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Après une amende salée, elon musk appelle à « l’abolition » de l’union européenne
Crédit: lanature.ca (image IA)

L’escalade du conflit entre bruxelles et le patron de X

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C’est un bras de fer qui franchit une nouvelle étape. La Commission européenne a récemment infligé une lourde amende de 120 millions d’euros à X (anciennement Twitter), reprochant au réseau social un manque criant de transparence et de multiples cas de tromperie. Face à cette sanction, la réponse du propriétaire de la plateforme, Elon Musk, a été à la fois immédiate et démesurée, allant jusqu’à exiger purement et simplement la dissolution de l’Union Européenne.

« L’UE devrait être abolie et les États (membres) recouvrer leur souveraineté », a-t-il lancé sur sa propre plateforme. Pour l’homme le plus riche du monde, cette démarche permettrait aux gouvernements nationaux de « mieux représenter leurs citoyens », opposant frontalement sa vision libertarienne à l’appareil réglementaire bruxellois.

Les coches bleues au cœur du litige du DSA

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La sanction est tombée dans le cadre d’une application musclée du Règlement européen sur les services numériques (DSA). Ce texte, l’un des plus ambitieux au monde, vise à encadrer les géants du numérique, notamment en matière de désinformation et de transparence.

Parmi les griefs majeurs notifiés par Bruxelles dès juillet 2024, l’usage des fameuses coches bleues tient une place centrale. Ces macarons, conçus à l’origine par Twitter comme un gage de crédibilité après un processus strict de vérification, ont été totalement transformés après le rachat par Elon Musk en octobre 2022.

Désormais, ces badges sont attribués indistinctement aux simples utilisateurs payants. Cette modification radicale a, selon la Commission, brouillé la perception du public, rendant difficile la distinction entre une source d’information vérifiée et un compte simplement abonné, ouvrant ainsi la porte à la confusion et à la désinformation potentielle.

Opacité publicitaire et refus d’accès aux données

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Mais l’enjeu ne s’arrête pas à la crédibilité des comptes. L’Union européenne reproche également à X son manque de transparence sur deux autres fronts critiques. Le premier concerne la publicité : la plateforme est accusée de ne pas fournir suffisamment d’informations claires sur ses annonces, notamment l’identité exacte des annonceurs. C’est une obligation fondamentale du DSA pour garantir que les citoyens savent qui finance quel message.

Le second point, jugé particulièrement grave par les régulateurs, est l’impossibilité pour des chercheurs agréés d’accéder aux données internes de la plateforme. Cette entrave complique la surveillance indépendante des tendances, de la désinformation ou des contenus illégaux circulant sur X, constituant une infraction directe aux principes de responsabilité énoncés par le règlement européen.

Le soutien inattendu de l’aile droite américaine

La décision de l’UE a rapidement trouvé un écho aux États-Unis, notamment dans les cercles proches d’Elon Musk. Même avant l’annonce officielle de l’amende, le vice-président américain JD Vance avait pris la défense du milliardaire.

Dès jeudi, Vance avait accusé la Commission de sanctionner X « pour n’avoir pas pratiqué la censure ». Cette réaction, basée sur une confusion apparente entre cette affaire de transparence financière et une autre enquête de l’UE portant sur la gestion des contenus illégaux, a rapidement dévié le débat. Le sénateur a exhorté l’UE à « soutenir la liberté d’expression plutôt que d’attaquer des entreprises américaines pour des idioties ».

Une Europe jugée en pleine « surrégulation »

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Elon Musk, quant à lui, a continué de marteler son message idéologique ce week-end. Dans un entretien vidéo relayé sur X, il a dénoncé avec virulence ce qu’il perçoit comme la « surrégulation » imposée par Bruxelles, affirmant que cette approche étouffe l’innovation.

Pour Musk, l’Europe serait en train de « se laisser aller vers le néant » à cause de ces contraintes administratives. Ce discours, qui oppose la liberté totale de la plateforme à l’impératif de protection des consommateurs et de l’espace démocratique européen, marque la profondeur du fossé idéologique entre le régulateur et l’un des acteurs clés du paysage numérique mondial.

Une souveraineté numérique remise en question

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Cette amende de 120 millions d’euros n’est pas seulement une pénalité financière; elle est un test de la capacité de l’Union européenne à faire respecter sa souveraineté numérique, même face aux personnalités les plus puissantes de la tech. Si Musk appelle à l’abolition de l’UE pour recouvrer la souveraineté nationale, Bruxelles utilise justement le DSA comme un outil pour s’assurer que les plateformes respectent les standards démocratiques et de transparence qu’elle fixe. La question reste de savoir si, face à ces pressions idéologiques et financières, la Commission maintiendra sa ligne ferme dans les mois à venir, en attendant d’autres potentielles sanctions liées à la désinformation.

Selon la source : 20minutes.fr

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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