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Planètes superhabitables : Avons-nous trouvé un monde meilleur que la terre ?
Crédit: lanature.ca (image IA)

À la recherche d’une version améliorée de la Terre

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On a toujours l’impression que les scientifiques cherchent une « Terre 2.0 » quelque part dans l’immensité de l’espace. C’est déjà une quête fascinante, avouons-le. Mais si, en cherchant une simple copie, on tombait sur quelque chose de bien mieux ?

Sur les milliers de planètes découvertes, la plupart sont carrément inhospitalières. Imaginez des mondes brûlants ou glacés… pas l’idéal pour la vie telle qu’on la connaît. Une petite poignée semble prometteuse, capable d’accueillir peut-être des bactéries ou des organismes simples. Mais certains chercheurs voient plus grand. Ils ont imaginé un concept qui fait rêver : celui des planètes « superhabitables ». Des mondes qui pourraient être encore plus propices à la vie que notre bonne vieille Terre. Ça semble fou, non ? Notre planète est tellement pleine de vie, comment pourrait-il y avoir mieux ?

D’abord, qu’est-ce qui rend une planète « habitable » ?

credit : lanature.ca (image IA)
Avant de parler de « super », il faut déjà comprendre ce que signifie « habitable » pour les scientifiques. Ce n’est pas si compliqué. L’ingrédient de base, c’est l’eau liquide. Sans elle, pas de vie comme on l’imagine. Pour ça, il faut une température ni trop chaude, ni trop froide, et une atmosphère pour la retenir.

Il faut aussi une planète rocheuse, pas une géante gazeuse. Et puis, la stabilité est essentielle. Une planète dont le climat change brutalement tout le temps ne laisserait aucune chance à la vie de s’installer durablement. C’est pour ça qu’on regarde les planètes avec des orbites bien sages, autour d’étoiles qui ne vieillissent pas trop vite.

D’autres petits plus sont considérés comme souhaitables. Un mélange de continents et d’océans, par exemple, semble plus dynamique qu’un monde tout en eau ou tout en terre. Certains pensent même que notre grosse Lune a joué un rôle crucial pour stabiliser notre planète. Bref, le cahier des charges est assez précis.

Comment un monde pourrait-il être meilleur que la Terre ?

Quand on voit un documentaire sur la forêt amazonienne ou la Grande Barrière de corail, on se dit que la Terre est le paradis de la vie. Et pourtant… En 2014, deux scientifiques, René Heller et John Armstrong, ont soulevé une question intéressante. Ils ont dit que si la Terre est parfaite pour la vie qui s’y est développée, il pourrait exister des planètes qui abritent encore plus de vie, que ce soit en nombre d’espèces ou en masse totale.

Comment ? D’abord, en choisissant une meilleure étoile. Notre Soleil est très bien, mais des étoiles un peu plus petites et plus froides, de couleur orangée (les étoiles de type K), vivent beaucoup plus longtemps. Cela laisserait plus de temps à la vie pour évoluer vers des formes complexes. En plus, ces étoiles émettent moins de rayons ultraviolets dangereux, ce qui rendrait une couche d’ozone moins indispensable. C’est une idée plutôt séduisante, je trouve.

Plus grand, c’est vraiment mieux ?

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Une autre caractéristique d’une planète superhabitable serait sa taille. Imaginez notre Terre avec une surface deux fois plus grande. Pensez à tout l’espace supplémentaire pour la nature ! Heller et Armstrong ont suggéré qu’une planète avec un rayon 20 à 30 % plus grand que celui de la Terre serait idéale.

Bien sûr, il y a un revers à la médaille. Une planète plus massive aurait une gravité plus forte, ce qui rendrait le vol plus difficile pour les oiseaux… ou pour d’éventuels engins volants. Mais cette masse supplémentaire pourrait aussi avoir des effets bénéfiques sur la géologie interne de la planète, comme la tectonique des plaques, qui est très importante pour le cycle du carbone et la régulation du climat. C’est un équilibre délicat, en somme.

Alors, on en a trouvé une ?

La réponse courte et un peu décevante, c’est : on ne sait pas. Nos télescopes sont de plus en plus puissants, mais les informations que nous recevons sur ces mondes lointains sont encore très limitées.

En 2020, une liste de 24 planètes potentiellement superhabitables a été publiée. Ça a fait un peu de bruit. Le problème, c’est que la plupart d’entre elles n’étaient même pas des planètes confirmées à l’époque. C’étaient des « candidates », en attente de plus d’observations pour être sûrs que ce n’était pas juste une grosse tache solaire qui nous jouait des tours.

Même pour celles qui sont bien réelles, de nombreux doutes subsistent. Certaines sont probablement trop chaudes. D’autres sont peut-être trop grandes, bien au-delà de la taille idéale imaginée. Sans parler des surprises que leur système solaire pourrait cacher, comme une planète géante à l’orbite chaotique qui viendrait tout perturber. Donc, pour l’instant, nous avons des pistes, des candidats intéressants, mais aucune certitude.

Un concept qui nous pousse à rêver

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Au final, l’idée d’une planète superhabitable reste pour l’instant un concept théorique, une sorte de Graal pour les astronomes. Nous avons identifié des mondes qui *pourraient* cocher quelques cases, mais aucun n’a encore été couronné « meilleur que la Terre ». Et peut-être que ça n’arrivera jamais.

Ce qui est sûr, c’est que cette recherche nous force à regarder notre propre planète différemment. Elle nous rappelle à quel point les conditions qui permettent à la vie de s’épanouir sont précieuses et peut-être rares. La quête continue, et qui sait ce que les futurs télescopes, comme le JWST, nous révéleront. Peut-être qu’un jour, nous trouverons ce monde de rêve. Ou peut-être que nous réaliserons que le meilleur endroit de l’univers, c’était finalement ici, sous nos pieds.

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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