Après une amende salée, elon musk appelle à « l’abolition » de l’union européenne
Auteur: Adam David
L’escalade du conflit entre bruxelles et le patron de X

« L’UE devrait être abolie et les États (membres) recouvrer leur souveraineté », a-t-il lancé sur sa propre plateforme. Pour l’homme le plus riche du monde, cette démarche permettrait aux gouvernements nationaux de « mieux représenter leurs citoyens », opposant frontalement sa vision libertarienne à l’appareil réglementaire bruxellois.
Les coches bleues au cœur du litige du DSA

Parmi les griefs majeurs notifiés par Bruxelles dès juillet 2024, l’usage des fameuses coches bleues tient une place centrale. Ces macarons, conçus à l’origine par Twitter comme un gage de crédibilité après un processus strict de vérification, ont été totalement transformés après le rachat par Elon Musk en octobre 2022.
Désormais, ces badges sont attribués indistinctement aux simples utilisateurs payants. Cette modification radicale a, selon la Commission, brouillé la perception du public, rendant difficile la distinction entre une source d’information vérifiée et un compte simplement abonné, ouvrant ainsi la porte à la confusion et à la désinformation potentielle.
Opacité publicitaire et refus d’accès aux données

Le second point, jugé particulièrement grave par les régulateurs, est l’impossibilité pour des chercheurs agréés d’accéder aux données internes de la plateforme. Cette entrave complique la surveillance indépendante des tendances, de la désinformation ou des contenus illégaux circulant sur X, constituant une infraction directe aux principes de responsabilité énoncés par le règlement européen.
Le soutien inattendu de l’aile droite américaine
Dès jeudi, Vance avait accusé la Commission de sanctionner X « pour n’avoir pas pratiqué la censure ». Cette réaction, basée sur une confusion apparente entre cette affaire de transparence financière et une autre enquête de l’UE portant sur la gestion des contenus illégaux, a rapidement dévié le débat. Le sénateur a exhorté l’UE à « soutenir la liberté d’expression plutôt que d’attaquer des entreprises américaines pour des idioties ».
Une Europe jugée en pleine « surrégulation »

Pour Musk, l’Europe serait en train de « se laisser aller vers le néant » à cause de ces contraintes administratives. Ce discours, qui oppose la liberté totale de la plateforme à l’impératif de protection des consommateurs et de l’espace démocratique européen, marque la profondeur du fossé idéologique entre le régulateur et l’un des acteurs clés du paysage numérique mondial.
Une souveraineté numérique remise en question

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