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Des scientifiques percent le secret de survie des cellules du cancer du sein
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une découverte qui change la donne

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Vous êtes-vous déjà demandé comment les cellules cancéreuses peuvent être si résistantes ? Elles semblent prospérer là où des cellules saines mourraient. Eh bien, des scientifiques de l’UCLA, en Californie, viennent de faire un grand pas pour comprendre l’un de leurs secrets. Ils ont réussi à observer en détail une protéine qui est absolument vitale pour la survie des cellules du cancer du sein.

Cette découverte, publiée dans la prestigieuse revue Nature Communications, nous éclaire sur la manière dont ces tumeurs résistent à des conditions très difficiles. Imaginez un environnement acide, avec peu d’oxygène… un endroit normalement invivable. C’est pourtant là que ces cellules prolifèrent, et cette protéine est leur meilleure alliée.

Le rôle crucial de la protéine NBCn1

Le nom de cette fameuse protéine est NBCn1. Son travail ? C’est un peu comme un portier ultra-efficace à l’entrée de la cellule. Sa mission est de faire entrer des ions alcalins (des particules qui combattent l’acidité) pour que l’intérieur de la cellule reste à un niveau de pH, disons… confortable. Un bon équilibre chimique interne est essentiel pour que la cellule cancéreuse puisse survivre, se diviser et résister.

Ce qui est fascinant, c’est la façon dont elle fonctionne. Les chercheurs ont découvert qu’elle utilise un mécanisme qui ressemble à un ascenseur microscopique. Elle transporte deux ions sodium et un ion carbonate à une vitesse folle : environ 15 000 ions par seconde ! Et tout ça, en dépensant le moins d’énergie possible. C’est ce mécanisme ingénieux qui permet aux tumeurs de maintenir un environnement interne propice à leur croissance, même quand tout autour est hostile.

Pourquoi les tumeurs sont-elles des milieux si hostiles ?

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On parle beaucoup d’environnement acide, mais qu’est-ce que ça veut dire au juste ? En fait, les tumeurs sont des zones de très grande activité. Les cellules s’y multiplient rapidement, ce qui consomme beaucoup d’énergie et d’oxygène. Quand l’oxygène vient à manquer, le métabolisme des cellules change et produit de l’acide. C’est une conséquence directe de leur croissance effrénée.

Pour une cellule saine, un tel environnement est toxique, c’est comme essayer de vivre dans une atmosphère polluée. Mais les cellules cancéreuses, elles, ont développé des astuces pour s’adapter. Et la protéine NBCn1 est l’une de leurs meilleures armes pour réguler leur chimie interne et survivre à cette acidité qu’elles créent elles-mêmes.

La technologie au service de la recherche

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Obtenir une image aussi précise d’une si petite chose n’a pas été simple. Pour y parvenir, les scientifiques ont utilisé une technologie de pointe appelée cryo-microscopie électronique. Pour faire simple, c’est une technique qui permet de congeler des échantillons très rapidement et de les observer avec une résolution incroyable, au niveau des atomes. C’est la toute première fois qu’on obtient une structure tridimensionnelle de la protéine NBCn1 humaine.

Mais ce n’est pas tout. Ils ont ensuite utilisé des modélisations informatiques très puissantes pour simuler les mouvements de la protéine. C’est cette combinaison qui leur a permis de visualiser son fameux mécanisme d’ascenseur et de comprendre comment les ions voyagent à travers elle. Une vraie prouesse technique !

Vers de nouveaux traitements ciblés ?

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Alors, à quoi ça sert, tout ça ? Eh bien, maintenant que les chercheurs connaissent la structure exacte et le fonctionnement de la NBCn1, ils ont une sorte de plan détaillé. Un plan qui pourrait servir à concevoir des médicaments capables de bloquer cet ‘ascenseur’ à ions.

L’idée est de perturber l’équilibre chimique dont les cellules cancéreuses dépendent pour survivre. Si on arrive à bloquer cette protéine, on les affaiblit de l’intérieur, on les rend vulnérables. Le gros avantage, c’est que ce serait un traitement très ciblé. On pourrait s’attaquer spécifiquement aux cellules tumorales sans trop endommager les tissus sains autour. C’est une piste très prometteuse pour l’avenir.

Une avancée fondamentale

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Cette étude est bien plus qu’une simple curiosité scientifique. C’est une avancée fondamentale dans notre compréhension du cancer. Comme le dit le Dr Ira Kurtz, l’un des professeurs qui a mené ces recherches à l’UCLA, ce travail fournit le tout premier modèle au niveau atomique de la NBCn1.

Il ajoute que ces découvertes font le lien entre la biophysique de base et la recherche de nouveaux traitements contre le cancer. En comprenant comment de minuscules mouvements au sein d’une protéine peuvent avoir un impact si grand, les scientifiques ont désormais une nouvelle carte en main. Ils ont identifié une vulnérabilité, un talon d’Achille des cellules tumorales : leur besoin de réguler leur pH. Et c’est là une base solide pour développer, on l’espère, les thérapies de demain.

Selon la source : medicalxpress.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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