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Cette conscience tourmentée : quand le cerveau semble cassé, mais vous protège en réalité
Crédit: lanature.ca (image IA)

Ce sentiment d’avoir le cerveau en panne

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On a tous déjà ressenti ça, d’une manière ou d’une autre. Ce moment où notre cerveau semble dérailler, où la conscience est comme un vieux disque rayé. On pense souvent, à tort, que c’est une sorte de faiblesse, une fragilité à cacher. Surtout après un choc, un événement difficile. Et si je vous disais que ce n’est pas du tout une défaillance ? En réalité, c’est une réaction de survie incroyablement intelligente, mise au point par notre cerveau depuis des millénaires pour nous maintenir en vie. Une sorte d’airbag mental, si vous voulez.

Dans les coulisses du cerveau traumatisé

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Les scientifiques commencent à peine à comprendre ce qui se passe vraiment là-haut. Une étude de 2023, menée par Daniela Schiller, une ponte en neurosciences, a montré quelque chose de fascinant. Quand une personne ayant subi un traumatisme se remémore un souvenir douloureux, son cerveau ne réagit pas du tout comme pour un simple souvenir triste. Des zones bien précises s’activent différemment : l’amygdale (notre détecteur de danger), l’hippocampe (l’archiviste de nos souvenirs) et le cortex préfrontal (le grand régulateur de nos émotions). C’est la preuve que le cerveau ne se souvient pas seulement, il revit littéralement la scène, à travers ses systèmes de survie les plus anciens.

Plus qu’un mauvais souvenir, un état de conscience altéré

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Certains chercheurs vont même plus loin. Pour eux, un traumatisme n’est pas juste un problème de mémoire, mais carrément un état de conscience modifié. Ils ont même un nom pour ça : le TRASC. En gros, le trauma peut tordre notre perception du temps, de notre propre corps, de nos pensées. Tout devient bizarre, déformé. Ce n’est pas juste une impression, c’est une réalité clinique. Le cerveau change physiquement : l’amygdale peut grossir, devenir hyper réactive, tandis que d’autres zones, comme l’hippocampe, peuvent littéralement rétrécir. C’est un compromis brutal que fait notre cerveau : il sacrifie la réflexion et la mémoire à long terme pour une vigilance de tous les instants. Utile en cas de danger, mais épuisant quand la menace a disparu.

Chaque traumatisme est une histoire différente

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Il faut bien comprendre une chose : tous les chocs ne se valent pas. Schiller explique qu’il y a plusieurs catégories. Il y a le trauma qui rend plus fort. Par exemple, des études sur les survivants de l’ouragan Katrina ont montré que certains s’en sortaient mieux lors des tempêtes suivantes. Ils avaient, en quelque sorte, appris à gérer. Ça, c’est le trauma adaptatif.

Mais il y a aussi le trauma aigu : un événement unique, si violent qu’il brise tout. Et puis il y a le trauma complexe, celui qui s’installe dans la durée, comme une enfance difficile ou une relation abusive. Dans tous les cas, le moteur de survie du cerveau s’emballe. Mais ce qui fait vraiment la différence, ce n’est pas l’événement en lui-même, mais la façon dont on y réagit. On n’est pas tous égaux face à ça, à cause de nos gènes, de notre histoire, et surtout, du soutien que l’on reçoit après.

La bonne nouvelle : la guérison naturelle est possible

Heureusement, tout n’est pas noir. La plupart des gens, et c’est une information cruciale, finissent par retrouver leur équilibre. Holly Ann Schiff, une psychologue clinicienne, affirme que la majorité des personnes commencent à aller mieux en quelques semaines ou quelques mois, même sans aide professionnelle. Le corps et l’esprit savent faire le boulot. Le système nerveux finit par comprendre que le danger est passé et qu’il peut enfin se détendre.

Comment ? Grâce à des choses toutes simples. Retrouver un rythme de vie régulier, bien manger, bien dormir… tout ça envoie des signaux de sécurité au cerveau. Et surtout, le lien avec les autres. Parler à un ami, se sentir compris, c’est l’un des plus puissants remèdes. La connexion sociale est un incroyable moteur de guérison.

Apprendre au cerveau que la guerre est finie

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Le cerveau est bien plus souple qu’on ne le pense. Les souvenirs traumatiques ne sont pas gravés dans le marbre. Schiller a montré qu’on peut les « mettre à jour ». Quand on se remémore quelque chose, le souvenir redevient malléable. C’est là qu’on peut agir, pour l’associer à un sentiment de calme plutôt qu’à la peur.

C’est pourquoi des techniques corporelles fonctionnent si bien. Des exercices de respiration, avec une longue expiration pour calmer le fameux nerf vague, ou des mouvements rythmés comme la marche peuvent faire des miracles. Le corps apprend la sécurité bien avant que la tête ne comprenne. Parfois, le simple contact avec un animal, une connexion sans mots, peut tout changer. Et bien sûr, il y a la thérapie, qui offre un cadre, un regard extérieur bienveillant. Mais tout aide : le sport, la méditation… l’important est de trouver ce qui nous parle.

Vous n’êtes pas cassé, vous avez survécu

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En fin de compte, ce qu’il faut retenir, c’est que cette sensation d’être brisé après un trauma n’est pas une preuve de faiblesse. C’est tout le contraire. C’est la marque d’un système de survie incroyablement performant qui a fait son travail. Un héritage de nos ancêtres qui a assuré notre présence ici aujourd’hui.

Maintenant que la crise est passée, le travail consiste simplement à apprendre à ce vieux cerveau de combattant que la paix est revenue. Il ne s’agit pas d’effacer le passé, mais d’enseigner au corps et à l’esprit qu’ils sont désormais en sécurité. Et ça, c’est un chemin plein d’espoir.

Selon la source : popularmechanics.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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