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5 célébrités américaines qui deviennent canadiennes grâce à une réforme historique
Crédit: Portrait officiel de la secrétaire d'État des États-Unis, Hillary Clinton via wikimedia / freepik

Une porte s’ouvre pour des millions de descendants

lanature.ca (image IA)

C’est une petite révolution législative qui pourrait transformer la vie de millions d’Américains et de familles expatriées. Le Canada a récemment adopté une réforme majeure de sa loi sur la citoyenneté, supprimant une restriction longtemps critiquée : jusqu’ici, la nationalité ne pouvait pas se transmettre au-delà de la première génération née à l’étranger. Cette mesure vise à corriger une iniquité historique, offrant aux familles dispersées à travers le monde une chance de renouer avec leur lien juridique et symbolique avec le pays.

Mais cette décision a aussi une portée symbolique inattendue. Certaines personnalités emblématiques de la culture et de la politique américaine deviennent désormais éligibles à la citoyenneté canadienne. Au-delà du geste légal, c’est un signal fort sur l’ouverture et l’évolution du concept de nationalité.

La fin de la « limite de la première génération »

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Le cœur de ce changement réside dans l’adoption du projet de loi C-3, validé le 20 novembre dernier par le gouvernement fédéral canadien. Jusqu’à présent, une règle introduite en 2009, connue sous le nom de « limite de la première génération », empêchait les citoyens canadiens nés à l’étranger de transmettre leur nationalité à leurs propres enfants s’ils naissaient eux aussi hors du sol canadien. Cette barrière coupait de facto le lien juridique avec le Canada pour les petits-enfants de la diaspora.

La nouvelle législation supprime ce verrou. Désormais, la citoyenneté peut être transmise par filiation au-delà de la première génération, à condition de prouver un « lien substantiel » avec le pays. Bien que la date officielle d’entrée en vigueur de la loi reste à confirmer, des mesures provisoires permettent d’ores et déjà aux personnes concernées de déposer leur dossier, rétablissant ainsi un pont entre le Canada et ses lointains descendants.

Des racines insoupçonnées pour des icônes culturelles

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Parmi les bénéficiaires inattendus de cette réforme, on retrouve la reine de la pop, Madonna. Née dans le Michigan, l’artiste possède des origines québécoises profondes par sa mère, Madonna Louise Fortin. Ses ancêtres maternels ont quitté la région du Perche, en France, pour s’installer en Nouvelle-France dès le XVIIe siècle. Grâce à la levée de la limite générationnelle, ces racines lointaines suffisent désormais à lui ouvrir les droits à la citoyenneté.

Le cas est similaire pour l’acteur Viggo Mortensen, célèbre interprète d’Aragorn dans le Seigneur des Anneaux. Bien qu’il possède déjà la double nationalité américaine et danoise, il peut prétendre au passeport canadien via son grand-père maternel, Walter Sydney Atkinson, né à Parrsboro, en Nouvelle-Écosse. Jack White, le rockeur de Detroit, rejoint également cette liste prestigieuse grâce à ses deux grands-parents paternels, originaires de la même province maritime.

De la Maison Blanche à Hollywood, des liens familiaux retrouvés

Portrait officiel de la secrétaire d’État des États-Unis, Hillary Clinton via wikimedia

L’impact de la loi C-3 s’étend même aux sphères politiques américaines. L’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton, bien que née aux États-Unis de parents américains, dispose d’un lignage matrilinéaire remontant directement aux « Filles du Roi » en Nouvelle-France. Sa grand-mère maternelle, Della Murray, issue d’une grande famille franco-canadienne, constitue le maillon qui permet aujourd’hui à l’ex-Première dame d’être considérée comme citoyenne canadienne.

Hollywood n’est pas en reste avec l’actrice Lily Collins, star de la série Emily in Paris. Fille du musicien britannique Phil Collins et d’une mère américaine, elle a grandi loin des plaines du Manitoba. Pourtant, c’est bien à Winnipeg qu’est né son grand-père maternel, Jack Tavelman. Une ascendance qui, sous l’ancien régime législatif, n’aurait pas suffi, mais qui lui permet aujourd’hui de revendiquer une appartenance officielle au Canada.

Conclusion : Au-delà des stars, un enjeu d’identité

Si l’éligibilité de ces célébrités met en lumière la portée de la loi C-3, elle ne doit pas éclipser l’essentiel : cette réforme est une victoire pour des milliers de familles anonymes séparées administrativement de leur patrimoine culturel. En attendant la mise en application totale des nouvelles règles, le gouvernement canadien a maintenu des mesures intérimaires pour traiter les demandes.

Que l’on s’appelle Madonna ou que l’on soit un citoyen ordinaire descendant d’aïeux canadiens, le message envoyé par Ottawa est clair : la nationalité n’est plus seulement une question de lieu de naissance immédiat, mais une reconnaissance d’un héritage durable et transmissible. Le Canada s’apprête ainsi à accueillir symboliquement, et peut-être légalement, une nouvelle vague de citoyens venus du sud de sa frontière.

Selon la source : cicnews.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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