Une avancée majeure dans la téléportation quantique ouvre la voie à l'Internet de demain

La téléportation, ce n’est plus seulement pour Star Trek

On a tous en tête ces images de Star Trek, où les personnages se dématérialisent pour réapparaître ailleurs en un clin d’œil. Soyons clairs, téléporter un être humain, avec ses milliards de milliards d’atomes, reste du domaine du rêve. C’est un vrai cauchemar philosophique, en plus d’être techniquement hors de notre portée.

Mais, et c’est là que ça devient fascinant, la téléportation dans le monde de l’infiniment petit, le monde quantique, est bien plus qu’une simple idée. C’est une réalité en devenir. Une équipe de scientifiques vient de faire un pas de géant dans ce domaine, un pas qui pourrait bien nous rapprocher de ce qu’on appelle l’Internet du futur.

L’enjeu : un Internet ultra-sécurisé

Alors, pourquoi tout ce remue-ménage pour un Internet « quantique » ? L’avantage principal, c’est sa sécurité quasi-infaillible. Imaginez que l’information (les zéros et les uns) soit transportée par la polarisation des photons, des particules de lumière. Dans le monde quantique, on ne peut pas observer un photon sans laisser une trace. Toute tentative d’espionnage serait donc immédiatement détectée. Fini les piratages.

La bonne nouvelle, c’est que cet Internet pourrait même fonctionner sur nos réseaux de fibre optique actuels. Après tout, ce n’est que de la lumière. Mais il y a un hic, un gros problème à résoudre.

Le grand obstacle : le signal qui s’affaiblit

Le problème, c’est que sur de longues distances, un signal s’affaiblit. Sur notre Internet classique, on utilise des « répéteurs » pour l’amplifier et le renvoyer plus loin. Facile. Mais avec l’information quantique, c’est impossible. Essayer d’amplifier un état quantique le détruirait purement et simplement. C’est un véritable casse-tête.

Pour contourner cet obstacle, les scientifiques doivent donc inventer une nouvelle technologie : le répéteur quantique. Et c’est là que la téléportation entre en jeu. C’est la solution que tout le monde cherche à perfectionner.

La percée des chercheurs allemands

C’est une équipe de chercheurs de plusieurs instituts allemands (Stuttgart, Sarre, Dresde) qui a réussi l’impensable. Pour la toute première fois, ils ont réussi à transférer de l’information quantique – à la téléporter, donc – entre deux photons qui provenaient de deux sources lumineuses complètement différentes.

C’est un détail qui change tout. Jusqu’à présent, on y arrivait, mais avec des photons issus de la même source. Réussir avec des sources distinctes est une étape cruciale pour construire ces fameux répéteurs quantiques qui nous manquent tant pour relier des points éloignés.

Comment ont-ils réussi cet exploit ?

La plus grande difficulté, c’était de créer des photons qui soient de parfaits jumeaux, absolument indiscernables. Même couleur, même profil… ce qui est extrêmement compliqué quand ils viennent de deux « usines » à photons différentes. Il fallait qu’ils soient, en quelque sorte, parfaitement accordés.

Leur secret ? D’abord, ils ont utilisé des « points quantiques » (les sources de lumière) fabriqués pour être déjà très similaires. Ensuite, et c’est la clé, ils ont utilisé des « convertisseurs de fréquence » pour gommer les minuscules différences qui restaient. C’est un peu comme accorder deux violons pour qu’ils jouent la note la plus pure et la plus identique possible. Le taux de réussite est déjà de 70 %, ce qui est énorme, et ils pensent pouvoir encore l’améliorer.

L’avenir semble un peu moins lointain

Cette avancée est bien plus qu’une simple curiosité de laboratoire. Le répéteur quantique, qui semblait être une montagne technologique infranchissable, paraît aujourd’hui un peu moins intimidant. On n’y est pas encore, bien sûr, mais c’est une étape fondamentale.

Grâce à ce travail, l’idée d’un Internet mondial, ultra-rapide et totalement sécurisé, fait un bond en avant. Le chemin reste long, c’est certain, mais on peut dire qu’une porte importante vient de s’ouvrir sur l’avenir de nos communications.

Selon la source : popularmechanics.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.