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Quand le pétrole russe est touché, l’Europe inquiète : la cinquième attaque décisive
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une explosion en plein cœur de l’hiver russe

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Dès la première nuit de l’hiver, une détonation a secoué la Russie. L’oléoduc Druzhba, une artère vitale par laquelle le pétrole russe continue d’irriguer certains pays européens, a été la cible d’une explosion. Ce n’est pas un simple incident technique. Selon une source bien informée de la Direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, il s’agit d’une opération délibérée. Cet oléoduc est crucial, car il alimente directement les capacités financières et militaires de l’agresseur.

L’attaque s’est produite près du village de Kazynski Vysilky, sur le tronçon Tahanroh-Lypetsk. Un lieu stratégique, sans aucun doute.

Un sabotage méticuleusement préparé. Comment ont-ils fait ? D’après les informations des services de renseignement militaire, les auteurs ont utilisé des explosifs télécommandés. Mais ce n’est pas tout. Pour s’assurer que les dégâts soient maximaux, ils y ont ajouté des mélanges combustibles supplémentaires. L’objectif était clair : provoquer un incendie d’envergure.

Les habitants du coin, eux, n’ont rien manqué du spectacle. Sur les réseaux sociaux locaux, les témoignages ont vite afflué. On parle d’un grondement sourd, accompagné de flashs lumineux intenses dans le ciel de Kazynski Vysilky. Difficile d’ignorer un événement pareil, surtout en pleine nuit.

Ce n’est pas une première : l’oléoduc Druzhba, une cible récurrente

Ce n’est pas vraiment une surprise, en réalité. L’oléoduc Druzhba est dans le viseur depuis un bon moment, et les analystes du renseignement militaire à Kiev l’ont confirmé à plusieurs médias : il s’agirait déjà de la cinquième attaque visant cette artère énergétique rien que pour cette année. Autant dire que cela commence sérieusement à peser sur l’infrastructure et sur Moscou, qui voit l’une de ses principales voies d’exportation constamment menacée.

On se souvient notamment de l’attaque du 22 août, lorsque les Forces de systèmes sans pilote d’Ukraine avaient frappé la station de pompage de Transneft Druzhba à Ounetcha, dans la région de Briansk. Et même avant cela, le 13 août, des drones kamikazes avaient déjà ciblé cette même installation. Une véritable campagne coordonnée semble désormais se dessiner.

L’Europe continue de recevoir son pétrole, mais pour combien de temps ?

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Malgré tout, le pétrole continue de circuler. Du moins pour l’instant. La Slovaquie et la Hongrie, qui bénéficient encore d’exemptions temporaires aux sanctions de l’Union européenne, restent fortement dépendantes de la branche sud du Druzhba pour assurer leur approvisionnement. L’opérateur slovaque de l’oléoduc, tout comme la compagnie énergétique hongroise MOL, ont d’ailleurs confirmé mercredi que les livraisons se déroulaient normalement, sans ralentissement ni perturbation apparente. Comme si rien ne s’était passé.

Pendant ce temps, les autorités russes restent totalement silencieuses. Aucun commentaire officiel n’a été publié concernant l’explosion ou ses conséquences potentielles. Un silence qui, en lui-même, en dit peut-être long sur la gêne ou l’incertitude du Kremlin. Doit-on s’attendre à une interruption prochaine du flux ? Pour l’instant, la question demeure ouverte.

Frapper la Russie au portefeuille : la stratégie ukrainienne

Ces attaques ne sont certainement pas le fruit du hasard. Elles s’inscrivent dans une stratégie beaucoup plus large et réfléchie de l’Ukraine, qui a considérablement intensifié ses frappes sur les infrastructures énergétiques russes depuis le début de l’été. L’objectif est clair et stratégique : asphyxier les revenus pétroliers de Moscou, lesquels financent en grande partie l’effort de guerre en cours. Selon Bloomberg, le mois de novembre a même battu un record historique avec pas moins de 14 frappes de drones ciblant spécifiquement des raffineries de pétrole russes, un chiffre jamais atteint auparavant.

Il s’agit donc d’une guerre autant économique que militaire. Chaque baril de pétrole qui ne quitte pas la Russie représente une perte directe de revenus, et donc un peu moins d’argent disponible pour soutenir l’invasion.

Conclusion : Une réponse du berger à la bergère

La raison de cette escalade ? C’est une riposte. Une source au sein du renseignement ukrainien l’a expliqué sans détour au Kyiv Independent : ces opérations sont la réponse de l’Ukraine aux frappes russes incessantes contre son propre réseau énergétique. C’est une logique de représailles.

Et le message est clair, presque une promesse. La source a ajouté : « Le réseau pétrolier russe, principale source de revenus de l’État agresseur et de financement de son complexe militaro-industriel, continuera d’exploser et de brûler jusqu’à ce que l’ennemi cesse ses tentatives d’attaquer l’Ukraine ». La messe est dite. Le conflit s’est définitivement déplacé sur le terrain de l’énergie.

Selon la source : ukrinform.net

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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