patients au cœur de cette avancée

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Bien sûr, ce test n’est pas encore disponible pour tout le monde. Il est encore en phase d’essai. Et pour l’améliorer, les chercheurs ont besoin de l’aide de patients courageux. C’est le cas de Lee, un mécanicien qui vit avec un cancer d’origine inconnue depuis plus de trois ans. Il donne régulièrement son sang à l’équipe, des échantillons précieux qui permettent d’affiner le test.

C’est un geste d’une grande générosité. Comme le dit Lee, cette recherche ne le guérira peut-être pas lui, maintenant, mais elle pourrait sauver des vies à l’avenir. C’est un état d’esprit incroyable, vous ne trouvez pas ?

Les défis à relever et un immense espoir

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Le chemin est encore long. Le principal défi est de rendre le test assez sensible pour détecter de toutes petites quantités de ces fameux « codes postaux » dans le sang. Et il doit être assez précis pour ne pas se tromper d’adresse. C’est plus facile pour les cancers courants comme celui du poumon, car les chercheurs ont beaucoup d’exemples pour comparer. Mais pour les tumeurs très rares… c’est une autre paire de manches.

Pourtant, l’espoir est bien là. La professeure Dive rêve d’un avenir où ce test sanguin ferait partie des examens de routine, pour détecter les cancers bien avant qu’ils ne deviennent visibles. Il pourrait aussi rassurer des patients comme Damian, qui a eu un cancer de la peau et qui pourrait vérifier si la maladie est revenue ou non. Juste avec une prise de sang.

Conclusion : Une motivation très personnelle

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Pour la professeure Dive, ce combat est aussi personnel. Son propre père est décédé à 95 ans, le foie rempli de tumeurs, sans que personne ne sache jamais d’où venait son cancer. Il était trop faible pour subir tous les examens nécessaires. Une expérience horrible qui la motive chaque jour.

Cette recherche, c’est donc une histoire de science, mais aussi une histoire profondément humaine. C’est la générosité de patients comme Lee, et l’engagement de chercheurs touchés personnellement par la maladie. Comme l’a si bien dit Lee, « cela ne signifie peut-être pas des guérisons maintenant, mais cela pourrait signifier des guérisons à l’avenir ». Et cette phrase, à elle seule, donne une incroyable lueur d’espoir.

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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